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3,65

sur 192 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
B. était aux terrasses le soir du 13 novembre 2015. Il y a perdu son frère. Blessé et perdu, il croise le lendemain la route d'un des attaquants, celui qui était resté dans la voiture sans tirer.

Fou de douleur et à la recherche de réponses, il va suivre cet homme…

Un roman en cinq actes à la manière d'une tragédie. Avec une écriture tout à la fois journalistique et romancée, Villeminot nous entraîne dans ce passé proche et traumatisant qui a marqué notre histoire.

Nous sommes nombreux à chercher encore des raisons à cet acte pour nous insensé. B. nous servira de guide. le temps paraît s'être arrêté et pourtant il faut reprendre son cours.

De l'événement lui-même à ses conséquences individuelles et collectives, l'auteur dessine un panorama plutôt complet d'une situation inédite. Il introduit pour cela une ribambelle de personnages secondaires qui forment en quelque sorte le choeur antique.

Il alterne les passages factuelles avec des messages interrogatifs réflexifs qui sonnent justes. Il ajoute la question de la densité des corps et des relations hommes femmes qui humanisent le récit.

S'il s'agit de fiction, nous restons cependant constamment dans le réel. Les multiples fins évoqués par les protagonistes semblent autant de possibles lancés au lecteur.

Pour ma part, le décor de la plage me renvoie à “l'étranger” de Camus et à l'idée qu'il faut peut-être accepter de ne pas comprendre pour vivre…

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Ce roman ne parle pas des attentats du 13 novembre 2015. Il parle (tout est dans le titre) du lendemain, qui nous a saisi dans la stupeur, le silence et l'effroi. Dans l'inconfort de ne pas savoir comment être triste. Dans cet ennui blanc et ce bouillonnement confus. le lendemain, on était assommé, capable de rien.

Ok, partons de là.

Le héros s'appelle B., juste B. Car en ce lendemain, il n'est pas lui-même, il n'est pas entier. Il lui manque la part d'humanité qu'on lui a arraché la veille. La veille où son frère est mort à une terrasse, en trinquant avec lui.

B. circule dans cet état blanc. En montant dans une rame de métro, il reconnaît l'un des terroristes de la veille. Comme un fantôme, il lui emboîte le pas. le bouillonnement à l'intérieur de lui prend l'ascendant.

Il suit ce jeune type jusqu'à un appartement. Là, il apparaît face au terroriste. Face à lui et… face à la fille qui habite ici. Layla.

Il n'a rien décidé de ce qu'il allait faire.

§

Ce roman m'a waow… il m'a pfiou… Il est magnifique. de nombreux lecteurs vous diront qu'ils en ressortent avec de l'espoir ; qu'il leur a fait du bien. Alors, pas moi, il ne m'a pas fait du bien — mais je l'ai trouvé beau, puissant. Intime et épique.

J'ai échangé mes impressions avec Tom de la Voix du Livre au cours de la rédaction de cette chronique, et nous avons convenu de rebondir sur les impressions de l'autre : vous trouverez quelques liens au fil de l'article qui vous permettront de profiter de nos deux avis. Sur un roman aussi sensible, ce devrait être une expérience intéressante.

POURQUOI FAUT-IL LE LIRE (sans spoiler) :

* le style *

C'est de l'excellente littérature. J'aimerais vous dire que c'est détachable du fond, mais l'est-ce jamais vraiment ? le style est bon — il est parfait : par sa pudeur, son ton simple qui parle du profond, du secret, en évoquant le concret, l'évident. le point de vue est celui de B. Mais avant que le héros redevienne vraiment lui-même, avant qu'il retrouve son prénom en entier, c'est aussi un point de vue externe, un peu distant, sans jamais être froid. La première partie du roman, qui est sur un point d'équilibre délicat à tenir, le fait avec une simplicité et une justesse incroyables. Elle culmine en mon passage préféré, le point pivot où B. et Layla parlent enfin, à la table de la cuisine. Ce dialogue est génial.

* L'émotion *

Argh. Les mots justes, tout le temps ! Vincent Villeminot dévoile ici une voix d'observateur terriblement humaine.

« le type barbu, un peu gras, qui a donné ses clopes à B., sur le quai, ne comprend toujours pas qu'on laisse des survivants… Qu'on les laisse comme ça, divaguer dans les rues, la nature, sur un quai d'une gare, le lendemain matin… Sans soutien, sans écoute, sans cigarette. (…)
Ça le scandalise, même.
Le type barbu, il ignore qu'on est toujours seul, en ces heures. (…) Qu'accomplir le deuil, ce n'est pas un « travail » ; juste une affaire d'abîme qu'on affronte, ou pas. »

C'est pile ça.

