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Critique de dcombier


La vie, les vies devrai-je dire, de François Athanase Charette de la Contrie (1763-1796) est passionnante et riche en événements : tour à tour enfant "hérisson" ; officier de marine dans la Royale servant en Amérique, en mer du Nord, en Russie, contre les Barbaresques, et aux côtés des Ottomans ; démissionnaire s'ennuyant et s'occupant de ses terres ; pour finir, chef des insurgés guérilleros de Vendée surnommé « le Roi de la Vendée » fusillé à Nantes.
J'en attendais un récit enlevé.
Hélas le roman est fade. le style plat, le ton monotone, monocorde, l'abus de termes issus du jargon de la marine comme celui de locution en patois vendéen relevant plus de la pédanterie d'un énarque étalant sa culture et affichant sa « vendéité » (pardon pour ce néologisme) que n'étant nécessaires à la bonne compréhension du texte, affadissent ce livre et le rendent par moments ennuyeux et peu clair.
Heureusement la dernière partie est plus enlevée, plus intéressante avec la relation des ultimes combats menés pour le Roi et la Religion.
Philippe de Villiers me doit quand même une revanche !
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