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Critique de MarcusMauss


Depuis que j'ai découvert Antoine Volodine, il y a disons une dizaine d'années, j'ai consommé sans modération ses écrits principaux: Terminus radieux, Des anges mineurs, Dondog et récemment Les filles de Monroe.
Macau, bref roman, à peine une nouvelle en fait, détonne un peu par son univers et ses acteurs. Ici, pas d'endroit post-communiste sans plus de précisions, mais une ville existante, avec noms des rues et endroits précis, comme certains édifices par exemple. Et dans cette ville l'histoire joue moins sur la confusion mort/vivant, mais plus sur les changements de perspectives. On ne sait jamais à qui se réfèrent les 'je' ou 'tu' dans les dialogues, par exemple.
Au début un homme, Breughel, ligoté dans un bateau, attend le moment d'être exécuté. À la fin, on retrouve ce même homme, toujours ligoté. Entre temps on en apprend un peu plus sur la vie qu'il a mené à Macau, où une certaine Gloria a joué un rôle important. Une succession de souvenirs, d'émotions et des remarques pertinentes sur le 'succès' du 'capitalisme socialiste' dans la région.
Peut-être pas le meilleur texte de Volodine, mais assez fort pour être lu d'une seule traite.
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