* La structure *

Le roman, puissant, troublant, parfois étouffant, est entrecoupé d'entractes. Littéralement : on nous fait sortir du huis-clos entre B., le terroriste et Layla, par trois fois, pour aller du côté des autres (ceux qu'on a croisés, les parents, les victimes, les rescapés.). Et ces entractes sont terriblement bienvenus.

J'ai essayé de lire le roman d'une traite, et je n'ai pas pu, parce que, bon, la vie a tendance à nous interrompre — et parce que, tout d'un coup, ce serait trop. Mais j'ai pu faire ma pause lecture au moment de l'un de ces entractes, parfaitement placés et salutaires. On respire, on reprend pied dans la réalité, auprès des ces autres personnages, qui passent à l'arrière-plan, et dans lesquels on retrouve bien plus de nous-mêmes que dans les trois protagonistes du huis-clos. On respire auprès d'eux avant d'y retourner. Bien vu.

* le « thème » *

Alors justement, je n'aime pas du tout l'idée de roman « à thème », et encore moins celui-ci (les attentats de 2015), mais Vincent Villeminot est un maestro. Il ne traite pas un thème, fuck le thème. Il traite trois morceaux d'humanité qui s'entrechoquent dans ce décor traumatique.

* L'Exprim' power *

Tom, dans sa chronique sur La Voix du Livre qualifie Samedi 14 novembre de la « relance parfaite d'un pan brûlant de la collection Exprim', qui n'hésite pas à dépeindre un monde au plus près de ses agitations nerveuses et nervurées. » Il le dit bien et il a tellement raison ! La collection Exprim' c'est le roman ado-adulte français avec des riffs dans le ventre, toujours intense ; si c'est souvent feel-good comme avec Les petites reines ou Les Belles Vies, c'est aussi ardent et frappant comme avec Dans le désordre ou Samedi 14 novembre.

* L'espoir *

C'est un roman optimiste. Dur, mais optimiste. Beau, râpeux, un peu douloureux — mais ce qui est beau est toujours un peu douloureux à regarder…

§

Il y a cependant un élément qui me dérange. Et là, spoilers. (Ce n'est pas un énorme spoiler, mais si vous souhaitez ne rien vous gâcher de l'expérience, notez simplement qu'il y a une violence psychologique, dans ce roman, et passez à la conclusion, qui apparaît après « FIN DES SPOILERS ».)

*** SPOILERS, donc. ***

B. s'en prend à Layla d'une façon symbolique — et concrète. Layla pardonne… et nous aussi. Dans le cadre de ce lendemain, oui, nous aussi, on peut pardonner. Comprendre et pardonner.
Mais qu'elle tombe amoureuse de B. ? C'est une trop grande violence, ça, et personnellement ça me dérange.

Doit-on passer par cette violence pour se libérer de la première ? Peut-être. Car justement, B. n'est pas lui-même, et oui, les attentats de Paris ont suscité des réactions (paroles, actes) violentes, dans lesquelles leurs acteurs, plus tard, ne se reconnaîtraient pas. Tout cela est très bien fait.

Mais tomber amoureuse de cet homme-là ? Après ces gestes-là ? Peut-être. Ça ne serait pas la première fois qu'on le voit. Je me demande si Layla est simplement plus forte que moi.

Rire et rêver à haute voix, comme une enfant, avec l'homme qui, quelques heures plus tôt, te menaçait d'une arme, t'humiliait, pour moi ce n'est pas possible. Qui est cette Layla ? C'est une figure de sainte (d'ailleurs, c'est une infirmière : en terme de symbolique, c'est pas mal) et en fait c'est ça qui me démange, c'est que ce personnage, à partir du moment où elle se laisse séduire, je n'y crois plus vraiment.

Tom, dans sa chronique sur La Voix du Livre, lit dans Samedi 14 Novembre, en outre, une histoire où l'on « apprend à vivre à deux, avec des gestes précautionneux et doux ». le fait est que les gestes ne sont pas doux, ni précautionneux, et c'est le coeur de ce qui me dérange : la seule « intimité » à laquelle renvoyer, c'est celle, forcée, que Layla subit.

C'est une dynamique classique, à la James Bond, où l'on s'impose à une femme qui, une fois forcée, tombe amoureuse. Bah oui ! Il suffisait d'y goûter. #PussyGalore

Layla est un personnage profond, complexe, bien incarné. Mais quant à cette relation, je ne peux m'empêcher de m'interroger sur la différence de ressenti entre lectrices et lecteurs : n'y aurait-il pas une question de point de vue à soulever ?

*** FIN DES SPOILERS ***

Tout ça, c'est du questionnement presque social mais qui ne peut se détacher de l'incarnation des personnages.

