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Inspecteur Andreas Auer tome 3 sur 3
EAN : 9782889440948
511 pages
Slatkine et Cie (14/03/2019)
4.03/5   148 notes
Résumé :
L'inspecteur Andreas Auer retourne à Gotland sur les traces de son histoire personnelle. Il se retrouve dans le cimetière de Fide devant sa propre tombe avec, à côté, celle de ses vrais parents et de sa sœur. C'est alors qu'une femme est retrouvée assassinée selon un ancien rite viking, la cage thoracique ouverte dans le dos, les côtes sectionnées et déployées comme des ailes.
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Critiques, Analyses et Avis (59) Voir plus Ajouter une critique
4,03

sur 148 notes
Il fallait que je comble cette lacune. J'avais lu et été passionné par Les Protégés de sainte Kinga, le Dragon du Muveran et Qui a tué Heidi ?, mais j'avais laissé de côté L'Aigle de sang.
Une fois de plus, je n'ai pas été déçu par Marc Voltenauer, écrivain suisse maniant si habilement l'art du polar. Non seulement, il sait maintenir le suspense et l'incertitude jusqu'au bout, avec les surprises qui vont avec, mais il m'apprend encore quantité de choses.
Ici, avec L'Aigle de sang, il m'a plongé en pleine mythologie nordique, sur cette île de Gotland, territoire suédois, en mer Baltique. C'est bien sûr l'inspecteur Andreas Auer le héros de l'histoire. Jessica, sa soeur, lui ayant révélé que Viktor et Kajsa étaient ses parents adoptifs et que ses vrais parents étaient morts, Andreas décide de se rendre sur l'île de Gotland d'où sa famille adoptive a émigré pour venir vivre en Suisse.
Auparavant, un prologue a rappelé la fin de la Seconde guerre mondiale, ces Estoniens fuyant en barque l'Armée rouge, au péril de leur vie…
De 1944 à 1978, c'est le chapitre 1 et il y en aura 139 autres, certains très courts, tous datés et localisés de façon très précise. En 1978 donc, je fais connaissance avec un groupe qui paraît sympathique, des nostalgiques d'autrefois, le Clan des Enfants de Freyja. Ils remettent en place les traditions vikings sur les lieux mêmes où se trouvent toujours les ruines de cette civilisation. Il y a le Jarl, chef du clan, et douze membres, tous casqués, déguisés, arborant des bijoux dont un collier en argent massif avec des pièces d'ambre serties. Ils sont liés par un serment de stricte confidentialité. Seuls, le Jarl, ses deux assesseurs et son homme de loi se connaissent. Les autres ont été choisis par cooptation, en secret. Les traditions antiques, c'est bien beau mais lorsque, des offrandes simples, on passe au sacrifice d'un agneau et qu'il faut boire son sang, certains membres n'adhèrent plus.
À partir de là, l'essentiel de l'action se situe en 2016 avec quelques retours en arrière assez rares mais nécessaires. J'apprends qu'Andreas Auer fait un cauchemar récurrent avec deux aigles dans une mare de sang et que son ami, Mikaël, a subi une grave opération. Suite à une intervention ne suivant pas les règles de la police helvétique, Andreas a été suspendu.
Le voilà donc à Gotland à la recherche de son enfance oubliée, avec son chien, Minus. Il retrouve la maison familiale, à 60 km de Visby, la ville principale de l'île que je vais visiter de façon détaillée, une visite qui donne très envie d'aller découvrir les lieux mais plutôt en été, comme le conseille fort justement l'auteur en fin d'ouvrage.
Ainsi, Marc Voltenauer pose peu à peu les éléments de l'histoire, fait découvrir des personnages, distille des informations qui se révèleront précieuses plus tard. Alors, je fais connaissance avec Svea, revenue chez ses parents, sans diplôme, sans emploi, après avoir été violée lors d'une soirée très arrosée, à Stockholm où l'avait emmenée Bengt, son amoureux. Tiens, ils sont tous les deux passionnés par l'histoire des Vikings…
Je fais connaissance aussi avec la police qui officiait en 1979 : Albin, le commissaire, et Johanna, son adjointe.
