Des mots en bouche...
Lorsque je lis du
Virelles, j'ai l'impression de manger une friandise dont je peux ressentir le goût sur mes papilles. Une sensation que je n'avais jamais eue auparavant et qui m'émerveille à chaque lecture d'un roman de
Patrick Virelles (jusqu'ici, dans l'ordre, le
Bestiaire impertinent illustré par
Alain Regnier,
Peau de Vélin et enfin
Les grilles du Parc Monceau).
Le plaisir que prend
Virelles à jouer avec les mots et à les manipuler est contagieux: ce n'est pas tant l'intrigue qui m'a fait tourner les pages, mais plutôt l'envie de lire de nouvelles phrases, de nouveaux paragraphes, et maintenant un nouveau roman!
Bref, pour en revenir au Grilles du Parc Monceau, un grand moment de lecture, et une fantastique découverte pour tous les amoureux de la langue française...