D'un point de vue littéraire, il y a pour moi un atout et une faiblesse qui vont jouer le rôle du « pour » et du « contre » cette histoire d'amour.

- La seule faiblesse du roman se situe pour moi dans l'interstice entre le moment où B. est un agresseur pour Layla et celui où il devient un ami : il manque des scènes pour développer cette complicité, cette intimité.
- Cependant, l'habileté indéniable, c'est que, de part et d'autre de cet interstice, on change de temps. La dernière partie du roman est au futur. Ces scènes où Layla et Benjamin s'aiment au futur d'un ton enfantin, elle peut se lire comme une hypothèse, un rêve.

La fin du roman est très symbolique, avec d'une part cette « projection ensemble » comme seule échappatoire possible, et d'autre part ce flash-back final post-générique, qui joue tout à fait le même rôle. Il souligne une lecture symbolique des promesses de Layla et Benjamin : est-ce qu'on est pas bien, là, à jouer comme des gamins ?

*** CONCLUSION ***

So what ?

Si vous comptez mes points d'interrogation, vous constaterez que ce roman m'amène à me questionner.

Mais il y a un point sur lequel je ne m'interroge pas : je l'ai trouvé beau. Tuant. Épuisant d'émotion, vibrant d'une étincelle de vie — et c'est d'elle que vient sans doute l'implication du lecteur. Samedi 14 novembre est doucement terrible, puissant et élégant.

Je suis très curieuse d'avoir vos avis sur ce roman que (donc), je vous recommande,

Bonne lecture,

Lupiot

(Si vous souhaitez lire cette (éléphantesque) chronique avec les respirations et illustrations qu'offrent les gifs et autres éléments d'illustration, vous pouvez cliquer sur le lien ci-dessous.)
Lien : https://allezvousfairelire.c..
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Ce livre, écrit par Vincent Villeminot, parle de l'attentat du vendredi 13 novembre 2015 qui s'est déroulé à Paris, au Bataclan. Cet événement a été tragique pour tout le monde et restera à jamais dans nos mémoires.
Le personnage principal qui a perdu son frère pendant cet attentat décide de poursuivre l'un des terroristes qui a voulu s'enfuir. A partir de là, tout commence…
Ce livre m'a beaucoup plu car il contient de l'action et est inspiré de fait réels.
J'ai beaucoup aimé lire ce livre car j'ai éprouvé beaucoup de sentiments : la tristesse, la haine et aussi la joie. Quand je lisais le livre, j'ai eu beaucoup de réactions : le choc, la gaieté…
Cependant, j'ai moins apprécié que l'auteur ait beaucoup insisté sur les origines arabes du terroriste.
Dans l'ensemble, j'ai bien aimé lire ce livre. Quand je l'ai commencé, je n'ai pu m'arrêter. Ce livre est très facile à lire. Je vous le recommande si vous aimez les livres inspirés de faits réels avec de l'action.
Cheima
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Mine de rien ça commence à faire un bon paquet de romans de cet auteur lus ! Et c'est toujours un plaisir de retrouver la plume de Vincent Villeminot dans des genres diversifiés. Je publie enfin ma chronique sur ce livre qui m'a marquée et surmarquée pendant aussi bien qu'après ma lecture.

Samedi 14 novembre a forcément attiré votre oeil à un moment ou à un autre, ne serait-ce que pour les événements auxquels il se réfère. Forcément, en commençant ce livre je ne savais pas du tout comment l'auteur allait traiter ce sujet, délicat et blessant. Si le début m'a laissée un peu perplexe puisqu'il s'agit d'une histoire fictionnelle qui se mêle à la réalité qu'on connaître du vendredi 13 novembre 2015, au fur et à mesure que j'avançais dans l'histoire je comprenais mieux l'intérêt d'une telle histoire, et à chaque page elle me touchait un peu plus.

Comment l'expliquer ? C'est impossible car pour ce livre encore plus que pour tout autre, le lecteur aura sa propre approche en fonction de la manière dont il a vécu ces jours-là. Ainsi, ce livre peut ne pas plaire à tout le monde pour de multiples raisons : déjà, la violence qu'on peut y trouver et le désir de vengeance de B. suite à la mort de son frère. Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages car il y a eu des moments où, sans que cela soit bizarre, j'ai ressenti de l'incompréhension face à certaines actions de B. ou d'autres personnages. Mais cette absence d'attachement aux personnages n'était vraiment pas le plus important pour moi dans ce livre.

