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EAN : 9782330061845
830 pages
Actes Sud (20/01/2016)
2.71/5   7 notes
Résumé :
Dans les jungles d’Amérique du Sud, les glaces de l’Alaska, les plaines du Midwest et les rues de San Francisco, la bataille fait rage. Les insectes mènent une lutte impitoyable pour la domination. Face à eux, un sinistre groupe chargé d’électrifier le monde. Mais un jeune homme, Bug, va trahir les siens pour rejoindre le camp des insectes. Wayne, une vilaine brute, se rallie aux forces maléfiques de l’électricité et fait le serment d’assassiner la mante religieuse ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce livre est à lui seul, une magnifique perte de temps. Combien de fois ai-je ressenti l'envie de l'abandonner pour me consacrer à d'autres lectures sûrement plus passionnantes. Toutefois, certains chapitres étaient passionnants et j'aurais aimé en lire d'autres mais hélas, ce bouquin est un véritable assommoir. A cause de lui, j'ai pris un peu de retard dans mon planning de lecture et je ne vais pas perdre plus de temps en rédigeant quelques lignes qui n'aideront pas les visiteurs à se faire une idée précise de ce pavé. Je vais donc attaquer mes fameuses listes et la première, celle des points négatifs, risque d'être longue… Très longue…

Points négatifs :

- Certains chapitres terriblement longs. Un peu trop même à mon goût. Certains faisaient trente pages, d'autres, un peu plus de cinquante. Lorsque ces chapitres sont ennuyants, forcément, on est très loin de les apprécier.

- Certaines phrases. Trop longues à mon goût puisque leurs longueurs oscillaient entre une page, deux pages voir plus.

- le premier quart du livre était consacré à l'histoire de l'électricité et ses nombreuses évolutions suite à l'apparition de certains progrès. N'étant pas un passionné de ce domaine, je me serais bien passé de ce cours d'histoire ô combien assommant.

- Je rajoute un point supplémentaire. Un truc qui m'énerve chez certains auteurs, c'est de classer les araignées parmi les insectes. C'est une erreur trop facile à faire et forcément, je vais me faire un plaisir de sanctionner cette bêtise.

- Il y avait un peu de romance. Toutefois, elles n'étaient pas le coeur de l'histoire, fort heureusement d'ailleurs mais tout de même, je me demande la raison de leur présence dans ce livre car elles ne débouchaient sur rien.

- Je sais que ce livre traite de science-fiction. Néanmoins, depuis quand de la toile d'araignée peut permettre à un homme de « voler » dans les airs et de retomber sans le moindre dégât ? Je soupçonne l'auteur de tourner à certaines drogues et de forcer sur ces dernières au point de lui faire écrire du grand n'importe quoi.

- le sympathique cours d'anatomie concernant le sexe féminin. Etant gay, je n'en voyais pas l'utilité mais surtout, l'auteur le faisait d'une manière assez dégueulasse.

- La vision de l'auteur au sujet du suicide… Dire que les gens qui se balancent par-dessus les balcons dans l'espoir de se foutre en l'air constitue un magnifique spectacle à ne pas rater. Ce mec est vraiment dérangé…

Points positifs :

- Chaque chapitre et chaque partie du livre débutait par des citations.

