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EAN : 9782372580489
248 pages
Taurnada Éditions (15/11/2018)
4.22/5   250 notes
Résumé :
Hugo Nicollini est un garçon différent des autres gamins de son âge. Un père brutal. Une maman protectrice. Un soir, il est témoin d'une dispute entre ses parents. Une de plus. Une de trop. Cette fois-ci, sa mère succombera sous la violence des coups.
Vingt-trois ans plus tard, l'équipe du commandant Rebecca de Lost enquête sur la mort d'une jeune femme, sauvagement poignardée dans son appartement. Pas d'effraction. Pas de vol. Pas de traces de défense. L'ent... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (149) Voir plus Ajouter une critique
4,22

sur 250 notes
Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu Isabelle Villain, et j'ai été ravie de retrouver sa plume dans ce troisième roman.

On est happé dès les premières lignes par l'histoire de Hugo, enfant très lié à sa maman qu'il adore. Tout serait parfait si le père de l'enfant n'avait pas une fâcheuse tendance à être particulièrement violent envers sa femme.
Cette fois encore, l'enfant assiste à la scène...

L'autrice nous entraîne ensuite vingt-trois années plus tard, et nous retrouvons Rebecca de Lost, commandant depuis 8 ans au "36 Quai des Orfèvres".
Isabelle Villain retrace rapidement son parcours pour les lecteurs n'ayant pas lu les volumes précédents.

Enfin là, elle se réveille à peine et trouve un message de son amant sur son plateau de petit déjeuner.
Mise en bouche nécessaire pour la journée qui l'attend. On est lundi, son équipe l'attend pour le briefing.

Ce roman tient en haleine, au rythme des deux enquêtes menées de front par l'équipe de Lost.
L'autrice a tout fait pour égarer le lecteur sur de mauvaises pistes dans le but de mieux le surprendre à la fin.
Ça a marché, je n'ai pas vraiment deviné la chute, qui résout l'une des affaires.

Pour la seconde, il faudra probablement lire le roman suivant parce qu'elle n'est pas résoluee dans celui-ci.
Mais je savais que ces livres allaient par deux.

Mon seul bémol réside dans le fait que je n'arrive pas à m'attacher aux personnages, pas plus à Rebecca qu'à son équipe.
Quant à son mec... j'ai beaucoup de mal à le comprendre. Il est plutôt transparent du reste, et on ne peut pas dire que le récit s'attarde sur lui et le mette en valeur, bien au contraire.

Je conseille ce livre à quiconque souhaite passer un bon moment avec un polar sympa.
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Après une première scène révoltante durant laquelle tout lecteur normalement constitué est en droit de ressentir de la colère et du dégoût, un prologue violent qui m'a amenée à serrer les dents et à retenir ma respiration, je me suis assez confortablement installée pour passer un séjour, pas des plus reposants, au mythique 36.

C'est là que j'ai fait connaissance du commandant de Lost (Rebecca) et de son équipe. le roman commence par un crime plutôt banal pour les amateurs de policiers : une femme, Angélique, ouvre sa porte, vraisemblablement à une personne qu'elle connaît, et reçoit quelques coups de couteau qui mettent fin à ses jours. Mais l'histoire n'est pas aussi simple : d'abord, autant de pistes que de suspects, puis des menaces sous forme de lettres ou de SMS pour Rebecca, puis un tueur en série supposé être sous les verrous qui resurgit, un de ces psychopathes bien cruels, et à tout cela se mêlent quelques jalousies, liaisons, envie de règlements de compte.

Du concentré donc ce récit ! du concentré dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde ! Des fausses pistes à souhait, des personnages qui chacun leur tour, amènent le lecteur à se poser des tas de questions, à soupçonner tel ou tel personnage, il s'agit sans aucun doute une intéressante stratégie de l'auteure pour inoculer du suspens à petites doses dans son roman, et pour donner l'envie de lire un éventuel roman à paraître sous peu j'espère ! le suspens est garanti jusqu'à la dernière page et même après...