Pour moi, ça a tout simplement été un gros coup. L'approche différente de chaque personnage (l'histoire en suit différents, ce qui permet de mieux comprendre la réaction de chacun) et les dialogues m'ont fait énormément réfléchir à pas mal de sujets tournant toujours autour des attentats du 13 novembre. Pour moi, ce livre reflète le désir de chaque personne de trouver une réponse et une manière de vivre avec ce qui c'est passé. Cela nous dirige naturellement vers nous-mêmes, nos souvenirs, nos valeurs et notre vision du future. C'est ce que j'ai adoré dans ce livre : il a une double portée dans le sens où l'histoire est aussi importante pour les personnages que pour le lecteur.

La fin est très ouverte, je trouve. J'ai imaginé un peu tout et n'importe quoi sans trouver de fin que je trouve particulièrement appropriée. Ce n'est pas le passage que j'ai trouvé le plus intéressant, mais on referme ainsi le livre sur une note émouvante, et aussi avec un petit frisson. Cette émotion, et également cette peur (est-ce de la peur ? Je ne sais pas exactement) ont été rendu possible par la plume de Vincent Villeminot qui m'a semblé s'effacer complètement pour laisser place à des personnages extrêmement vivants, un peu à l'image de la couverture d'ailleurs. J'ai trouvé que la manière dont était racontée l'histoire était tout simplement parfaite.

Ce roman ne peut pas laisser indifférent. le sujet auquel il se réfère divise et unit à la fois, et il en va de même pour ce livre. Pour moi ça a été une lecture passionnante qui m'a permis une grande réflexion, une lecture percutante, peut-être même tellement que je n'ai pas bien réussi à l'exprimer dans cette chronique.
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13. Vendredi 13. Il paraît que c'est une date qui porte malheur.
Malheureusement, en ce vendredi 13 novembre 2015, ce fut le cas. Des événements tragiques et intolérables ont eu lieu.
Ce livre m'a alors attiré. Un attentat… En parler peut être très dangereux à exploiter, pointé du doigt ou même craint.
Mais s'imaginer un tel récit peut être aussi puissant. Ça peut offrir beaucoup de matière pour un récit.

Le style littéraire employé par Vincent Villeminot pour ce récit est un atout majeur, car il concorde parfaitement avec l'interprétation d'un tel événement, et des sentiments qui l'on peut ressentir.
Des paroles hachées, courtes et lourdes de sens, faisant ressentir un sentiment d'incompréhension, d'irréalité, d'hébétude et de flottement. Puis, la construction se fait plus dure, un peu plus violente.
Les chapitres sont très courts, le livre se termine rapidement.

Par ailleurs, des inspirations de témoignages, des vidéos qui ont tourné sur nos écrans et fait parler d'eux agrémentent l'histoire par-ci par-là. Nous avons affaire à des « témoignages » de personnes différentes, donnant leurs points de vus concernant ces attentats, de près ou de loin. Comme par exemple, celle d'une jeune fille ouverte d'esprit d'ordinaire et très humaine, qui se met à avoir des pensées tranchées, frôlant une forme de racisme, mettant tout le monde dans le même panier. le fait que ces attentats ait pu engendrer, pour certains, une forme de peur envers les personnes de confessions musulmanes, est malheureusement une réalité. Tel est le but de la plupart des groupes terroristes ; diviser pour mieux régner…

B. n'est plus que l'ombre de lui-même, il ne sait plus vraiment qui il est.
De ce fait, son nom n'est pas indiqué tout de suite.
Emplit d'une haine en constante augmentation, B. va suivre ce tireur, qu'il surnomme "l'Arabe" . Et le répète beaucoup. Ce qui m'a mis un peu mis mal à l'aise tout de même. Son sentiment de rage lui fait perdre toute notion de la réalité. Cela se ressent énormément dans l'écriture.

B. retrouve la trace de l'assassin (Abdelkrim) et sa soeur (Layla).
Il décide de se faire justice lui-même.
La rage au coeur, B. va agir d'une façon dont il n'aurait jamais pu se croire capable.
La haine engendre la haine. En répondant par la haine, B. est proche de devenir le semblable des assassins. D'agir et penser comme eux, les terroristes...

* J'ai beaucoup apprécié un moment précis, où Benjamin et Layla se mettent à parler face à face, sans censure. Une conversation coeur à coeur.*

Un texte qui veut insuffler de l'espoir, mais une fin ouverte qui me laisse sur ma faim, étant donné que j'aurais aimé avoir une réponse concrète.
De plus, cela m'a paru malheureusement quelque peu crédule dans la finalité…
C'est tout de même un très beau texte. Touchant.


