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Critique de Tandarica
« Alignez-vous les vers ! ».
Cette traduction du titre ne me satisfait pas entièrement, mais j'ai beau chercher je ne trouve pas mieux.
Je connaissais l'humour irrésistible de ses textes en prose, mais voici qu'Adrian Voicu est aussi un très bon poète qui « [a] mis de côté des murmures et toute une poignée de rêves » (« [a] pus deoparte șoapte și-un pumn întreg de vise », p. 7) pour nous les restituer dans une superbe forme poétique aux accents espiègles par endroits. Ce recueil est un merveilleux « murmure d'amour » qui aspire à l'infini, décliné en formes et styles très divers avec beaucoup de talent. On est ainsi invités « à rester pour toujours dans les contrées de l'amour » (« veşnic să rămânem pe-al dragostei meleag », p. 23), y compris par le biais de l'humour qui ne se refuse pas, mais qu'au contraire on déguste lentement et profondément. L'amour panse toutes nos plaies, y compris la rage de dents, même si « Dieu seul sait/s'il y a encore lieu d'espérer »(« numai Dumnezeu știe/ dacă mai există loc de speranță », p. 28). J'espère quant à moi, vous avoir convaincus des bienfaits de ce livre sur le bonheur par l'amour. Moi, j'ai adoré.
Une mention spéciale pour la pastiche de George Bacovia (cf. p. 81 « Bacovian Gen »).
P.S : Elle en a de la chance Georgiana d'être aimée de la sorte !
Cette traduction du titre ne me satisfait pas entièrement, mais j'ai beau chercher je ne trouve pas mieux.
Je connaissais l'humour irrésistible de ses textes en prose, mais voici qu'Adrian Voicu est aussi un très bon poète qui « [a] mis de côté des murmures et toute une poignée de rêves » (« [a] pus deoparte șoapte și-un pumn întreg de vise », p. 7) pour nous les restituer dans une superbe forme poétique aux accents espiègles par endroits. Ce recueil est un merveilleux « murmure d'amour » qui aspire à l'infini, décliné en formes et styles très divers avec beaucoup de talent. On est ainsi invités « à rester pour toujours dans les contrées de l'amour » (« veşnic să rămânem pe-al dragostei meleag », p. 23), y compris par le biais de l'humour qui ne se refuse pas, mais qu'au contraire on déguste lentement et profondément. L'amour panse toutes nos plaies, y compris la rage de dents, même si « Dieu seul sait/s'il y a encore lieu d'espérer »(« numai Dumnezeu știe/ dacă mai există loc de speranță », p. 28). J'espère quant à moi, vous avoir convaincus des bienfaits de ce livre sur le bonheur par l'amour. Moi, j'ai adoré.
Une mention spéciale pour la pastiche de George Bacovia (cf. p. 81 « Bacovian Gen »).
P.S : Elle en a de la chance Georgiana d'être aimée de la sorte !
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