- Les dessins. Par contre, elles devaient venir de l'auteur car certains étaient vraiment brouillons… au point que j'étais incapable de devenir le sujet de l'un d'entre eux.
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Extrait de chronique :
"Terminal. Connexion. Résurrection. Apparitions et sorties de tombes — l'électricité grésille. Les personnages se relèvent (putréfaction). Les globes bleus frémissent au bout du câble. Lecteurs, deux êtres vous parlent : moi, l'auteur — et moi, Big George. Casse-tête diégétique et digressions. Bienvenue, anges radieux, dans le livre-termitière aux longs et sinueux couloirs, dans la narration-toile d'araignée qui englue, qui piège et déploie ses longues phrases pleines d'incises comme des filaments empoisonnés par la vertigineuse traduction de Claro. Soyez prêts, car la lecture va être dense, touffue, et moite ; vous y trouverez, dans la beauté de l'image et l'hypnose des comparaisons invraisemblables, une humanité laide, emprisonnée dans des traits et des idéaux caricaturaux, et défigurée par un cynisme corrosif. Méfiez-vous de la réalité : elle glisse.(...)"
Suite de la chronique à lire sur Un Dernier Livre.
Lien : http://www.undernierlivre.ne..
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Incompréhension, la dernière de ces plus de huit cents pages tournée. Incompréhension face à cette masse au style cent cinquante pourcent américain, dans le mauvais sens du terme (à l'égal des dialogues du plus mauvais des blockbusters) : style haché, usage de pléthores d'interjections & de termes vulgaires & grossiers totalement gratuits, citations en exergue des divers chapitres aussi prétentieuses qu'incongrues... Aucune atmosphère ne découle de tout ce fatras, logorrhée verbeuse déversée au fil de l'encre qui donne l'impression d'un journal mal écrit par un adolescent névrotique. J'étais à la recherche de quelques avis sur le site de Babelio susceptibles de me fournir des arguments positifs sur cette "oeuvre"... un début de critique élogieuse de Télérama & l'encensement par une Internaute, point. Je me souviens d'un autre livre d'anticipation/fantastique que je n'avais pas apprécié ("La maison des feuilles" de Mark Z. Danielewski") mais dans lequel, par la recherche littéraire quant à la forme du récit & par l'atmosphère qui s'en dégageait l'on pouvait se laisser tenter (un chef d'oeuvre comparativement à cet ouvrage !). Là, rien, même pas la colère furieuse d'avoir perdu son temps durant quelques semaines; rien, le vide de l'incompréhension. J'en reste les bras ballants.
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Sur tout le continent américain, la guerre fait rage. Face à un groupe d'hommes dont l'intention est d'électrifier le globe, les insectes résistent, bien décidés à asseoir leur hégémonie. Entre uchronie et science-fiction, Les Anges radieux fait le portrait acide d'une humanité insectoïde, et émiette l'Histoire américaine - de la conquête de l'Ouest à l'explosion de la Silicon Valley - pour mieux la disséquer.
Chez Vollmann, le dispositif narratif - baroque voire labyrinthique - compte autant que le récit en lui-même. La réalité se fait instable au gré de la narration, glisse entre les doigts comme une anguille ou se trouve soudain prise de convulsions. Critique du capitalisme, du rêve américain et du tout-technologique, opposé à un imaginaire libertaire lui aussi sur le déclin : William T. Vollmann brasse et malaxe les grands thèmes du roman américain contemporain dans une forme qui ne se fixe aucune limite, tutoyant dès ce premier roman les grands aînés que sont Thomas Pynchon ou Kurt Vonnegut.
Lien : https://balises.bpi.fr/litte..
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critiques presse (1)
Telerama
09 mars 2016
Il y a là une puissance inventive, une générosité qui annoncent déjà ce que seront, toujours baroques et demesurés, mais maîtrisés, les romans suivants, Central Europe ou La Famille royale.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Oh, fourmis, mes sœurs, chères pourvoyeuses de miellat ! De près vous êtes collantes et brillantes et tendineuses ; et vos nymphes ont des mites parasites rouges collées sur elles. Vous êtes trop accaparées par vos mastications et vos rassemblements pour m’écouter, mais je vous dis qu'en dépit de mes sentiments chaleureux je ne vous aime pas du tout, et ne puis éprouver de la peine pour vous de quelque façon que ce soit car vous êtes trop nombreuses et en plus vous n'êtes pas du tout jolies.