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J'ai beaucoup aimé ce livre, qui montre jusqu'où on peut aller pour se venger, quand on a perdu quelqu'un qui nous était cher...
Il a quand même fait des choses pas très bien
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Le livre est assez long pour l'histoire que c'est, si non très bonne histoire qui se rapproche vraiment de l'événement du vendredi 13 et du samedi 14 novembre et surtout réalistes au niveau de l'attentat. le frère de B prend le métro et monté de-dans, il découvre une silhouette ressemblant au djihadiste qui a tuer son frère...

j'ai trouvé le livre long car le livre présente une seuls journée,mais sinon j'ai trouvé l'histoire intéressante.
Le livre raconte la journée du vendredi 13 novembre.
Le vendredi 13 novembre Benjamin est en terrasse avec son frère Pierre à Paris , pierre se fait tuer par des djihadistes.
Benjamin prend le métro ,il voit une une silhouette ressemblant au djihadiste qui a tuer son frère.
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Ce livre parle de l'histoire de Benjamin, qui le soir des attentats du 13 novembre est en terrasse avec son frère Pierre. Benjamin s'en sort indemne mais son frère lui, décède. Benjamin le matin dans le métro reconnaît l'un des 5 terroristes. Sans donner de nouvelles, il se lance dans un une course poursuite contre l'assassin, le suit jusqu'au domicile de la soeur du terroriste, rentre dans l'appartement et arrive à se
saisir de son arme. Alors commence une prise d'otage inconnue de tous.
Ce livre est un roman basé sur des faits réels, les attentats du 13 novembre 2015 qui sont les attentats les plus meurtrier commis sur le sol français (causant 130 morts). Le livre est un roman déformant un peu la réalité et qui parle de la vengeance d'un homme contre un des tueurs de son frère. Ce roman a été écrit par un romancier français, Vincent Villeminot. Il est spécialisé dans la littérature jeunesse et jeune adulte.
J'ai bien aimé ce livre car il parle d'un sujet d'actualité que j'ai vécu et donc dans lequel je sais des choses. Ce que j'ai également apprécié est le fait que l'auteur ne s'arrête pas sur un seul cas précis mais sur plusieurs cas, et nous montre que cela ne touche pas que les familles des morts et des blessés mais toute la France. Certaines scènes sont un peu choquantes mais s'intègrent bien dans le contexte de l'histoire.
J'apprécie également le fait de mêler la fiction avec les faits réels (par exemple la probabilité qu'il tombe sur un des tueurs dans le métro). Je pense que ce livre est vraiment fait pour les jeunes adultes malgré quelques scènes choquantes, ce roman
nous apprend également à juger la famille d'un terrroriste, on voit la soeur du terroriste qui n'est pas fière de son frère et se range progressivement du côté de B. Je conseille de lire ce livre car il est vraiment interessant et montre un fait réel sur un
autre angle avec une aventure et la vengeance d'un homme contre un des terroristes.
Lucas
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Ce livre raconte la vie d’un jeune homme du nom de Benjamin qui, avec son frère Pierre, va boire un café au C (comme il l’appelle dans le livre) pour l’anniversaire de Benjamin.
Mais malheureusement un terrible attentat a lieu et beaucoup de personnes meurent.
Benjamin, touché au bras, part à l’hôpital pour se faire soigner. En sortant, il prend le métro pour rentrer chez lui et il lui semble apercevoir le conducteur de la voiture des Terroristes. Il décide alors de le suivre pour en avoir le cœur net.
Il part tout en le suivant dans le train en partance pour Lille. Et le suit jusqu’à chez lui. Il voit alors le présumé terroriste rentrer dans un immeuble. Puis en attendant au café d’en face, la sœur de ce dernier sort de l’immeuble et lorsqu’elle sort du magasin, il la prend et lui ordonne de le ramener à son frère. Elle le ramène dans l’appartement et réussit à maîtriser le terroriste.
Il lui fait alors des choses horribles pour obtenir le nom des ses complices et aussi pour obtenir vengeance (vous saurez de qui il veut se venger en lisant le livre).
Mais pendant toute cette histoire il y a des flashbacks et cela montre le point de vu d’une autre personne qui a subit directement ou indirectement l’attentat.
Il oublie peu à peu sa petite amie et tombe amoureux d’une personne à laquelle on ne penserait jamais.
J’ai beaucoup aimé ce livre car c’est tout à fait mon style. Mais de plus, l’histoire en elle-même m’a beaucoup plus.
Il y a énormément de suspense et de frisson. Ce livre ne m’a absolument pas laissé sur ma faim, il m’a totalement comblé. J’ai très vite accroché car on peut voir ce que ça fait de perdre un ami ou un proche dans ce genre de situation.
Pour ce qui ont soif de suspense, d’actions et frisson, ce livre et fait pour vous. Mais pour les plus sensibles je ne vous le conseille pas trop, car l’auteur évoque des sujets de société actuels (racisme, intolérance) et cela peut parfois être violent (vulgarité).
Robin

