Benoît Jacquot avait réuni Isabelle Huppert et Fabrice Luchini pour un long métrage de fiction, Pas de scandale, en 1998. le cinéaste les a retrouvés au Festival d'Avignon, en juillet 2021, mais séparément cette fois, pour les besoins de son nouveau film, Par coeurs. Un documentaire passionnant sur le travail d'une comédienne et d'un comédien tous deux hors normes, suivis la veille et le jour de la première représentation de leur spectacle respectif : La Cerisaie, de Tchekhov, monté par Tiago Rodrigues dans la vaste cour d'honneur du palais des Papes, pour elle ; un seul-en-scène autour de Nietzsche dans le cadre plus intimiste de l'Hôtel Calvet, pour lui . Avec un scoop : Isabelle Huppert, la perfection faite actrice, est capable de « bugs » comme tout le monde - à savoir, buter inexorablement sur une longue réplique de sa pièce il est vrai assez complexe à mémoriser !
Par coeurs sortira en salles le 28 décembre 2022. En attendant, découvrez sa bande-annonce en exclusivité sur Telerama.fr. le film sera par ailleurs présenté en avant-première à Paris au cinéma L'Arlequin lors d'une séance spéciale le lundi 12 décembre à 20h15. La projection sera suivie d'une rencontre avec Isabelle Huppert, Fabrice Luchini et Benoît Jacquot animée par Fabienne Pascaud, directrice de la rédaction de Télérama - les places sont en vente ici :
http://dulaccinemas.com/cinema/2625/l-arlequin/article/138713/avant-premiere-par-coeurs-en-presence-de-benoit-jacquot-isabelle-huppert-et-fabrice-luchini
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Anton TchekhovMarina Vlady
Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
EAN : 9788140021109
Editions des Femmes (11/12/2008)
Editions des Femmes (11/12/2008)
Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Lecture sur CD, par Marina Vlady.
Iakhov est fabricant de cercueils. Violoniste à l’occasion dans un orchestre de mariage, il éprouve une réelle aversion pour le jeune flutiste juif Rothschild. Si, auprès de son violon, il trouve quelques instants de réconfort, il se plaint tout le jour des difficultés que rencontre son commerce. Au crépuscule de sa vie, Marfa, sa femme, évoque les rares instants de bonheur auprès de leur petite fille morte des années... >Voir plus
Iakhov est fabricant de cercueils. Violoniste à l’occasion dans un orchestre de mariage, il éprouve une réelle aversion pour le jeune flutiste juif Rothschild. Si, auprès de son violon, il trouve quelques instants de réconfort, il se plaint tout le jour des difficultés que rencontre son commerce. Au crépuscule de sa vie, Marfa, sa femme, évoque les rares instants de bonheur auprès de leur petite fille morte des années... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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La belle voix de Marina Vlady m'a permis d'écouter avec plaisir deux nouvelles de Tchekhov. Je continue ma découverte de ses nouvelles que je connais beaucoup moins que son théâtre. Ayant déjà commenté "Le violon de Rothschild" de l'auteur russe, j'ai envie de m'attarder plutôt sur cette surprenante nouvelle intitulée simplement "La princesse".
Au départ une intrigue qui semble banale. Véra Gavrilovna est une princesse russe. C'est l'été et elle a l'habitude d'aller se reposer dans un couvent où tout le monde est à sa disposition. Elle est entourée de serviteurs, bonnes et laquais. Elle se sent bien dans cet endroit et elle évoque son enchantement.
On a l'impression qu'il ne se passe rien mais la tension va monter crescendo.
Lors d'une promenade dans le jardin, elle rencontre un médecin qu'elle a connu auparavant. La conversation s'engage, mais elle prend rapidement un tour auquel la Princesse ne s'attendait pas. le médecin, dans un long réquisitoire, lui reproche son égoïsme, son mépris et sa bonne conscience. Malheureusement, tout cela ne sera que de peu d'effets sur Vera Gravilovna, qui reste enfermée dans sa tour de luxe et d'incompréhension.
Par la dérision grinçante, Tchekhov sait parfaitement dénoncer l'attitude de despote de cette femme riche vis à vis des pauvres et la bonne conscience qu'elle s'achète en menant des opérations de charité. Et que rien ne va faire changer.
Au départ une intrigue qui semble banale. Véra Gavrilovna est une princesse russe. C'est l'été et elle a l'habitude d'aller se reposer dans un couvent où tout le monde est à sa disposition. Elle est entourée de serviteurs, bonnes et laquais. Elle se sent bien dans cet endroit et elle évoque son enchantement.
On a l'impression qu'il ne se passe rien mais la tension va monter crescendo.
