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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Polina est une petite fille maigrichonne aux oreilles décollées. Elle passe un concours de danse pour intégrer la prestigieuse académie Boltanski. Celui-ci, un imposant barbu aux épaules de déménageur étire une de ses jambes à la verticale en grognant qu'elle n'est pas assez souple. Polina est très déçue, elle pleurniche dans les bras de sa maman. Mais finalement, vous ne devinerez jamais ! Eh bien si ! Elle va être prise ! Et ça va être dur...
La B.D est noir et blanc, rehaussée de gris, les corps sont bien dessinés. Tout cela est clair, appliqué, sans surprise comme le scénario.
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Polina Oulinov a 6 ans quand elle passe l'audition de la prestigieuse académie de danse Bojinski. Au fil des pages, sous la houlette du professeur et mentor Bojinski, on la voit grandir, travailler, progresser, jusqu'à devenir une chorégraphe reconnue. Pour la petite ballerine russe, il y aura des découragements, des choix difficiles à faire mais aussi de belles rencontres et des moments de gloire.
Une plongée intéressante dans l'univers de la danse, joliment rendue par le graphisme tonique, tout en noir et blanc de Bastien Vives.
Une belle découverte.
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Que penser de cette lecture ? J'ai bien aimé le dessin : je ne sais pas pourquoi. Cette représentation souvent simplifiée des corps des danseurs m'a parfois un peu déroutée, mais en même temps je crois que trop de détails auraient "cassé" l'impression de grâce qu'on peut avoir face à un ballet.
Par contre j'ai moins aimé le récit en lui même. L'absence des parents (ou presque) alors que l'histoire commence quand Polina a 6 ans. L'absence d'explication : pourquoi par exemple sa sélection dans l'école tout du début du livre lui est annoncée plus tôt… des petits détails qui n'avaient pas forcément besoin d'être là pour donner du sens, mais qui du fait de leur présence auraient nécessité d'autres explications que je n'ai pas trouvé.
C'était intéressant : une plongée dans un monde particulier, un peu à part.
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Bastien Vivès est incontestablement doué, extrêmement doué. Sa façon de découper ses scénarios, son dessin allusif, ses cadrages. Tout force le respect. Polina en est l'illustration la plus aboutie à mon sens.
Il nous entraîne sur les pas de cette jeune fille qui va devenir un prodige de la danse au prix de travail et de sacrifices. Ce personnage, esquissé fluide et léger comme un pas de danse, une petite tâche noire en guise de nez, on la suit à travers ses questionnements, ses doutes. Les cadrages ici sont particulièrement beaux. Un très bel album certainement…
Et pourtant… A chaque lecture d'un album de ce jeune auteur, j'ai toujours ressenti une réticence, une distance. Quelques mois après la lecture de Polina, je crois en comprendre enfin la raison, avoir saisi ce qui donnait à cette lecture un goût d'inachevé. Tout y est trop parfait, trop lisse, à un point tel que les stéréotypes ne sont pas loin. Toutefois, et c'est là où c'est le plus troublant, c'est la maîtrise de l'art de l'ellipse, si merveilleusement mise en oeuvre qui aboutit à un tel résultat. L'allusif est tellement systématique que l'histoire en perd sa profondeur, que la narration perd son épaisseur, sa densité dans laquelle l'imagination du lecteur peut s'engouffrer, s'y perdre, rêver. Ainsi, l'alliance de personnages stéréotypés et de l'ellipse narrative rend l'album impénétrable à l'imagination du lecteur. L'oeuvre, certes belle, maîtrisée est comme fermée.
Alors oui, Bastien Vivès est un jeune auteur prodige. Il écrit et dessine merveilleusement bien. de beaux objets, sans faille, de ceux que l'on admire pas que l'on porte en soi.
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Russie, dans les années quatre-vingt-dix. Polina entre à l'académie Bojinski. Toutefois, ce n'est pas la formation d'une ballerine que nous suivons mais sa carrière. Par l'ellipse, Bastien Vivès se concentre sur l'après car tous les petits rats ne deviennent pas étoiles.

Suivre le parcours de cette jeune fille avec ses doutes et ses déboires, ses peines et ses prises de risque est intéressant. Il ne faut pas oublier que la fulgurance d'une carrière sportive oblige à prendre des décisions essentielles à un très jeune âge et ce sont ces décisions qui façonnent la femme parallèlement à la danseuse sous nos yeux.

En revanche, je suis beaucoup plus dubitative quant au dessin, un trait noir épais, rapide et grossier qui confère une sensation de lourdeur en contradiction avec le caractère aérien de la danse. Était-il indispensable d'opposer à la grâce de l'art des visages ingrats aux traits simiesques ? Aucune idée…

Malgré un ressenti en demi-teinte, je remercie donc l'Institut français pour la mise à disposition de ce livre. Pour aller plus loin : n'hésitez pas à visionner le film « Polina, danser sa vie » qui est une adaptation de ce roman graphique.
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Cet album est beau. Il fait de l'effet, avec sa couverture magistrale, ses traits racés, la sobriété du dessin en noir et blanc, et son épaisseur. Rien que pour ça, j'aimerais pouvoir aimer l'histoire de Polina. Malheureusement, il faut bien l'avouer, ces critères ne font pas tout. Au-delà des aspects très engageants de l'album, l'enthousiasme n'a pas suivi. J'ai trouvé une histoire intéressante mais à la progression et au dénouement convenus ; un personnage que l'on suit de l'enfance jusqu'à l'âge adulte et que l'on croît connaître, mais auquel je n'ai pas réussi à m'attacher une seconde.



