Pauvre Faidherbe ! Il n'a pas fini de souffrir, celui-là ! Il n'est pas le seul, d'ailleurs.
Le Havre souffre de la canicule, qui semble presque oublié onze ans après. Elle souffre aussi de la présence d'un cinglé qui tire sur les mouettes et les chatons. Il n'est pas le seul, certains normands, au nom du chacun pour soi, n'hésitent pas à abandonner leur animal parce qu'en ces temps de grosses chaleurs, ils coûtent trop cher à entretenir. "C'est humain", dit le commissaire, et je vous laisse savourer l'ironie de cette phrase.
Est-ce l'effet de la chaleur ? L'enquête avance laborieusement, et pourtant, le temps presse, pour sauver l'une des victimes. Pas toujours facile d'être journaliste d'investigation, même pour un journal local. Pas facile non plus de se lancer dans l'art délicat de l'enlèvement et de la menace, quand on est obligé de faire appel à des sous-fifres. On n'est jamais si bien servi que par soi-même, et cela évite les dérapages.
Les livres de
Robert Vincent sont toujours aussi agréables à lire. le dénouement apporte deux surprises de taille, qui donnent envie d'enchaîner avec la lecture du tome suivant,
Les dames mortes.
Lien :
http://deslivresetsharon.wor..