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EAN : 9782812608483
295 pages
Editions du Rouergue (11/03/2015)
3.33/5   21 notes
Résumé :
Pâques s'annonce mal pour le lieutenant Sauvage. Voilà qu'on découvre un macchabée raide comme un col amidonné, avec une ruche sur la tête. Ce que Sauvage ignore encore, c'est que les abeilles sont sur le point d'attaquer. Et lorsque les soldates se fâchent, c'est comme si elles déclaraient la Troisième Guerre mondiale... En lâchant en pleine nature un serial-killer d’apiculteurs, Élisa Vix pique au vif son héros policier. Il ne va pas tarder à découvrir que la soci... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
La campagne Aisnoise autour de Soisson et près du Chemin des Dames où le calme est revenu depuis 1917, possède un charme bucolique avec ses douces vagues jaunes de colza sous un ciel d'azur dans lequel on peut observer la danse butineuse des abeilles...

Ce n'est pas l'avis du lieutenant Thierry Sauvage depuis qu'il doit enquêter sur la mort d'un vieux apiculteur d'origine algérienne... étouffé par une ruche lui ayant été enfoncé sur le crâne.
Sauvage n'étant guère, lui, étouffé par l'ardeur, pense pouvoir rapidement conclure à un suicide. Mais le dynamisme tout walkyrien de sa blonde et opulente co-équipière Joana... et un tracteur déboulant à toute blinde d'un chemin... l'obligent à admettre qu'il y a un tueur caché dans le colza !
Quand ce dernier se livre à une deuxième mise-à-mort apicole macabre sur un autre apiculteur, les deux enquêteurs aux caractères si opposés et professionnellement complémentaires, se demandent si quelqu'un ne cherche pas à massacrer les faux-bourdons.

Je ne vais pas vous raconter si leurs réflexions sont fondées, ni ce qu'est un "faux-bourdon". Si vous ne le savez pas déjà, ce petit polar vous l'apprend ainsi que d'autres réalités bien intéressantes sur l'apiculture : sur les abeilles et leurs demeures, mais aussi comment utiliser ces hyménopteres pour une tuerie sans faille (insecticides et pesticides compris).

Si les moeurs de ces bourdonnantes sont parfois énigmatiques, celles des humains le sont non moins !
Sauvage est un piètre père, papillonnant d'une famille décomposée à une autre déjà recomposée et qui en tant que "vrai" homme arrive (presque) à ériger l'égocentrisme en culte. Rien d'étonnant alors qu'il essaie de mettre en garde la très indépendante et franche Joana, qui a l'intention de sauter pieds joints dans la fumeuse, euh, pardon, fameuse institution qu'est le mariage.

L'amour et le désamour, les relations entre femmes et hommes, loin de la vie sociale des abeilles (...quoi que...) sont donc tout autant au centre de ce roman que l'enquête qui se terminera avec quelques (gros) coups de théâtre... qui ne détonnent finalement pas dans cette histoire "légère", divertissante, entre drames de la vie et vaudeville.
Et les dialogues savoureux entre les différents protagonistes se gouttent comme un bon miel : au naturel !

Je remercie Babelio et les éditions Rouergue-Noir pour ce goûteux mélange entre sucre et venin.


(Thierry Sauvage est un personnage récurrent dans les polars d'Élisa Vix, mais ce livre peut se lire indépendamment des autres.
Il paraît qu'on peut voir le lieutenant dans une série télévisuelle sur France 2, or, ayant depuis longtemps balancé la télé à sa juste place (la déchetterie), je ne peux pas le confirmer)
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La campagne picarde, pas loin du célèbre Chemin des Dames.
C'est le printemps, les champs de colza sont jaunes, des agriculteurs et leurs pesticides polluent, des hyménoptères meurent et des apiculteurs sont assassinés.
Deux enquêteurs de Soissons : Thierry Sauvage, le quadra désabusé égoïste, et sa coéquipière de choc, Joana, à la veille de son mariage.