Le récit au présent invite le lecteur à s'immiscer dans l'histoire à vivre le moment directement avec les protagonistes et donne une impression que le temps s'égrène à grande vitesse.

Je n'ai pas eu cette fois l'impression de m'attacher particulièrement aux personnages, car ils ne me semble pas qu'il montrent des traits de caractère particuliers, ils passent, agissent, ont parfois des états d'âmes, mais rien à voir avec un Sharko ou un Adamsberg ! Peut-être faudra –t-il du temps et quelques romans pour les voir évoluer et s'épanouir.
J'ai vraiment passé un bon moment de lecture et j'attends avec impatience des nouvelles de cette auteure que je ne connaissais pas.

Je remercie Babélio et les éditions Taurnada pour ce partenariat.

Challenge multi-défis
Challenge mauvais genre
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Tout d'abord, je remercie les éditions Taurnada pour l'envoi de ce roman et tout particulièrement Joël, ainsi que leur grande patience pour venir à bout de cette lecture en souffrant d'une panne de lecture de plus de trois mois. Ne pensez pas que ce roman n'est pas prenant bien au contraire, le suspense est présent du début à la fin mais l'envie de lire s'était belle et bien envolée. Heureusement, c'est derrière moi, pour un bon moment, j'espère et ce genre de roman me donne encore plus envie de me remettre à la lecture pour de bon.

Je ne suis pas passée très loin du coup de coeur pour ce roman, il n'y a que certains scènes très violentes qui m'ont parfois dérangé (je pense notamment à la première scène du roman qui n'a pas du choquer que moi). L'intrigue est très bien ficelée et mêle différents personnages. Hugo, Rebecca, un tueur en série qui refait surface, des lettres de menaces et des tentatives d'intimidation sur Rebecca. Bref, il se passe beaucoup de choses, les rebondissements s'enchainent et j'ai imaginé une montagne de scénarii possibles sans bien évidement m'approcher de la révélation finale.

Rebecca est un personnage qui m'a plu, elle est attachante, professionnelle dans ses enquêtes et une femme épanouie dans les bras de Tom. J'ai aimé être à ses côtés lors de ma lecture.

C'était la première fois que je lisais Isabelle Villain et je suis bluffée par ce roman très documenté en matière de psychologie, de criminalité et d'enquêtes. Son style d'écriture m'a un peu dérangé au départ : l'emploi du présent, des phrases courtes, j'avais presque l'impression de lire un scénario de film. Et puis je m'y suis faite et au final, je trouve que le style se prête plutôt bien au roman.

