Avec ce troisième et dernier album de la série "Bluesman",
Rob Vollmar et
Pablo Garcia Callejo poursuivent le chemin de Lem Taylor dans le sud profond des Etats-Unis, à la fin des années 20.
Le bluesman n'a plus sa guitare car il est en fuite avec Leland. Ils sont les seuls rescapés d'un massacre en forêt.
Lem est accusé injustement de meurtre parce qu'il est noir. Il a donc a ses trousses le shérif Beasely qui cherche la vérité mais aussi la famille Bilyeu, dont le père veut se venger de la mort d'un de ses fils, blanc et riche.
C'est la période difficile où les lois Jim Crow étaient en vigueur. Ces lois, qui constituaient l'un des éléments majeurs de la ségrégation raciale aux États-Unis, distinguaient les citoyens selon leur appartenance raciale et imposèrent une ségrégation de droit.
A Little Rock, Leland va être abattu et la violence des Bilyeu va s'abattre sur Lem, lynché. Mais le Shérif va le sauver d'une mort atroce.
Les affrontements se feront ensuite face à dieu, invoqués par Lem, ancien prêcheur.
Difficile de mettre une note moyenne pour un album dont l'histoire est aussi louable mais l'introduction de la religion comme seule force de rédemption ne m'a pas vraiment convaincue. Pour un bluesman qui fait graver un disque, c'est la musique qui aurait dû lui donner cette puissance. Celle d'être universel.
La fin m'a fait penser à Lomax que je conseille vivement.