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EAN : 9782922827835
Mécanique générale (23/05/2017)
3.97/5   32 notes
Résumé :
Une longue canicule, la première bande dessinée d’Anne Villeneuve, met en scène Marie-Hélène, une jeune femme quittant les Îles-de-la-Madeleine pour venir s’installer à Montréal. La jeune fille découvre une nouvelle ville, ses habitants et apprend à vivre avec son déracinement et les démons de son passé.
Œuvre sensible et intimiste, le récit se déroule sur une durée de quelques jours durant lesquels la métropole est plongée dans l’une des plus chaudes canicu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Marie-Hélène quitte les Îles-de-la-Madeleine pour s'installer à Montréal. Sur le bateau qui l'éloigne de son île natale, elle est pleine d'espoir, de joie mais aussi de crainte. Dans cette grande ville inconnue, elle y a trouvé un appartement pas trop éloigné du Conservatoire mais malheureusement proche du viaduc et face à une manifacture. Un lieu bien en-deçà de ce que le propriétaire vantait dans son annonce. Dès les premiers jours, elle se rend compte que le comportement des Montréalais est bien différent des îliens. Un brin naïve et candide, elle devra composer avec. Jusqu'ici habituée au climat rugueux et vif des îles, elle devra aussi s'adapter au climat chaud, voire caniculaire de la capitale et à son côté sombre, d'autant qu'elle a croisé un dangereux criminel dans les rues. Heureusement les liens tissés avec sa vieille voisine et son collègue ainsi que sa rencontre fortuite avec un flic vont l'alléger de sa solitude mais aussi de ses démons du passé...

Pour son premier album graphique, Anne Villeneuve nous entraîne dans les pas de Marie-Hélène, native des Îles-de-la-Madeleine qui va installer ses nouveaux quartiers à Montréal. de disconvenances en déconvenues, la jeune femme va peu à peu s'acclimater à sa nouvelle vie mais aussi à cette période de longue canicule à laquelle elle n'est pas du tout habituée. Ce roman graphique aborde avec sensibilité et douceur divers thèmes tels que l'amitié, l'amour, le déracinement, la solitude, la tendresse, l'entraide... de par leur sincérité, leur véracité et leur humanité, la galerie de personnages se révèle très attachante, de Marie-Hélène à sa vieille voisine qui souffre de solitude en passant par ce policier qui veut assurer sa protection. L'on a envie de découvrir leur part d'ombre ou leurs secrets et l'auteure lève habilement le voile sur chacun. L'on déambule avec plaisir, malgré cette ambiance caniculaire et suffocante, dans les rues de Montréal d'autant que, graphiquement, le trait est souple et les aquarelles empreintes de sensibilité et d'émotions.
Un album à la fois drôle, touchant et intimiste...
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Pris au hasard, à ma bibliothèque, ou peut-être bien le titre qui m'a interpellé, pour lutter un peu contre ce froid qui s'installe... Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Quelle découverte !!!
Marie-Hélène quitte ses Iles natales pour partir vers la grande ville... Ses yeux ont besoin de voir autre chose que le large et cette mer qui l'avale peu à peu... C'est qu'elle lui aura pris beaucoup de choses à cette fragile Marie-Hélène. Seule, elle part... le sable devient le goudron, l'écume devient le smog, le vent devient la canicule... et la solitude reste, les démons aussi... Mais à mesure que le temps se rafraîchit... Marie-Hélène s'ouvre, s'épanouit... Au contact d'une voisine, d'un policier, d'un collègue de travail, elle (re)vit, se construit, s'affranchit...
Un très beau roman graphique qui illustre l'apprentissage de la vie... il m'a retourné et terriblement marqué... j'en ai encore le motton (comme on dit chez moi)
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Voilà une belle histoire riche en émotions! Ce roman graphique est un très beau moment de lecture! Il nous fait plonger dans l'univers d'une jeune femme originaire des Îles-de-la-Madeleine qui quitte celles-ci pour s'établir à Montréal. L'histoire se déroule en été, lors de quelques jours (voire quelques semaines) durant lesquels sévit une canicule. Devant s'adapter à la métropole, la jeune femme fait face à la solitude, à la peur, à un appartement miteux mal situé, à des rencontres parfois belles, parfois moins...