Bref, je suis conquise et je ne peux que vous recommandez ce roman si vous voulez du suspense et une bonne enquête !
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Titre : Mauvais genre
Auteur : Isabelle Villain
Editeur : Taurnada
Année : 2018
Résumé : Hugo vit sous le joug d'un père brutal. Sa mère, protectrice, ne peut rien contre les accès de violence de son mari. Dans ce foyer, une étincelle peut déclencher un drame et ce soir, l'issue sera malheureusement fatale. Deux décennies plus tard, alors qu'une femme est sauvagement assassinée dans son appartement, l'histoire du petit Hugo refait surface.
Mon humble avis : Je suis souvent épaté par la qualité des textes de Taurnada Editions et ce mauvais genre ne fait pas exception à la règle. Isabelle Villain, dont je n'avais jamais rien lu avant ce roman, nous livre ici un petit polar nerveux et trouble. Un bon polar où il est question d'identité, de mémoire et de traumatismes, et je ne serais pas plus explicite pour ne pas risquer de dévoiler le coeur de l'intrigue. S'aidant d'une écriture simple : phrases courtes, emploi du présent, Villain nous entraîne dans une histoire trouble où les surprises sont nombreuses et le rythme trépidant. Rien de révolutionnaire là-dedans, mais un texte qui se lit avec plaisir et des personnages finement ciselés. Ajoutez à cela une analyse psychologique fouillée, une ambiance glauque, et vous obtiendrez un polar qui tient la route, un bouquin peuplé de personnages aux failles béantes, un livre menant de front trois histoires parallèles avec maestria. Mais comment parler de ce roman sans évoquer le commandant Rebecca de Lost ? Entourée d'une équipe de spécialistes, cette cinquantenaire, à la vie privée chaotique, est un personnage marquant et les autres membres du groupe ne sont pas en reste avec, encore une fois, une vraie place laissée aux personnages secondaires de ce mauvais genre et une vraie précision dans la description de leur caractère. Un bon polar. Un de plus, chez Taurnada.
J'achète ? : Oui, tu y découvriras des personnages marquants, une bonne intrigue et une équipe d'enquêteurs efficaces. Pour toute ces raisons, je recommande la lecture de ce polar court et compte bien lire prochainement d'autres aventures du commandant de Lost.
Lien : https://francksbooks.wordpre..
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"C'était ma chambre qui devait être repeinte cette semaine-là. Je voulais du blanc, rien que du blanc, pour pouvoir accrocher mes nombreux posters de cinéma. J'y allais tous les dimanches avec mes parents, et les films d'Hitchcock étaient mes préférés. Je les connaissais tous par coeur. Je jouais devant ma glace, les dialogues entre Ingrid Bergman et Cary Grant, James Stewart et Doris Day, et bien évidemment ceux de Ray Milland et Grace Kelly. le Crime était presque parfait. Un chef d'oeuvre. Maman jugeait cette passion bien étonnante pour quelqu'un de mon âge."

Tout commence par un gamin qui reste un peu trop dans les jupes de sa mère. Surtout au goût de son père, un homme brutal et violent. Quand une fois de plus, une fois de trop, sa mère est rouée de coups, Hugo décide qu'il est grand temps que cela s'arrête…

Vingt ans plus tard, une ravissante kiné est sauvagement assassinée chez elle. L'équipe du commandant Rebecca de Lost est sur le coup. Quel lien peut-il bien y avoir entre les deux affaires ?


C'est un véritable « page turner » que signe Isabelle Villain avec Mauvais Genre !

Plongée en immersion dans une histoire de genre, de fantômes du passé, de rancune, au service d'un thriller terriblement efficace. C'est rythmé, prenant, avec des personnages attachants ayant une véritable épaisseur. L'auteur nous embarque à leurs côtés. On court, on a le souffle coupé, on tremble avec et pour eux. On ne veut plus les lâcher, on ne plus lâcher cette histoire avant la dernière page, heureux et déçu que ça s'arrête finalement trop vite !

Du nouveau, du bon et du très bon dès le 15 novembre chez Taurnada, vraiment Isabelle Villain, elle a tout d'une grande !!

"De l'autre côté de la porte laisse entrouverte, les voisins enfermés à double tour et bien emmitouflés sous leur couette douillette dorment à poings fermés. Ils n'entendent ni les cris ni le bruit sourd d'un corps qui tombe à terre."

