Relu
le Contrat. J'adore l'humour, la plume et le monde de
Vladimir Volkoff. Ce roman policier de 200 pages plein d'humour est un peu en décalage des thèmes habituellement traités (Russie, renseignement, Algérie). L'intrigue est brillamment construite et offre à son lecteur un suspens sans relâche dans un jeu de dupes dont chaque partie modifie les enjeux. Et pourtant il ne s'agit au départ que d'une banale histoire classique :le mari, la femme et l'amant. Et puis derrière le roman policier, l'on découvre par petite touche une satyre sociale :le monde de l'édition, le pouvoir. L'écrivain brosse de-ci delà des rappels historiques sur la guerre d'Algérie, toujours léger et rapidement et justement troussé.
Et puis cette idée de numérotation des chapitres ! L'ordre de présentation est différent de l'ordre croissant. Ainsi le lecteur sent que des révélations sont à venir et par la-même tente de les découvrir car enfin dans le Français a l'expérience des vaudevilles, sacré nom d'une pipe. Les plus sagaces d'entre vous sauront peut-être trouver l'énigme car l'auteur, magnanime, a laissé un ou deux ndices.
Nous regretterons longtemps la disparition de
Vladimir Volkoff. Et ce n'est pas sans un poil de nostalgie que j'ouvre ses oeuvres souvent dédicacées. Des
Lieutenant X, le célèbre Langelot sniff, snif et la théorie de romans à lire et relire.
Bonne lecture, Patrick