Le comte d'Olban, dans une valse hésitation pour assumer son amour pour une jeune et vertueuse paysanne, devra passer au-dessus des préjugés de sa classe, mais aussi de ses engagements avec la baronne de l'Orme pour enfin proposer le mariage à la jeune fille Nanine.
Figure emblématique de la philosophie des Lumières,
Voltaire chef de file du parti des philosophes nous livre ici une fable réjouissante, où le comte est bien empêtrée entre tenir son rang, être en harmonie avec ses idées progressistes, et épouser une personne roturière « de basse extraction ».
Sa délivrance viendra du bon sens, peut-on dire paysan, de la Marquise d'Olban la mère de l'amoureux transis, véritable tourbillon qui ne mâche pas ses mots comme les servantes jadis de
Molière.
Elle ne veut pas d'autre bru que cette Nanine pleine de vie, sans préjugés, vive, gaie, et qui saura embellir ses vieux jours, exit la baronne revêche et pimbêche, qui n'a que le mot classe à la bouche.
Voltaire continue son combat pour la tolérance et la liberté de pensée. contre le fanatisme religieux qu 'il nomme l' infâme, non Nanine n'ira pas au couvent.
Voilà des vers qu'il est plaisant de lire ou d'écouter, une langue pleine de finesses et des répliques souvent drôles.