SAS, tome 25 : L'homme de Kabul

L'homme de Kabul c'est Lin Piao, le successeur désigné de Mao mais qui a osé s'opposer à lui et a dû s'enfuir pour ne pas se faire liquider. Officiellement il est mort avec son avion en Mongolie pendant sa fuite. Gérard a modifié l'histoire officielle pour le faire transiter par l'Afghanistan et devenir l'objet de magie noire entre les services afghans, russes, chinois et américains.
Il faut dire qu'à cet époque, 1971, l'Afghanistan est un royaume. Il n'a pas été envahi encore été par les russes, les américains ou les talibans. Non à cette époque la plaie, c'est plutôt les hippies qui viennent faire leur marché car ici est produit le meilleur shit du monde. Par manque d'argent leur voyage se termine souvent ici en prostitution, vol et meurtres. Les voies du peace and love deviennent parfois impénétrables.
Le scénario est bateau, inintéressant et la seule chose que l'on peut tirer de cette platitude c'est une scène d'anthologie avec ce bouzkachi où la dépouille de bouc est remplacée par une jeune hippie allemande et vivante (au début). Mais cela ne parlera qu'aux vrais amateurs de SAS.

Cette aventure en Afghanistan n'est pas la meilleure, c'est certain. Excepté le fait de décrire un royaume montagnard et la fuite d'un officiel chinois, le livre n'apporte pas grand chose, d'autant plus qu'il s'applique à décrire avec force détails des scènes particulièrement cruelles. L'immersion chez les pachtous et les hippies ne me laissera pas un grand souvenir.