J'ai découvert Elisa Vix avec 'Elle le gibier', bouleversant roman noir social.
Ce polar est beaucoup plus classique. Il rappelle les (vieilles) intrigues rurales de Pierre Magnan. La trame est assez convenue, l'auteur nous balade un peu et abandonne quelques pistes en frustrant le lecteur. .
On s'ennuierait presque s'il n'y avait pas son style vif, son humour et quelques anecdotes sur les abeilles et autres hyménoptères - à mettre éventuellement en parallèle avec les vies conjugales compliquées de ces humains.
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En Picardie, un homme âgé est retrouvé raide mort dans son cabanon, avec, sur la tête, une de ses ruches en guise de couvre-chef. Voilà le départ d'une intrigue pour le moins originale. L'argent qu'il possède chez lui n'a pas disparu. L'enquêteur Thierry Sauvage, préoccupé par sa garde d'enfant, penche rapidement pour un suicide. Sa collègue Joana, qui doit se marier le weekend suivant, n'y croit pas. L'avenir lui donnera raison, car une deuxième mort suspect intervient sur un autre apiculteur de la région.
Un bouquin qui démarre fort, avec un duo d'enquêteurs qui fonctionne bien et qui passe son temps à se mettre en boite. Tous les opposent : homme et femme, séparé et future mariée, dilettant et fonceuse ... C'est vrai que c'est souvent comme ça, dans les bouquins ou au ciné, on a quasi tout le temps deux personnes diamétralement opposées. Au tournant du livre, il y a bien quelques longueurs mais elles sont gommées par l'enthousiasme que met Elisa Vix à faire vivre ses personnages et à nous décrire le monde des abeilles.
Somme toute, un bon polar dans l'ensemble.
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Je découvre avec "Le Massacre des Faux-Bourdons" la plume d'Elisa Vix ainsi que son personnage récurent Thierry Sauvage. Un homme drôle, charismatique, autoritaire et misogyne au plus haut point ! Avec sa collègue Joana dynamique et active, ils forment un duo efficace.
On prend plaisir à suivre ces deux là pendant cette enquête peu commune. En effet un apiculteur est retrouvé mort chez lui, en pleine campagne Picarde, une ruche sur la tête. Un meurtre plutôt cocasse qui sera suivi d'un autre très bizarre aussi.
Mais qui donc peut en vouloir aux apiculteurs au point de les massacrer ?

Le récit est rythmé, divertissant et instructif, on apprend beaucoup sur les abeilles mais la force du roman reste ces personnages. L'écriture est bien agréable, et si la fin est légèrement extravagante elle ne retire rien au plaisir de lecture.

Une jolie découverte, un grand merci aux éditeurs Rouergue et à Babelio.
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Un apiculteur est retrouvé mort, la tête dans une de ses ruches. Peu auparavant il avait reçu par la poste un cadavre de faux-bourdon dans un petit cercueil en forme de ruche. Un deuxième apiculteur assassiné, piqué à mort par ses abeilles, après avoir reçu lui aussi un cadavre de faux-bourdon. Quand un troisième apiculteur est le destinataire du même envoi, la police commence à se demander si elle n'a pas affaire à un tueur en série.

Le lieutenant Thierry Sauvage et son adjointe Joana (là je feuillette le roman pour retrouver le patronyme de Joana mais non, il semble que tout du long le tandem soit étiqueté "Sauvage et Joana") mènent l'enquête. Sous une apparence assez désinvolte, Sauvage est un policier plutôt efficace. L'apparence de Joana est décidée et volontaire et c'est ce qu'elle est, décidée et volontaire. le lecteur découvrira aussi l'intimité des héros. Malgré une ex-femme, une compagne et trois enfants, Sauvage se rêverait sans attaches familiales. Les circonstances vont l'amener à évoluer. Vue l'insistance de son fiancé, Joana s'est résolue au mariage mais elle se pose encore des questions à trois jours de la cérémonie.