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« Samedi 14 novembre » est un roman très touchant racontant ainsi l’histoire d’un homme ayant survécu dans l’attentat de Paris, mais malheureusement ce n’est pas le cas de son frère, qui lui, est bel et bien mort. Le lendemain, toujours sous le choc, celui-ci prend le train et le reconnaît : l’assassin de son frère. Alors sans ayant la moindre idée de ce qu’il va faire, ni comment il se vengera, Benjamin, en étant prudent, prend la décision de le suivre. Entre sueurs froides, angoisse, violence, suspens, vengeance, retournement de situation et remise en question, Benjamin va devoir réfléchir et faire face à sa haine pour ne pas disjoncter et devenir comme eux.
Mon avis sur ce roman est toutefois positif car l’auteur a réussi à faire en sorte d’introduire du suspens de manière à ce qu’on ait toujours envie de lire plus pour connaître la suite, et a permis qu’on ne s’ennuie jamais lors de la lecture. Néanmoins, le roman reste très violent, le vocabulaire employé est approprié pour le contexte mais est quelques fois choquant. Mais au moins cela m’a permis de ressentir la colère et l’état d’esprit dans lequel sont les personnes qui perdent un proche pour une raison semblable. Cependant, je pense qu’il faut l’avoir vécu pour comprendre la douleur que ça inflige. Le personnage de Benjamin est bien décrit : lorsqu’on perd quelqu’un, on ne voit plus rien autour, on veut juste se venger alors on fonce sans réfléchir, on s’enflamme, on est prêt à tout, quitte à devenir quelqu’un de mauvais, puisque désormais, nous n’avons plus rien à perdre.
Le passage que j’ai préféré est celui de la fin, lorsque la prise de conscience s’est enfin faite par Benjamin. « Et ce matin-là, dimanche 15 novembre, sur cette plage, vers l’heure du déjeuner, je crois qu’ils n’auront pas peur. »

Lisa Mis.

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Une histoire réaliste et surréaliste

Dans cet ouvrage, Vincent Villeminot nous plonge dans la France bouleversée par les attentats du 13 novembre 2015. Il nous raconte plus particulièrement le ressenti de B., rescapé de la tuerie. Cette soirée-là, il était assis sur une des terrasses visées par les kalachnikovs des terroristes, avec son frère, Pierre. Pierre est mort. Après une nuit passée dans les couloirs agités de l’hôpital, il choisit de ne prévenir personne et rentre chez lui. Dans le métro, il aperçoit un des hommes présents dans la voiture des tueurs de la veille. Sans idée précise, il décide de le suivre et se retrouve dans l’appartement de la sœur de l’ennemi…
En empruntant ce livre, je ne m’attendais pas du tout à cette histoire. Je pensais qu’elle serait plus réaliste compte tenu du contexte malheureusement réel : les attentats. En outre, la confiance qui s’installe entre B. et la sœur de l’ennemi me paraissait surréaliste. Cependant l’idée de l’histoire est intéressante et pleine d’espoir. J’ai beaucoup aimé le débat qui s’installe entre Benjamin et la sœur de l’ennemi sur l’origine de tous ces morts. La fin du livre est originale et positive malgré la tragédie. Ce livre nous amène à réfléchir au sujet des attentats et à trouver des solutions à cela.
Malgré le surréalisme, l’histoire porte beaucoup de réalisme. Vincent Villeminot parvient à nous mettre à la place des nombreuses personnes ayant vécu cette horreur et ayant perdu un proche. Le vocabulaire est certes dur, choquant et agressif, mais permet de justifier l’horreur et les sentiments de Benjamin qui a perdu son frère unique dans cette tuerie. La parenthèse au sujet de la politique m’a également séduite. Les mots sont justes à mon sens.
Je recommande ce livre aux lecteurs aimant la tragédie et les frissons mais aussi à ceux qui suivent l’actualité et cherchent des solutions au terrorisme islamiste.
Je lui donne la note de 3,5/5 !

Auriane
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Samedi 14 novembre nous raconte l'histoire de B. (Benjamin) qui, le soir du 13 novembre 2015, pour fêter son anniversaire, se retrouve à la terrasse d'un café avec son frère, Pierre. Cette terrasse fut visée par ce terrible attentat, Pierre y laissa la vie. Benjamin, qui fut touché au bras, passa la nuit à l'hôpital. Le lendemain, en prenant le métro pour rentrer chez lui, il reconnaît l'un des terroristes qui se trouvait dans la voiture des assaillants, la veille au soir. Ne sachant pas comment réagir, il décide de le suivre. Comment réagir face à l'homme qui a ôté la vie de son frère ?
Benjamin va donc vouloir connaître les noms des terroristes, et se venger. Ce livre est pleins de rebondissements, de suspens, et d'actions.

