Maxime s'installe dans un petit hôtel d'une ville de province. Il en ouvre l'annuaire et y trouve le nom d'Emma. Il lui écrit une première fois et propose d'entamer une correspondance en déposant régulièrement leurs courriers respectifs dans un bar. Après plusieurs jours de réflexion, Emma décide de répondre et c'est ainsi que débutent ces échanges postaux entre deux « inconnus ».
Ce beau roman surprend, capte notre attention et aiguise notre curiosité. Au fil d'une très belle écriture, le sujet s'intensifie, devient plus profond et dépasse rapidement le cadre d'un simple lien épistolaire.
Comme le dit Emma, ce texte nous explique le « choix de l'intranquilité », du risque de la rencontre. Peu à peu, il dévie sur les drames qui déchirent à la fois un couple et toute une existence et évoque le chemin de la reconstruction. Enfin, il nous dit la force de recommencer, parfois là où tout s'est arrêté et la volonté de vivre malgré tout, tout simplement.
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« En revanche, si vous choisissez un jour de cesser de me lire, je respecterai votre choix. J’arrêterai alors de vous écrire. »
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Entretien avec Gilles Vincent, lauréat du Prix Cezam Inter CE 2014 avec Beso de la muerte, publié chez Jigal