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3,59

sur 14551 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai étudié ce livre au collège, je me souviens très peu de l'histoire...
Désolé, je devais mettre assoupi, pendant ses lectures d'un autre temps...
Imposé des livres pour dégoûter toutes âmes naissantes à la lecture, l'éducation nationale a bien tenté de me l'infliger...
Dommage ! Ça n'a pas marché, je lis ne vous en déplaise….

Bonne lecture !

Lien : https://angelscath.blogspot...
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Quelles sont les significations de l'expression "Il faut cultiver notre jardin", expression qui achève le conte et semble avoir valeur de maxime? Qu'est-ce que ce fameux jardin? le jardin d'Eden, c'est-à-dire le paradis terrestre? Cela signifie alors que l'homme doit travailler pour trouver le bonheur. Il doit se créer son petit paradis terrestre par le biais du travail et du progrès.
Le jardin peut aussi représenter la nature: l'homme doit transformer, agir sur la nature afin de progresser et d'y être heureux. Cela signifie miser sur la civilisation et les connaissances humaines. C'est prendre la position inverse de Rousseau qui lui, est en faveur d'un retour à la nature et popularise le mythe du bon sauvage.
Le conte commence par le château, premier paradis, il continue avec l'Eldorado, paradis utopique et s'achève enfin sur le jardin, dernier paradis possible. Compromis raisonnable, le jardin est l'option que Voltaire propose à ses lecteurs. Selon lui, l'homme ne trouvera pas le bonheur dans la philosophie, la métaphysique. Il perd son temps dans "les dissertations, les disputes, les raisonnements". Voltaire s'élève contre les systèmes et les doctrines, souvent sources de superstitions et d'intolérances. Il se moque de la philosophie de Leibniz et propose une autre notion de l'optimisme: avoir foi en l'homme, mais sans oublier qu'il est "humain, trop humain" (Nietzsche)
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Une certitude. C'est tout. Je déteste rire, surtout le mien, peut-être parce qu'il rime de nonchalance à nonchalance avec mourir, qu'il est le propre du diable, qu'il est le sale de mon authenticité - Tétramorphe aux évangiles morts ! - , qu'il lime le gone à surin de chronophagies et qu'il trucide entre traboules le Vrai insensé, encensé, dépassé - ensemencé en franc parler ! - en le saignant à blanc de linge. Rire c'est pleurer à l'envers, l'arbre couleur coin coin du vieux village à cri de d'fait le chronomètre : certification si on ne me croit qu'à moitié. La bagnole soumise à la question ne prend guère le plein qu'une fois crevée, qu'une fois abstraite, qu'une fois parfaite, y paraît au pays du vide. En certifiant mon heure - en franc parler - Mère La Carence me siffle aux branches "Rouquin de la Croix, taré de la Quatrième Pluie, raté du biberon primordial au spazépam terminal, raté sans R quand même pas... bref, ta gueule et pompe dru mon info, ganais, le d'a triché au jeu de l'oie, rabats tes karts, j'exige en mauvaise fille d'être léchée aux saintes espèces : Lyon a vaincu la vie !" et j'y fonce fissuré à tête tuée ; pis, je rajoute un S. Monomorphe. Sûr de soi. En soi sur soi. En demande de ce tour de vis invivable après tout ! Ou avant. le goût du néant baigne dans ma salive depuis mon premier MDR et la vie a vendu sa gâche à la première fenotte parvenue au but. C'est fort zarbi, c'est fort tout long - en franc parler - contre une bobine de chrome. Se tirer d'une fente dans la poire. Près de la fontaine. Beau coup d'eau à pomper clair. Comme dirait pas le témoin d'arbre. Celui du Bugey. Celui tout court. J'atteste périr, surtout pour Rien, peut-être parce qu'il rime de quintessence à quintessence avec rire. Sur tout. D'une certitude.
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Conte philosophique extrêmement bien écrit dont on peut facilement comprendre pourquoi il est devenu un classique. Toutefois, il faut aimer le genre. L'auteur a voulu faire passer 'idée que l'optimisme pouvait sauver le monde à travers le personnage de Candide. À chaque fois que le personnage se retrouve face à des épreuves ou des embûches, il se relève et continue, persistant à croire que tout finira toujours par s'arranger et que tout ce qui lui arrive est son destin et participe à son succès final. Personnellement, ça m'énerve beaucoup comme personnage, il y a des limites à être jovialiste! Ce peut être amusant pour certaines personnes.
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Candide (ou L'Optimisme) est sans aucun doute le conte philosophique le plus populaire De Voltaire. Les mauvaises langues diront que lorsque l'on n'est pas assez intelligent pour écrire sa propre philosophie, on écrit des contes philosophiques. Ou bien que lorsque l'on est incapable de critiquer honnêtement la pensée de personnes bien plus intelligentes que nous, il est utile de faire appel à l'ironie désabusée. Mais je ne me permettrais pas voyons !


