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EAN : 9782277237396
316 pages
J'ai lu (04/01/1999)
3.38/5   8 notes
Résumé :
En ce temps-là, la Vendée fournissait des bataillons d'enfants au séminaire. Et les prêtres recruteurs faisaient l'éloge des "familles nombreuses".

François Devineau, l'aîné des garçons d'une famille de paysans de La Rabatelière, fut ordonné prêtre le dimanche 28 juin 1953. Bien sûr, son comportement avait suscité quelque inquiétude chez ses maîtres. Non sans raison.

Quand devenu vicaire, il s'enfonça dans le péché, le curé sortit son ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Critique à " chaud " sur ce roman d'Yves Viollier dont j'ai lu plusieurs romans .Une histoire un peu convenue ,un sujet un peu trop " ressassé" aussi; l ' histoire de ce gamin vendéen qui a neuf ans dit comme son " copain" lors de la visite du prêtre recruteur à l'école : --Quand je serai grand,je serai prêtre. Et il le fut après beaucoup d'abnégation car il ne reprendra pas la ferme et devra travailler " d'arrache-pied" pour combler son retard en grec et latin!! Mais les prêtres sont des hommes et la rencontre de Monique va faire vaciller ses convictions et la route le menant à Dieu sera pleine d'embûches.Un roman terroir ,un roman détente, mais j'avais de loin préféré de cet écrivain: la mère . ⭐⭐⭐
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"Par un si long détour" d'Yves Viollier (244p)
Ed. Robert Laffont

Bonjour les fous de lectures ....

Pour une fois, je vous présente un roman de terroir ( trouvé dans une boite à lire ostendaise ).
Voici une plongée dans la Vendée des années d'après-guerre.

Jean est fils de famille nombreuse et, en tant que l'aîné des fils, est tout naturellement destiné à reprendre l'exploitation familiale.
Mais en ce temps là, en Vendée , il était fréquent que les familles envoient un de leurs enfants au petit séminaire.
Jean n'y sera pas contraint, il y entre de son plein gré.
Mais le destin met sur sa route Monique, une jeune fille mère qu'il prend sous son aile ( et plus ).
Commence pour Jean une période de tourment où il est tiraillé entre son amour pour Monique et l'appel de la religion....
Après quelques péripéties, Jean finira par trouver son équilibre et tout est bien qui finit bien !!!!!!!!!!!

Sans aller jusqu'au téléfilm " Les oiseaux se cachent pour mourir", on n'en est pas loin .

On lit .. on ne s'ennuie pas ... mais voilà .. on lit une histoire un peu ( beaucoup ) convenue, remplie de clichés.
Il est intéressant de découvrir la vie régionale de l'époque mais l'histoire en elle-même ne casse pas trois pattes à un canard même si c'est bien écrit.

Il a st noté que l'auteur n'en est pas à son coup d'essai et a plus d'une vingtaine de livres à son actif et reçu de nombreux prix régionaux
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Une plongée dans la Vendée profonde du milieu du siècle dernier ( années 50 ) . François est l'aîné des garçons Devineau , famille de paysans catholiques fidèles et farouches depuis la nuit des temps .
Ils gardent religieusement au-dessus de la cheminée la fourche retournée de l'ancètre qui se battit contre les bleus pendant le génocide .
François a la vocation depuis sa plus tendre enfance . Il entre donc au séminaire et est ordonné prêtre . Il devient vicaire de la paroisse de Montorgueil où il s'occupe particulièrement des mouvements de jeunesse de l'action catholique . Malheureusement , il tombe amoureux de Monique , une fille-mère abandonnée qu'il était censé remettre sur le droit chemin . Il finit même par lui faire un enfant : nous sommes au temps d'avant la pillule !
Tout le livre raconte ses tribulations , son déplacement en Charente , l'évêché craignant le scandale , ses essais de vie monastique pour tenter d'oublier son amour et finalement son retour vers sa "famille" . Après " un si long détour " , François abandonne définitivement la vie religieuse pour se marier et se reconvertir dans une vie civile sans doute mieux adaptée .
Nous sommes devant une aventure sentimentalo-mystique plus du niveau des romans de gare que de ceux de Bernanos , Mauriac ou Cesbron . le thème du curé défroqué a tellement été traité dans la littérature qu'il en est devenu complètement éculé . Il aurait fallu le renouveler ou le présenter différemment et il n'en est rien , on a une impression de déjà vu . Un simple bouquin bien écrit et facile à lire , on ne peut pas retirer cela à Viollier, bien sûr .
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le père directeur s'était retiré, dos au mur,il laissait le père superieur mener l'interrogatoire. Le père supérieur posa sa barrette sur le bureau,et s'assit dans le fauteuil Voltaire au velours grenat généralement offert aux visiteurs.Une giboulée de printemps cinglait la vitre de gouttes piquantes comme du grésil.
--Tu veux partir? demanda-t-il doucement
François murmura:
--Non,mon père.
Le père supérieur soupira, prit à témoin le père directeur.
--C'est parce que tu veux passer le bac?
--Non,mon père.
Mais alors,pourquoi te caches-tu pour lire ces saletés interdites au séminaire ? Qu'est-ce que tu as donc dans la caboche? Je te préférais quand tu avais choisi une autre façon de te distinguer,François Devineau !
Le père supérieur promena la main sur son crâne pointu et chauve et,le coude appuyé sur le coin du bureau ,le menton dans le creux de la main,il réfléchit à haute voix.
--Écoute,je veux bien te garder encore parmi nous,puisque tu en manifestes le désir. Mais tiens -le toi pour dit: ce sera ta dernière chance!( page 122).
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René a opiné du chef.Monique ne pouvait s'empêcher de se rappeler,à travers ces deux gros hommes larmoyants et rougeauds, la figure de ceux qui étaient venus l'embarquer dans la traction à Collioure ,au petit matin.( page 244)
L'Epinay, avril 1991-mars 1992.
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... le pays l'appelait Galoche. N'avait-l pas imaginé un jour, [ ... ] de se moquer de l'arrogance des commerçants de Saint-Fulgent, le chef lieu du canton ?
Il avait profité d'un matin de marché et de l'affluence pour venir faire le tour de leurs boutiques.
Il était en sabots, ainsi qu'à l'habitude, mais au lieu d'y avoir glissé de la paille, il les avait matelassés de billets des banque.
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En ce mois de mai 1933,il y avait encore un Jacques Devineau à la Devinière, le grand-père ,mais tout le monde dans le pays l'appelait Galoche.
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François Davineau curé puis marié
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Vidéo de Yves Viollier
Soixante-dix ans après, Simon revient sur les traces de sa jeunesse, dans ce camp où il a été déporté. Sa femme l'accompagne… Formidable roman sur l'engagement et la résilience, le nouveau livre d'Yves Viollier est aussi une histoire d'amour à l'automne de la vie.
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