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Les touches de ma machine à écrire s'enfoncent toutes seules dans un cliquetis infernal, comme celles d'un piano mécanique ou (plus exactement, étant donné que nous sommes à l'âge de l'électricité) comme un téléscripteur dans une salle d'ordinateurs à 3 heures du matin, quand les lumières sont en veilleuse, que les programmes avortés encombrent les corbeilles à papier et que les cartes perforées jonchent le sol ; ailleurs, quelque part à l'autre bout de la ligne dédiée de modem synchrone, un ordinateur en détresse baigne dans ses propres lubrifiants glacés et continue de gérer des tâches, et il n'y a rien d'autre à faire qu'à attendre qu'il ait dit ce qu'il avait à dire ; les touches demeurent sourdes au contact de mes doigts ; elles ne me reconnaissent plus ; et tout autour de moi les autres programmeurs ont posé leur tête au creux de leurs bras, désormais soumis eux aussi à un Big George qui balance des données à droite et à gauche, qui bousille tout avec ses petites entourloupes et refuse de s'assoupir dans la fallacieuse clôture d'un récit à la troisième personne (faut-il qu'il se sente seul pour se livrer à des jeux aussi stupides avec moi) ; alors que la seule chose qui m'importait, c'était d'écrire sur notre héros (…)
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On trouve tous les modes d'échange social dans les confins de notre République, depuis la barbarie primitive des villages en rondins, où les gens vénèrent des blocs de bois et où les arbres scintillent dans les exhalaisons des grandes scies, dont les vapeurs et le bruit font palpiter toute la région de profondes et régulières pulsations pareilles aux orgasmes des fleurs carnivores : et sur le bas-côté de l'autoroute vous pouvez acheter des souches de séquoia et des cœur de bois rôtis pour donner des forces à vos enfants, et les dents d'acier des moulins déchirent et concassent les rondins et les tiges hirsutes et les feuilles à pointe de de diverses matières végétales en journaux signalant les dernières activité des détecteurs de gemmes de Mr White ; depuis ce mode de paysage primitif, disais-je, jusqu'aux relations sociales modernes de la grande ville, où les ouvriers se considèrent comme des acteurs du monte politique, surveillant les événements dans les Balkans et les débats dans les Reichstags polaires, et où l'intelligentsia stocke ses opinion sur les surfaces de ces rouleaux tournant ici présents, à l'épreuve de la dégradation.
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De nos jours, grâce à l'esprit d'initiative du grand homme, nos déserts regorgent de capteurs solaires, d'autoroutes et de vendeurs de tacos. De paisibles motels surgissent tous les cinquante kilomètres. Vous ne risquez plus, après avoir franchi les salants presque à court de carburant, poutt-poutt-poutt, de tomber sur des stations-services dévastées par les pilleurs, d'apercevoir une fumée noire de s'élever de ce qui fut autrefois un snack et de deviner, dans la lueur rouge sang qui monte des pompes incendiées, le pompiste scalpé près des toilettes ; non, ma chérie, ces choses-là n'arrivent jamais. Et le paysage technologique est d'un or encore plus brillant que la peinture sociale que je viens juste de brosser à ton intention.
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Videos de William T. Vollmann (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de William T. Vollmann
"Le Monde n'existe pas", un polar publié chez Gallimard où fiction et réalité se rejoignent. Fabrice Humbert, son auteur, nous en parle. Après "Autoportraits en noir et blanc" (Plon, 2001), "Avant la chute" (Passage, 2012) ou encore "Eden Utopie" (Gallimard, coll. "Blanche", 2015), ce troisième roman se situant entièrement ou en partie aux États Unis. le journaliste Adam Vollmann voit s'afficher un soir sur les écrans de Times Square le portrait d'un homme recherché qu'il reconnaît : il s'agit d'Ethan Shaw, le bel Ethan, celui-là même qui, qui vingt ans auparavant, était la star du lycée, et son seul ami. Il est désormais accusé d'avoir violé et tué une jeune Mexicaine. Refusant de croire à sa culpabilité, Adam retourne à Drysden, où ils se sont connus, pour mener l'enquête. Un polar, forme à laquelle l'auteur est très attaché, qui aborde la thématique de l'identité, la question des vies possibles, des choix déterminants de l'existence, du bien et du mal... autant de thèmes que l'on retrouve tout au long de son oeuvre.
La Grande table Culture d'Olivia Gesbert – émission du 23 janvier 2020 À retrouver ici : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/saison-26-08-2019-29-06-2020
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