Son premier recueil poétique, les
Bucoliques, met en scène des bergers qui devisent, échangeant leurs idées, et faisant part de leurs états d'âme.
Voilà qui permet à
Virgile de chanter son amour pour la nature qui est à la fois une source de nostalgie et d'épanouissement. Mais c'est également, pour lui, l'occasion d'exprimer son désarroi face aux troubles civils de l'époque.
Les
Géorgiques conservent le décor campagnard. Ce poème a, contrairement au recueil les
Bucoliques, un aspect didactique. L'auteur décrit les travaux de la terre en dégageant leurs techniques, et surtout, en vantant leurs charmes méconnus.
En donnant en exemple aux citadins la vie champêtre dont il loue la simplicité et le caractère sain,
Virgile apporte, en quelque sorte, sa contribution à la politique de l'époque !
Mais il ne s'abaisse pas à une sorte de propagande simpliste.
Les
Géorgiques sont comme un hymne aux valeurs essentielles, un grand chant de la beauté et de la grandeur de la nature. Cet effort que fait le poète pour s'élever au-dessus des contingences se manifeste encore de façon plus nette dans son oeuvre maîtresse,
L'Enéide, épopée à la gloire du peuple romain.