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EAN : 9782020107228
292 pages
Seuil (01/05/1989)
3.38/5   13 notes
Résumé :
La Bresse au début du siècle, royaume de la volaille et du maïs. Jovial, naîf et sensible aux belles filles, le voiturier Placide est "volé" à sa soeur Hortense, qui l'a élevé seule avec dévouement, par l'éclatante et impérieuse Reine, sous l'oeil narquois de Félix, le sage mari d'Hortense. Leurs passions, rivalités, jalousies et vengeances se répercuteront sur leurs enfants, et la narratrice Juliette, institutrice de campagne, en déroule la chronique intimement li... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce livre m'a été prêté par ma maman....
Elle l'a lut, relut et re-relut tellement elle l'aime......
Moi j'ai été franchement déçue !
Habituellement fan des romans du terroir, et encore plus durant ces terribles périodes de guerre....
Dans ce roman, on ne fait que survoler la vie d'une famille de Bresse de la fin du 19ème jusque dans les années 60........ 300 pages pour 60 - 70 ans de vie autant dire qu'on ne rentre pas dans les détails, on a pas le temps de s'attacher aux personnages, à peine le temps de les imaginer..........
Dommage, car cette famille semblait bien attachante et courageuse......
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Juin 1964

La cérémonie m'a fatiguée. Je me sens tout molle, inerte, incapable de me lever pour ouvrir le réfrigérateur ou tourner le bouton du poste de TV. Du reste, qu'ai-je besoin d'images, alors que celles de la journée d'hier se déroulent sans fin dans ma tête ? La pluie, qui rayait interminablement les champs et décourageait l'encensoir du curé. La grosse voiture noire que dérapait sur l'argile détrempée, balançant la couronne barrée d'un ruban violet où brillait "A NOTRE MERE" en majuscules d'argent. Et, derrière elle, le martèlement lent des jambes endeuillées surmontées d'un bouquet de parapluies ; cortège sans regards et sans expressions. Le seul visage dont je me souvienne vraiment -- et même, je m'en souviens si fort que cette image pâlit toutes les autres -- est celui de Reine entrevu le jour d'avant, Reine sur son lit, raide et tannée, un chapelet entre ses mains parcheminées, Reine dont le visage tendu avait retrouvé les angles et les méplats d'une maturité oubliée. Sur ses lèvres pourtant closes semblait errer l'ombre d'un sourire ironique. Elle paraissait prête à fustiger, de l'un de ces traits impitoyables dont elle avait le secret, ces voisins endimanchés en chapeau rond, qui ne l'avaient pas vraiment aimée et feignaient la tristesse en brandissant au-dessus d'elle un rameau de buis trempé dans l'eau bénite.
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Le désir de savoir vient du diable, disait-on autrefois. Va pour le diable. Je souhaite soudain vivre encore, vivre assez pour assister à la naissance d’un monde différent, dont je sais bien qu’il ne se construira pas sur de la nostalgie.
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Mon père m’avait appris à réfléchir, à construire mon opinion personnelle en respectant celle des autres : dans cet effort résidait pour lui la dignité.
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