L'auteur est Vincent Villeminot, un auteur français. L'éditeur est Sarbacane, et le livre est paru fin 2016.

J'ai beaucoup apprecié le livre. J'ai aimé le fait que le sujet principal de l'histoire soit le terrorisme en général, et plus particulièrement les attentats de Paris. L'auteur nous raconte une dure histoire qui débute à cause du terrorisme, qui existe malheureusement pour de vrai. Le personnage de Benjamin m'a troublée, il a perdu son frère, et il en devient presque fou. Je pense que pour réellement comprendre le livre, il faut avoir vécu des faits similaires. L'histoire reflète très bien cette douleur. Puis il y a le vocabulaire, qui est assez vulgaire, dur voire choquant. Mais je pense que pour marquer les esprits et faire prendre conscience de cette horreur, il est justifié. Il y a également du suspens et beaucoup d'actions. La proximité de certains personnages qui n'étaient pas « censés bien s'entendre » est aussi remarquable. Cela nous apprend qu'il ne faut pas avoir des préjugés avant de connaître la personne, ou de le juger par rapport aux actions de quelqu'un d'autre. Enfin, je conseille ce livre à tous ceux qu'intéressent le sujet, malgré le vocabulaire qui pourrait choquer certains. Je lui donne la note de 4/5 !

Mots-clés : attentat, vengeance, famille

Juliette
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Cette histoire se passe le lendemain des attentas tragique du 13 novembre. Le personnage principale s'appelle B. il était sur une terrasse avec son frère lorsque ce dernier se fait tiré dessus. En montant sur une trame de métro, B. aperçut l'un des terroristes qui a participé a la tuerie de son frère. Une course poursuite commença entre Benjamin et le terroriste, il le suivit sans le perdre de vue jusqu'au moment où son ravisseur entra dans le domicile de la sœur du terroriste . Benjamin qu réussit à s'introduire dans l'appartement se para d'une arme puis une prise d'otage commença.

L'auteur de ce livre est Vincent Villemot né en 1972, Vincent Villeminot est diplômé de sciences politiques . Il étudie également au Centre de Formation des Journalistes (CFJ) . À l'âge 22 ans il part en Égypte avec son épouse où il participe à la création d'une université d'enseignement du journalisme français. Après avoir collaboré à plusieurs publications, dont le journal d'insertion La Rue, il se tourne vers l'écriture romanesque : il est désormais auteur à temps plein, pour les adultes comme les plus jeunes. Il compte à son actif une trentaine d'ouvrages pour les enfants, et explore aujourd'hui dans ses romans pour les adolescents plusieurs facettes du  fantastique et de l'anticipation 

J'ai adoré ce livre car il a su mélanger le réalisme et le surréalisme (l'amitié qui se nous entre la sœur du terroriste et Benjamin). J'ai aimé le sujet principal qui est le terrorisme et plus précisément ce qui s'est passé à Paris car certains d'entre nous ont été touchés par ces attaques. À travers ce livre , on sent vraiment ce que ressent le personnage grâce à son vocabulaire qui est de temps en temps vulgaire lorsque qu'il est énervé . Il y a beaucoup d'action et de suspens dans ce livre.
Je conseille ce livre aux personnes qui aiment l'action et qui sont intéressées par le sujet malgré le vocabulaire qui de temps en temps pourrait choquer.

Djebril
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"Samedi 14 novembre", un roman sombre et terrifiant retraçant ce lendemain des attentats du 13 novembre 2015, ce lendemain qui nous a laissé de marbre, ce lendemain de colère et de solidarité. Benjamin (nommé B) a vu son frère assassiner le jour de l’attentat, le jour de son anniversaire. Un évènement qui détruira sa vie.
J’ai aimé ce livre, il nous fait ressentir la haine et le désir de justice d’une victime de cet attentat.
Le livre est « vulgaire » certes mais c’est cette haine qui nous transporte vers le personnage et qui nous aide à comprendre ses peines. Ce livre montre surtout que n’importe quel homme peut commettre toutes les horreurs possibles et imaginables juste par vengeance et haine.
Je le recommande vivement à ceux qui sont prêt à voir le côté le plus sombre de l’Homme.
Arthur
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B. a vu les terroristes tirer, son frère en est mort. Alors lorsqu'il reconnaît l'un d'entre eux, il le suit jusqu'à Calais et découvre qu'il est logé par une femme. Mais que va-t-il pouvoir faire sans appeler la police ?

