Les intros sont en couleurs alors que le reste de l'album est en noir et blanc, c'est une des caractéristiques de cette série, ça donne le ton, le noir et blanc est là pour donner un aspect simple et cheap à cette série, une manière de dire, on est pas là pour que ça face joli, on sait vous en mettre plein la gueule, même sans couleurs, vous allez voir. Les auteurs toisent leur lecteurs, comme leur personnages passent leur temps à se toiser entre eux, allez, chiche, de l'esbrouffe vous allez en avoir, parce que ça, on sait faire :
Une scène en couleur, un accident minier, sous terre, avec des grosses machines, des outillages modernes et hop, on se retrouve dans une scène médiévale en noir et blanc, avec un chevalier en armure et une forteresse de pierre, l'enchainement est brusque et ça met d'emblée une tension énorme dans cette histoire, et le mélange des genres est cultivé avec talent par l'imagination débridée du trio d'auteurs. le graphisme est toujours ultra dynamique, les angles de vues, les cadrages nous plongent dans l'action, on est remué, secoué, le trait est très juste, jamais la moindre raideur inhérente à ce genre de scénario, au contraire, comment parviennent-ils à mettre tant d'élégance dans des scènes de bastons si brutales.
Ils nous avaient laissé sur un véritable choc à la fin du tome 6, avec la mort d'un personnage majeur, et nous voilà envoyé dix ans plus tard, un véritable purgatoire, que s'est-il passé pendant tout ce temps ? Ce qu'on sait, c'est qu'Aldana l'a vraiment passé au purgatoire dans les geôles de la vallée des rois.
Et puis on va être servi en bastons, en rebondissements incroyables, plus c'est gros mieux c'est ! Toujours dans l'outrance, avec un art cultivé de l'ellipse, et même si parfois les traits sont parfois un peu trop appuyés, comme la relation entre Gregorio et les prostituées, encore une fois, j'ai tout aimé, jusqu'à la dernière image, encore une grosse claque !
Commenter  J’apprécie         170
La vallée des rois se pare de murailles, les habitants ont peur que "les démons de l'autre côté ne viennent". Personne n'a oublié le triste épisode qui a fait disparaitre tragiquement Marianne Velba et le petit Adrian, victime dit-on de Richard Aldana qui venait de l'autre coté du rift. Mais la vérité c'est que Marianne a été tué par le général de la garde royal, qu'Adrian a disparu dans un gouffre et que Richard a été jeté au cachot sans autre forme de procès. Mais ça c'était il y a 10 ans... le champion de boxe s'échappe aidé par ses concurrents d'hier et Adrian refait surface dans une zone minière de l'autre coté.
Nouveau tome de Lastman avec une ambiance un peu plus soft que certains tomes. Moins de personnages déglingués et de situations loufoques. Nous avons un R.Aldana qui s'échappe de prison et part en quête du petit Adrian (qui n'est plus si petit que ça avec 10 ans de plus...)
Retrouvailles pour la fin du tome, j'en dit pas plus la dessus surtout que les auteurs en laissent largement pour le tome 8.
D'autres personnages que nous voyions de temps à autre dans les tomes précédents font un peu de sang frais notamment Gregorio et Elorna qui visitent "l'autre coté" pour la première fois.
Il y a bien quelques bagarres mais pour le moment ce n'est plus du tout le thème central de ce tome.
Pas de révélations pour le moment. Les auteurs savent les donner au compte-gouttes.
Bref un tome bien dynamique et clair qui se lit avec facilité et plaisir. Une série à poursuivre, dans un style de manga français bien particulier!
Commenter  J’apprécie         80
Ce tome 7 avait été un peu dévoilé à la fin du tome 6, où Richard Aldana s'était évadé. On a donc le branle-bas de combat dans la Vallée des Rois, où la Garde Royale est mobilisée le long du Mur qui sépare le Royaume de l'Ether. Car la Vallée des Rois est sous la coupe de Virgil, tyran implacable, fou et violent (caractéristiques idoines pour un tyran). La Vallée est devenue un état martial, où il ne fait pas bon discuter les ordres des plus puissants...
Du côté de Gregorio et d'Elorna, tous deux membres de la Garde, tout va pour le mieux ou presque. Les préparatifs de mariage filent bon train et avec cela la traditionnelle implication de la mère du marié et les tensions entre les tourtereaux.
Aldana hirsute et barbu est recueilli par Maître Jansen, tombé en disgrâce, et retrouve Madame Sakova, l'ex-maîtresse de Cudna, répudiée elle aussi. Aldana est fort diminué ainsi que l'on pourra s'en rendre compte dans les rares combats menés pour faire le mur. Les trois comères de circonstance vont quitter la Vallée des Rois à bord d'une navette.
Elorna et Gregorio vont tout faire pour les rattraper, y compris les traquer dans le monde technologique. Les voilà à Nillipolis, guidés par quelques vieilles putes, un robot sexuel et un shérif alcoolique et bedonnant (décidément, voilà une critique placée sous le signe du pléonasme).
Bien sûr, faire évader Aldana n'est pas fortuit. Madama Sakova a récupéré une vidéo d'Adrian combattant dans un bar, dans une cité ouvrière où on extrait le gaz d'Ethérium, principal source de carburant. Par ailleurs, Elorna tombe sous la coupe d'un proxénète, attiré par ses courbes et la virginité qui se paie une fortune dans les bordels de luxe de Nillipolis.