Polina fait ses premiers pas dans l'univers de la danse classique à l'âge de six ans. Portant déjà en elle les germes de sa gloire future, elle passera sa jeunesse à l'école de danse puis au théâtre.



Rapidement, Bastien Vivès aborde les questions essentielles de l'amitié puis de l'amour, comme des passages obligés qu'il faut bien se coltiner pour donner un semblant de réalisme à l'histoire d'une adolescente. Tout ceci cache la véritable ambition poursuivie par l'auteur : montrer l'accomplissement de la destinée d'une artiste dans le milieu dans lequel elle excelle.
On trouve ici les thèmes et les questions que l'on retrouve partout où le sujet est traité : faut-il suivre son coeur ou sa raison lorsqu'il est question de mettre en jeu sa carrière ? Faut-il s'engager sur des chemins balisés ou tenter de révolutionner d'anciennes conceptions ? Peut-on sacrifier ses amours et ses amis à l'exercice de son art ? le bonheur se trouve-t-il dans la réussite professionnelle et artistique ?



Finalement, on nous plonge Polina dans le milieu de la danse classique, mais n'importe quel autre domaine aurait pu convenir : la musique, le dessin, la boxe, la natation… Ce n'est pas plus mal et cela évite de se taper les écueils habituels des oeuvres qui abordent le domaine du ballet. Ici, les questions du surmenage physique, des douleurs corporelles et des règles propres au monde de la danse sont survolées. Bastien Vivès dessine une ou deux cases à ce sujet pour se donner bonne conscience et retourne aussitôt aux questions qui l'intéressent le plus. On devine que Polina le représente dans ses interrogations artistiques les plus personnelles, et peut-être est-ce pour cette raison que l'évolution de l'héroïne ainsi que l'aboutissement de sa carrière sont-ils si convenus ? Cherchant à se rassurer, Bastien Vivès offre à son lecteur une histoire secouée par quelques petits soubresauts dramatiques qui justifient l'épaisseur de l'album. Mais en tournant la dernière page, Polina disparaît dans des souvenirs vagues et confus.


Lien : http://colimasson.over-blog...
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Polina est un roman graphique tout en bichromie où les couleurs grises dominent. L'auteur s'étant inspiré de la danseuse Polina Semionova, j'étais ravie de l'acquérir et la couverture me plaisait beaucoup.

En réalité, le personnage fictif de Polina et la danseuse du Staatsballett de Berlin, n'ont en commun que le prénom, la façon de se mouvoir (qui a inspiré le dessinateur) et le fait d'avoir poursuivi leur carrière en Allemagne. La volonté de l'auteur n'était en aucun cas d'en faire un livre à portée biographique.

Dans cet ouvrage, Polina Oulinov, âgée de six ans, est sélectionnée pour entrer dans une prestigieuse école de danse dirigée par un grand maître de ballet nommé Nikita Bojinski. L'histoire se concentre sur leur relation maître-élève teintée d'autorité et de soumission et sur le parcours de cette jeune danseuse russe en devenir.

Bastien Vivès nous invite dans les tourments traversés lors du passage à l'âge adulte et à suivre l'émancipation artistique et personnelle du personnage qui se traduit notamment par son départ en Allemagne.

Finalement, je n'ai pas vraiment été convaincue, tant par l'esthétique que par le fond, que j'ai trouvé un peu monotones (même si ce ressenti est très personnel).

Ce livre a fait l'objet d'une adaptation cinématographique par le chorégraphe Angelin Preljocaj.
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Reçu à un Noël il y a quelques années, je voulais lire cette histoire car je fais de la danse classique, et on trouve difficilement des livres réalistes dans ce domaine... !
Je n'ai pas beaucoup de souvenirs (*ne pas chercher pourquoi je fais une critique dessus alors*) à part le fait que j'avais bien aimé ! C'était la première fois que je voyais ce style d'illustrations ; pas forcément ce que je préfère, mais c'était sympa à découvrir ^^
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Polina est une jeune personne fragile et attachante, une jeune danseuse qui mène ses choix avec grâce et intensité. Danseuse dans l'âme, elle assume ses choix artistiques et sentimentaux en parcourant son destin avec légèreté.



Les dessins épousent parfaitement la finesse des corps et des mouvements. Les traits en noir et blanc laissent filer parmi les interstices le désarroi, la souffrance, mais aussi la beauté et la passion de ces jeunes artistes.
Lien : http://lecturissime.over-blo..
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Une lecture touchante d'une composition séduisante où le rapport maître - élève nous porte, se supporte.
Une relation qui va servir de fil conducteur de la trajectoire particulière d'une ballerine. L'inflexibilité de l'apprentissage de Polina donnant lieu, à l'explosion de son identité et d'un style personnel et remarqué.

Usant du gris et du noir, l'auteur réussit à retranscrire l'effort et la douleur de cet art de la danse classique, contemporaine. Un art visuel où le charme des corps souples et sensuels sont mis en valeur par le dessin de Bastien Vivès faisant ainsi ressortir l'émotion et toutes sortes de sentiments; de l'amour à la haine, en passant par la passivité !

Lien : http://alamagie-des-yeux-dol..
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