Lors d'une promenade dans le jardin, elle rencontre un médecin qu'elle a connu auparavant. La conversation s'engage, mais elle prend rapidement un tour auquel la Princesse ne s'attendait pas. le médecin, dans un long réquisitoire, lui reproche son égoïsme, son mépris et sa bonne conscience. Malheureusement, tout cela ne sera que de peu d'effets sur Vera Gravilovna, qui reste enfermée dans sa tour de luxe et d'incompréhension.
Par la dérision grinçante, Tchekhov sait parfaitement dénoncer l'attitude de despote de cette femme riche vis à vis des pauvres et la bonne conscience qu'elle s'achète en menant des opérations de charité. Et que rien ne va faire changer.
J'ai fait plusieurs découvertes avec cette oeuvre de Tchekhov. Tout d'abord, et ce n'est pas rien, je n'ai pas lu ces deux nouvelles mais les ai écoutées. Puis, après Tchekhov auteur de théâtre, j'ai pu apprécier ses talents de nouvelliste. Voici donc les deux nouvelles qui composaient ce livre-CD.
Le violon de Rothschild : Iakhov est fabricant de cercueil, et joueur de violon à ses heures perdues. Malheureusement, il y a peu de décès dans la campagne où il habite, et ne sa vie ne se résume qu'à des pertes : pertes liées au jours non travaillés, aux habitants qui décident de mourir dans la ville voisine,… Quand Marfa, sa femme, tombe malade puis décède, Iakhov se demande bien à quoi a bien pu le mener cette vie, faite de reporches, d'animosité. Il a même oublié sa fille, morte enfant. C'est le début d'une remise en question de son comportement, ses habitudes,…
La Princesse : Véra Gavrilovna est une princesse russe. Elle profite de ses étés pour se reposer dans un couvent, où elle est entourée par une troupe de serviteurs, bonnes, laquais,… Elle se sent bien dans cet endroit. Lors d'une promenade dans le jardin, elle rencontre un médecin qu'elle a connu auparavant. La conversation s'engage, mais elle prend rapidement un tour auquel la Princesse ne s'attendait pas. le médecin, dans un long réquisitoire, lui reproche son égoïsme, son mépris et sa bonne conscience.
Lien : http://livres-et-cin.over-bl..
Le violon de Rothschild : Iakhov est fabricant de cercueil, et joueur de violon à ses heures perdues. Malheureusement, il y a peu de décès dans la campagne où il habite, et ne sa vie ne se résume qu'à des pertes : pertes liées au jours non travaillés, aux habitants qui décident de mourir dans la ville voisine,… Quand Marfa, sa femme, tombe malade puis décède, Iakhov se demande bien à quoi a bien pu le mener cette vie, faite de reporches, d'animosité. Il a même oublié sa fille, morte enfant. C'est le début d'une remise en question de son comportement, ses habitudes,…
La Princesse : Véra Gavrilovna est une princesse russe. Elle profite de ses étés pour se reposer dans un couvent, où elle est entourée par une troupe de serviteurs, bonnes, laquais,… Elle se sent bien dans cet endroit. Lors d'une promenade dans le jardin, elle rencontre un médecin qu'elle a connu auparavant. La conversation s'engage, mais elle prend rapidement un tour auquel la Princesse ne s'attendait pas. le médecin, dans un long réquisitoire, lui reproche son égoïsme, son mépris et sa bonne conscience.
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[Livre audio lu par Marina Vlady]
Je connaissais déjà ces deux nouvelles pour les avoir lues ou entendues. Marina Vlady leur donne une nouvelle fraîcheur par son interprétation éclairée et fine. On sent, à l'entendre, qu'elle a compris tous les enjeux qui animent ces personnages, ce qu'ils auraient pu faire, ce qu'ils n'ont pas fait... regrets ou déni de la réalité... Une manière de redécouvrir des textes qu'on croyait connaître par coeur...
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
Je connaissais déjà ces deux nouvelles pour les avoir lues ou entendues. Marina Vlady leur donne une nouvelle fraîcheur par son interprétation éclairée et fine. On sent, à l'entendre, qu'elle a compris tous les enjeux qui animent ces personnages, ce qu'ils auraient pu faire, ce qu'ils n'ont pas fait... regrets ou déni de la réalité... Une manière de redécouvrir des textes qu'on croyait connaître par coeur...
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Citations et extraits (1)
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Le Docteur Ivanovitch : « Je veux dire que vous regardez tout le monde à la façon de Napoléon, comme de la chair à canon. Mais Napoléon lui avait une idée, tandis que vous hormis le dégoût, vous n'avez rien !. »
(La princesse)
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Le clafoutis de Tchekhov
Je m'appelle .............?..........." je suis un jeune homme de dix-sept ans, laid, maladif et timide", je passe mes étés dans la "maison de campagne des Choumikhine", et je m'y ennuie.
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