Au final, un tome plaisant, moins violent et avec peu de tension, que l'on qualifiera de transition, mais qui rebat les cartes et place adéquatement les pions pour la suite.
Côté dessin, c'est plus construit, moins brouillon, les décors sont travaillés (notamment le Mur), c'est plus complexe. Je réitère cependant mon habituel commentaire sur le noir et blanc. Les première pages en couleur donnent vraiment bien et je suis toujours un peu déçu quand le noir et blanc s'installe.
Commenter  J’apprécie         10
Ce septième tome ouvre le second cycle de la série Lastman. L'histoire se passe 10 ans après les tragiques événements. Pendant que le seigneur Cudna prend de plus plus de pouvoir dans la vallée des rois, Aldana en profite pour s'évader. Il échoue étonnamment chez maître Janssens qui vit désormais à l'écart de la cité. Il y retrouve Sakova qui lui fait une révélation qui va le motiver à retraverser la frontière de l'Ether et découvrir un monde qui a bien changé !
Après un premier cycle dantesque, les auteurs vont-ils pouvoir garder le rythme ? Difficile à dire avec ce tome de transition qui pour le moment n'apporte que très peu hormis de relancer la série. Pour l'instant je ne trouve pas cette prolongation nécessaire, on verra ce que cela donnera pour la suite.
Point positif, on va découvrir enfin plus amplement Elorna Morgan, la fille de l'assassin de Marianne. Un personnage prometteur mais dont on se doute bien avec qui elle va finir.
Point négatif, sans jouer la grenouille de bénitier, le graveleux est de retour, inutile car cela n'apporte rien au scénario et c'est franchement déplacé.
Commenter  J’apprécie         30
Belle et sombre suite aux aventures batailleuses de Lastman.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Lastman reste donc la série à suivre absolument (prochaine sortie en janvier 2016...), un très agréable mélange de franco-belge, de comics et de manga !
Lire la critique sur le site : Sceneario
On retrouve les ingrédients qui font le succès de cette saga, des rebondissements, des surprises, des personnages excentriques, de la bonne bagarre, et des répliques qui fusent à tout va.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Un seul mot, "foncez" si vous ne l’avais pas déjà fait sur cette série phare du neuvième art.
Lire la critique sur le site : Bedeo
-Père! Quand j'étais enfant, vous m'aviez dit que la frontière d'éther était l'endroit où les âmes des grands guerriers trouvaient le repos... Vous vous en souvenez? Depuis quelques temps, dès que je m'approche de la frontière, je les entends... des milliers, des millions de cris... Ils hurlent de colère... et de tristesse. Peut être que ces démons parviendront à traverser cette muraille de pierre mais ils ne franchiront jamais la garde royale... Je vous en fait le serment mon général!
[Elorna] : Vous connaissez Richard Aldana ?
[Le flic] : Bah... on s'est croisés y'a un bail. Il partait s'installer avec sa petite famille à la cambrousse... une belle nana blonde et son p'tit chiard... C'était quoi son p'tit nom, déjà ? Ah ouais ! Micheline Velcro et le petit Antoine !
[Elorna] : Adrian et Marianne Velba
[Le flic] : Voilà, c'est ça !
- Madame, je suis un soldat de la garde royale, je sers le roi. Alors veuillez me pardonner si je n'ai pas le temps de choisir la couleur des serviettes.
[Aldana] : Hep, l'ami... j'ai éclaté tous tes fayots. Si tu peux relancer une fournée, je suis preneur !
[Jansen] : C'était ma réserve pour l'hiver. Je vous avais dit d'en laisser.
[Aldana] : Hey ! Je viens de sortir d'un régime croûton de dix piges, j'ai la dalle, mec !
p.39.
Votre peuple se meurt… Et vous demandez encore plus de sacrifices ? C’est impossible !
La philosophe Claire Marin et le chorégraphe Angelin Preljocaj sont la marraine et le parrain de la 8e édition des Nuits de la lecture sur le thème du corps.
Claire Marin développe une pensée du sensible et interroge la notion d'identité à travers les épreuves existentielles que nous traversons au cours d'une vie : naissance et deuil, maladie et accident, rencontre et séparation amoureuse, rupture et découverte… qu'elle analyse comme les moments-clés de transformation de soi. Elle est notamment l'auteure de « Hors de moi » (Allia, 2018), « Rupture(s) » (L'Observatoire, 2019), « Mon corps est-il bien à moi ? » (Gallimard Jeunesse, 2020) ou encore « Être à sa place » (L'Observatoire, 2022).
Angelin Preljocaj a chorégraphié 58 pièces depuis le début de sa carrière. Multi-récompensé, il a reçu de nombreux prix dont le « Grand Prix National de la danse » (1992) et « Les Victoires de la musique » (1997). Son premier long-métrage, « Polina, danser sa vie », réalisé avec Valérie Müller et adapté de la bande dessinée de Bastien Vivès, est sorti en salle en novembre 2016. En avril 2019, il a été nommé à l'Académie des Beaux-Arts dans la nouvelle section chorégraphie.
Suivez le CNL sur son site et les réseaux sociaux :
Site officiel : www.centrenationaldulivre.fr
Facebook : Centre national du livre
Twitter : @LeCNL
Instagram : le_cnl
Linkedin : Centre national du livre
+ Lire la suite