La génération deux mille quoi
C’est peut-être un nom maladroit
Mais sans doute, ça correspond
A notre cul entre deux crises
Dans la volonté du possible
L’idéal du bout de la rue.
On fait ce qu'on peut de nos rêves
A l'orée de l'habitude
Et des petits dégâts
Toujours un peu d'air qui s'échappe
On fait ce qu'on peut de nos rêves
Continue le temps des lilas
L'amour, ça se pose où ça veut
Il suffit d'un rien pour le dire
Ce rien qui devine un désir
Souvent d'ailleurs, on ne dit rien
L'éternité dure si peu
Il arriva, l'hurluberlu
Qui convainquit la Terre entière
Que c'était bon pour le corps
Pour persuader le monde
Savoir en faire une vertu
Les marchands suivraient, c'est certain
Et sans se douter que les hommes
S'en empareraient à jamais
Il eut cette incroyable idée
Il inventa le sport
Tu sais
Il paraît qu'on n'a qu'une vie
Mais vrai
Qu'on peut dans une seule vie
Recommencer plusieurs enfances