Un roman policier facile à lire, un moment de détente agréable mais rien de bien marquant ni de très original dans l'enquête. C'est gentil, on pouvait attendre un peu plus de noirceur. Néanmoins j'ai apprécié la présence de personnages féminins qui savent ce qu'ils veulent (Joana, la compagne de Sauvage).
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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critiques presse (1)
Actualitte
27 avril 2015
Chez Elisa Vix, c'est certain, on s'amuse plus qu'on ne frémit ou palpite!
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Donc apiculteurs et agriculteurs, c'est pas vraiment le grand amour ?
- C'est plus compliqué que ça. Les agriculteurs n'empoisonnent pas les abeilles pour le plaisir. Ils ont besoin d'elles pour la pollinisation de leurs plantes et une bonne pollinisation augmente leur rendement. D'ailleurs, les cultivateurs sont les premières victimes des pesticides ; ils paient un lourd tribut aux cancers et à la maladie de Parkinson, reconnue maladie professionnelle en ce qui les concerne. Une fois encore, le problème ce sont les firmes ["multinationales pourvoyeuses de produits phytosanitaires"], et les politiques qui laissent faire.
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Dans la famille de Léa, se faire plaquer tenait de la tradition familiale. Damien avait mis les voiles le jour de ses trente-quatre ans. Sa mère avait eu moins de chance ; elle s'était fait larguer à vingt ans, un polichinelle dans le tiroir. Léa ne savait rien de son géniteur, si ce n'est qu'elle lui devait sa peau café au lait et ses cheveux crépus. Damien, ce trou du cul, avait pris ses cliques et ses claques au bout de quinze ans de vie commune, la laissant en carafe avec deux ados acariâtres. Mais elle ne s'était pas laissée abattre. Aussitôt la porte refermée sur l'ex-homme de sa vie, elle avait cherché un nouveau mec. Elle s'était inscrite sur Meetic. Sa photo en pied de trois-quarts avait enflammé la Toile, mais Léa avait vite déchanté. Les prétendants, des obsédés sexuels, des radins, des pleurnichards, voire les trois à la fois, n'étaient pas à la hauteur de ses ambitions. Au RSA et dépassée par les débordements hormonaux de ses ados, elle avait suivi le conseil d'une de ses amies : postuler au concours d'entrée dans la Police nationale.
C'était plein de mecs dans la police. Des hommes à poigne que deux petits merdeux n'impressionneraient pas. Des fonctionnaires qui n'avaient pas froid aux yeux et le compte en banque approvisionné tous les mois. Ça serait bien étonnant, une fois dans la place, si elle n'arrivait pas à se caser avec un dur à cuire qui paierait la moitié du loyer et materait ses deux voyous en herbe.
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Salle 211 [du collège].
Il jeta un coup d'œil par l'imposte vitrée.
– « Auzamebiennélavaleurnatenpoinlenombredézané » phonétisait un Rodrigue boutonneux au charisme de bulot.
[Le lieutenant] Sauvage secoua la tête. Pauvre gosse. Corneille à 8 heures du mat. Inhumain.
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Pourquoi les petits des mammifères naissaient-ils si vulnérables, si dépendants de leurs parents ? Fallait-il vraiment investir vingt ans de sa vie dans les changements de couches, les réunions de parents d'élèves et la conduite accompagnée (sans parler du coût exorbitant du permis de conduire) ? Niet, avait décidé Sauvage.
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La campagne, pour Juliette, c'était synonyme d'allérgies et de chiens errants … La campagne, c'était rouler quinze bornes pour dénicher une malheureuse pharmacie, dix-huit pour un supermarché … Le degré zéro de la civilisation. La campagne, Juliette détestait.
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"Qui voit son sang" d'Élisa Vix - Interview 1
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