Lien : https://bouquins-de-poches-e..
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Lorsque Tom enclenche la clé dans la serrure, le calme règne dans toute la maison. Les lumières sont éteintes. Cela fait bien longtemps que plus personne ne l’attend pour diner et encore moins pour dormir.
Au tout début de leur mariage, Roxanne préparait à manger pour ses enfants et patientait jusqu’au retour de son mari pour l’accompagner. Au fil des années, les enfants grandissant, elle décida de manger avec eux. Aujourd’hui, elle avait désormais le temps de diner, de ranger, de lui laisser son assiette dans le micro-ondes et d’aller se coucher. Parfois, lorsque Roxanne avait quelque chose d’important à dire à son mari, elle l’attendait dans le canapé, un verre de vin à la main. Au départ ce n’était qu’un verre, mais de temps à autre la bouteille toute entière pouvait y passer. Roxanne et Tom avaient tout tenté, le dialogue, les week-ends romantiques dans de beaux endroits, jusqu’à la thérapie de couple qui s’était révélée totalement inutile. La routine et les disputes, sur l’essentiel comme le dérisoire, avaient eu raison de leur amour. Le bilan était sans appel : la question des horaires de travail était devenue anecdotique. Ils n’avaient juste plus rien à se dire. Elle rejetait dorénavant son rôle d’épouse soumise et compréhensive s’accommodant des absences répétées de son mari aussi bien que celui de mère au foyer. Lui n’avait tout simplement plus envie de faire d’effort. Leur vie s’était transformée en une cohabitation silencieuse.
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C'était ma chambre qui devait être repeinte cette semaine-là. Je voulais du blanc, rien que du blanc, pour pouvoir accrocher mes nombreux posters de cinéma. J'y allais tous les dimanches avec mes parents, et les films d'Hitchcock étaient mes préférés. Je les connaissais tous par cœur. Je jouais devant ma glace, les dialogues entre Ingrid Bergman et Cary Grant, James Stewart et Doris Day, et bien évidemment ceux de Ray Milland et Grace Kelly. Le Crime était presque parfait. Un chef d’œuvre. Maman jugeait cette passion bien étonnante pour quelqu'un de mon âge. Je trouvais cela juste normal.
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Lorsque Tom enclenche la clé dans la serrure, le calme règne dans toute la maison. Les lumières sont éteintes. Cela fait bien longtemps que plus personne ne l’attend pour diner et encore moins pour dormir.

Au tout début de leur mariage, Roxanne préparait à manger pour ses enfants et patientait jusqu’au retour de son mari pour l’accompagner. Au fil des années, les enfants grandissant, elle décida de manger avec eux. Aujourd’hui, elle avait désormais le temps de diner, de ranger, de lui laisser son assiette dans le micro-ondes et d’aller se coucher. Parfois, lorsque Roxanne avait quelque chose d’important à dire à son mari, elle l’attendait dans le canapé, un verre de vin à la main. Au départ ce n’était qu’un verre, mais de temps à autre la bouteille toute entière pouvait y passer. Roxanne et Tom avaient tout tenté, le dialogue, les week-ends romantiques dans de beaux endroits, jusqu’à la thérapie de couple qui s’était révélée totalement inutile. La routine et les disputes, sur l’essentiel comme le dérisoire, avaient eu raison de leur amour. Le bilan était sans appel : la question des horaires de travail était devenue anecdotique. Ils n’avaient juste plus rien à se dire. Elle rejetait dorénavant son rôle d’épouse soumise et compréhensive s’accommodant des absences répétées de son mari aussi bien que celui de mère au foyer. Lui n’avait tout simplement plus envie de faire d’effort. Leur vie s’était transformée en une cohabitation silencieuse.
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De l'autre côté de la porte laisse entrouverte, les voisins enfermés à double tour et bien emmitouflés sous leur couette douillette dorment à poings fermés. Ils n'entendent ni les cris ni le bruit sourd d'un corps qui tombe à terre.
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Ne supportant pas le prénom que ses parents lui ont donné à la naissance, un matin elle décide d'en changer et pense immédiatement à Angélique. Fan absolue depuis son plus jeune âge des films de Bernard Borderie, elle était amoureuse de Robert Hossein, le Rescator.
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Vidéo de Isabelle Villain
« In vino veritas », le booktrailer. Un roman de Magali Collet & Isabelle Villain.
Lors d'un vernissage, une galeriste est assassinée. Secrets, mensonges et trahisons vont secouer la quiétude d'une petite commune en plein coeur du vignoble bordelais. Et lorsque deux frères se retrouvent après des années de séparation, la liberté de l'un va dépendre de la détermination de l'autre.
Un thriller psychologique délicieusement machiavélique.
Roman disponible le 11 mai 2023 (papier & numérique).
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