On s'attache rapidement à ce personnage qui se sent seule au monde, mais qui fait tout de même face aux situations et qui réussit malgré elle à attirer l'attention d'une voisine, d'un policier, de clients de bistro du quartier et d'un collègue de travail qui en tombera amoureux. Elle, toutefois, se sent complètement invisible et insignifiante.

En apprenant à travers ses conversations quel est son passé, nous nous attachons encore davantage à Marie. Malgré le propos un peu dramatique, il y a beaucoup d'humour, de sensibilité et de joie dans ce récit. J'ai rigolé plusieurs fois! Et, à la fin, il reste au lecteur une impression d'avoir lu quelque chose d'extraordinairement beau! Une véritable magie a opéré!
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Le décor est primordial dans Une longue canicule. L'une des idées fondatrices du récit est le choc ressenti par Marie-Hélène, la protagoniste, lorsqu'elle quitte les Îles-de-la-Madeleine pour déménager à Montréal. le contraste entre la région et la ville est mis en évidence par la grandeur des cases et le niveau de simplicité du paysage. Les Îles sont évidemment représentées par l'eau, mais aussi par l'étendue du ciel; ces deux éléments occupent presque tout l'espace. Lorsque Marie-Hélène se situe à Montréal, les cases sont significativement plus chargées. On y trouve des bâtiments, des personnes, des objets et beaucoup plus de texte. C'est d'ailleurs à Montréal que l'histoire se déroule; c'est dans cette ville que Marie-Hélène est confrontée à de nouvelles aventures et qu'elle rencontre des gens qui vont changer sa vie. L'environnement est très concret, le médium de la bande dessinée permet à l'autrice d'illustrer fidèlement le décor dans lequel ses personnages évoluent. Cela m'a plu; j'ai reconnu des lieux comme le canal de Lachine et le Monument-National. J'ai aussi apprécié l'attention portée aux détails et à la continuité: les lieux récurrents comme l'appartement de Marie-Hélène sont représentés de façon constante. On y retrouve des éléments de décor spécifiques comme le sofa ou même les lattes du plancher qui permettent de reconnaître facilement l'endroit illustré. Anne Villeneuve maîtrise aussi très bien les ombres et le contraste ce qui distingue les scènes de jour des scènes de nuit. Il est agréable de ne pas avoir à se questionner lors de la lecture.
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Un petit bijou de douceur. Dessins très expressifs et magnifiques. Une très belle immersion dans Montréal. Très représentatif tant au niveau du langage que de la vie de tous les jours. J'en suis encore toute bouleversée. Bravo!
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Des fois, je ferme les yeux, j’écoute le viaduc, les autos. Ça fait un peu comme le bruit de la mer. Pis quand le vent se pogne dans la bâche, ça claque comme la voile d’un voilier.
Pis là, moi, ma p’tite, je fais le plus beau des voyages !
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C'est bizarre, les grandes villes... c'est bourré de monde mais tout le monde voyage dans sa p'tite bulle.
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... mais c’est pas grave. Moi j’ai quelque chose que ben du monde ont pas.

Ça icitte: L’imaginaire !

Pas besoin d’aller courailler ailleurs. Des fois, je ferme les yeux, j’écoute le viaduc, les autos. Ça fait un peu comme le bruit de la mer. Pis quand le vent se pogne dans la bâche, ça claque comme la voile d’un voilier.

Pis là, moi, ma p’tite, je fais le plus beau des voyages!
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J'ai même un triangle de la solitude dans le dos.
C'est le seul endroit que je n'arrive pas à rejoindre ni d'en haut, ni d'en bas. Des fois, j'aimerais ça que quelqu'un me flatte juste là...
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Je ne sais pas… C’est bizarre, les grandes villes. C’est bourré de monde mais, tout le monde voyage dans sa p’tite bulle.
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