B. est un personnage d'apparence banal, menant une vie tout à fait normale auquel beaucoup peuvent s'identifier. Il est extrêmement touché par ce qui vient de se passer comme la France entière, mais lui c'est différent, il y était, son frère y est mort. Cet événement le bouleverse et fait de lui un homme désaxé, complètement perdu, déboussolé mais également courageux et par la suite, fou. le fait que l'on ne connaisse pas son prénom entier montre qu'il n'est pas lui même et il ne se retrouve que bien plus tard. C'est tout cela qui m'a touché et ému.[...]
Dans cette histoire, Vincent Villeminot porte un regard très intéressant et juste sur les attentats du 13 novembre, sur les doutes et l'incertitude que nous éprouvions tous quant-aux raisons et but de ces agressions. L'auteur aborde des sujets sensibles avec justesse comme la religion et la liberté d'expression ce qui interpelle et fait réellement réfléchir le lecteur. On retrouve également de la violence dans ce roman, une violence folle et marquante, condamnable mais également compréhensible et peut-être pardonnable, provoquée par ces événements qui ont bouleversé bon nombre de gens. Dans sa folie et sa tristesse, la victime devient bourreau. [...]
La plume de Vincent Villeminot a été pour moi une révélation, j'ai vraiment adoré son style incisif et dur, sans chichis qui va droit au but et peut même parfois choquer. Mais il est parfaitement en accord avec le récit et avec les émotions qu'il transmet.
Retrouver ma chronique entière sur le blog ;)
Lien : https://vivrelireblog.wordpr..
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Un roman sur le terrorisme tout en émotions - celles des victimes... et des autres.
B., comme beaucoup d'autres (d'où l'initiale) touchés de près ou de loin par les attentats, est une "victime collatérale". Rescapé d'une fusillade à l'un des cafés parisiens ce soir du 13 novembre 2015, il est traumatisé d'avoir vu mourir son frère Pierre. Cependant ce ne sont pas ces événements maintes fois évoqués qui intéressent l'auteur : c'est l'après, le ressenti du lendemain.

Peur et culpabilité : tels sont les sentiments de B. à l'hôpital. L'attaque les a pris par surprise alors qu'ils fêtaient l'anniversaire de B. avant le départ de Pierre pour l'Angleterre. Et si Pierre était parti plus tôt, plus tard ? Et pourquoi a-t-il été touché alors que l'autre balle n'a fait qu'effleurer B. ? Autant de questions insupportables qui poussent B. à s'enfuir, incapable d'affronter la réalité, encore moins ses parents.
Entracte : Vincent Villeminot nous plonge dans la multitude de points de vue des gens que B. croise sur son chemin. Incrédulité, horreur, et la peur encore et toujours, font écho au bouleversement de B.
Et voilà que celui-ci tombe sur l'un des tueurs, le suit jusqu'à sa planque. Cette fois c'est la révolte, et même la haine, qui grondent en lui. Transfiguré, B. passe à l'acte, il veut se venger, conscient malgré tout de son incapacité à changer les faits... le récit, construit comme une tragédie en cinq actes, gagne en intensité, en violence, B. expulsant ce noeud de sentiments mêlés en lui dans un profond élan cathartique. le style, saccadé, percutant, assène les mots et les actes. Et toujours ces entractes polyphoniques, sorte de choeur antique approuvant ou condamnant l'attitude du héros, donnant la parole à tous (y compris le défunt)... sauf au terroriste : "Dans la tête d'Abdelkrim, que se passe-t-il à cet instant ? On ne sait pas. C'est un mystère." le pire, certainement.

Enfin B. redevient Benjamin, retrouvant son individualité après avoir été noyé dans la masse des victimes, reprenant ses esprits avant d'aller trop loin et de le regretter. Refusant de devenir un monstre à son tour, il médite sur ces circonstances qui nous transforment, sur le poids des convictions qui mènent parfois l'intolérance, sur la fragilité de cette vie si précieuse, qui "reprend déjà", malgré tout, même s'il faudra du temps ("six jours ou six ans, six siècles") pour supporter ce qu'elle nous a fait subir. Reste l'espoir, l'amour aussi peut-être.

Vous m'auriez demandé mon avis sur ce livre quand je l'ai refermé, je n'aurais pas été aussi enthousiaste. C'est en écrivant cette chronique que je me suis rendue compte de sa portée réflexive. Avec le recul, je comprends mieux tout le travail de l'auteur, porté par l'équipe Sarbacane, pour aboutir à ce texte qui a dû lui demander un investissement personnel et émotionnel intenses, et nécessite une maturité suffisante pour l'apprécier.
Lien : https://www.takalirsa.fr/sam..
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