Je n'ai pas une très haute opinion De Voltaire, qui de tous les philosophes des Lumières est probablement le plus connu (à mon sens très injustement), et cette oeuvre ne fait que renforcer cet avis. Lorsque l'auteur n'est pas en train de se moquer d'autres penseurs bien plus pertinents que lui (dans Candide, la victime évidente est Leibniz, dont Voltaire résume toute la pensée de façon satirique en "Tout est au mieux dans le meilleur des mondes."), il s'attarde sur une succession de banalités. La guerre c'est mal. Les excès de la religion c'est mal. L'esclavage c'est mal. Merci Voltaire.


Comme il est commun dans l'oeuvre De Voltaire, nous retrouvons toute sa haine envers la religion Catholique, et en particulier les Jésuites. Dans Candide ces derniers auraient créé un Royaume secret au Paraguay, au dépens du Roi d'Espagne. Théorie du complot absolumment ridicule à laquelle, malgré le ton ironique de l'ensemble de l'oeuvre, Voltaire semble croire dur comme fer. Ironique vu que moins de 10 ans après la parution de Candide les Jésuites seront expulsés par le Roi d'Espagne, avec des conséquences néfastes pour les populations indigènes (quoi que au vu du racisme bien documenté de l'auteur, peut être que cela l'enchantait).


Finalement, pour toutes les critiques apportées par Voltaire à d'autres penseurs ou à la société de son temps, sa conclusion est qu'il faut "cultiver son jardin". François-Marie aurait dû écrire des livres de développement personnel, ses lecteurs s'en seraient mieux portés.


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À connaître, mais pas à lire.

Candide est un incontournable des programmes de Français ou de philosophie, c'est une évidence. Et ce n'est pas sans raison : il illustre à merveille tant son temps que son genre. Et les critiques qu'ils portent sont intéressantes... dans leur contexte.
Cependant, j'ai trouvé Voltaire d'une banalité dans le style : il essaie de reprendre les codes du conte (chers à Perrault) mais cela rend quelque chose à mi chemin entre un imbuvable traité (sans sa clarté) et un monotone conte (sans le loisir qu'il apporte). On passe donc de rebons narratifs en rebonds narratifs - Candide va partout et fait n'importe quoi - sans qu'une lueur puisse attirer l'oeil.
Il est vrai néanmoins que l'ironie grinçante et sous-jacente peut être divertissante. Mais un pamphlet d'une centaine de pages, qu'est ce que c'est long !
En somme, il est nécessaire de le connaître (pour son impact, pour sa philosophie...) mais sa lecture n'est pas un plaisir.

Évidemment, cela ne représente que mon ressenti et n'a absolument pas volonté à être une vérité générale !
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Voilà encore un livre lu "par obligation" au lycée, ce qui a suffi à me faire démarrer ma lecture avec un mauvais a priori que je n'ai pas réussi à surmonter.Il faudrait peut-être que je retente ma chance...
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J'avoue ne pas avoir aimé et mettre ennuyée.
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Pour faire aimer Voltaire à des esprits un peu fermés, ce livre n'est aps mal...
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Jamais compris pourquoi ce livre se retrouve tous les ans dans les programmes scolaires. Rien que du sophisme, je ne suis pas convaincue.
C'est absolument sans comparaison avec Les lettres Persanes. J'écris pour pouvoir publier ma critique, je n'ai rien de plus à ajouter à part qu'apparemment Voltaire lui-même ne tenait pas cet ouvrage en très haute estime.
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