Je m'arrête tout de même sur Jakob et Vilhelmina, couple membre du clan. Ils ont deux enfants : Linnea et Jonas. Choqués par le sacrifice de l'agneau, ils décident de s'éloigner des Enfants de Freyja. Ils seront atrocement exécutés, côtes découpées le long de la colonne vertébrale, écartées, poumons extraits afin de symboliser l'Aigle de sang des Vikings. Si Linnea, leur fille, a été assassinée aussi, comme ses grands-parents, le petit Jonas a réussi à s'enfuir mais Albin, le commissaire, l'a fait passer pour mort afin de le sauver d'une mort certaine.
Voilà. J'en ai déjà beaucoup dit mais L'Aigle de sang foisonne de détails précis sur la culture des Vikings, la langue parlée à Gotland, les traditions sur l'île et les relations avec le continent relié par un ferry. Je dois ajouter que, si l'auteur m'a ramené quelques rares fois à Gryon, en Suisse, il a situé une partie de l'action à Paris, au moment le plus crucial de ce terrible thriller.

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En guise de présentation de ce polar, une somptueuse couverture dont le titre rouge sang nous intrigue déjà. Il s'avère que, L'aigle de sang, en vieux-norrois, c'est-à-dire la langue de la Scandinavie dont faisait partie la Suède pendant l'âge des Vikings, était un mode d'exécution. Il peut consister à inciser le dos du supplicié, à séparer les côtes de la colonne vertébrale, puis à les déployer comme les ailes d'un aigle, faisant ainsi sortir les poumons de la poitrine. Tout un programme !
Comme on a pu le découvrir lors de sa deuxième enquête, Qui a tué Heidi ?, l'inspecteur Andreas Auer est assailli parfois par de sombres cauchemars et ceci de plus en plus souvent, cauchemars qu'il pense être liés à sa petite enfance et qui lui font se poser beaucoup de questions. Aussi, est-il ébranlé lorsque Jessica, sa soeur lui a révélé à Noël ce secret qu'elle ne veut plus cacher : il n'est pas son frère, il est un enfant adopté et ses parents biologiques sont morts. Quant à ses parents adoptifs, ils disent ne rien savoir sur sa naissance.
En ce mois de juin 2016, maintenant que son compagnon Mickaël, après être resté quelque temps entre la vie et la mort, est tiré d'affaires, Andreas décide de partir pour la Suède, sur l'île de Gotland à la recherche de ses origines. C'est donc principalement dans le pays d'origine maternelle de l'écrivain que cette nouvelle aventure pleine de suspens, de rebondissements va se dérouler.
Une fois sur l'île, Andreas, découvre quelques vieilles photos dans le grenier de la maison familiale de Bläse, et tente de les décrypter. Il mène quelques recherches qui vont se transformer en véritable enquête policière lorsqu'il va découvrir ce fait sanglant qui a endeuillé l'île en 1979.
Comme à son habitude, l'auteur conduit brillamment deux intrigues en parallèle.
L'une démarre fin 1978 à Barshalder, dans le sud de l'île, le 21 décembre, au coeur de la nuit la plus longue de l'année, dans une paisible clairière isolée au milieu de la forêt. Treize membres d'un clan célèbrent la fête de Yule, le solstice d'hiver et entonnent une supplique à la déesse Freyja.
L'autre concerne donc notre inspecteur préféré venu pour enquêter sur lui et ses origines et dont les recherches semblent être le déclencheur d'une série de disparitions et de meurtres rituels. Il sera autorisé, bien que n'étant pas dans son pays d'office, à y assister.
Est-il possible que des rituels vikings aient encore lieu ?
Ce qui me passionne dans les romans de Marc Voltenauer, outre bien sûr que ce soit de vrais polars, avec un suspens maintenu de bout en bout, ce sont les thèmes abordés, ici, la quête d'identité, mais aussi l'ambiance et l'histoire du lieu où est, ou plutôt, où sont perpétrés les crimes.
C'est un grand plaisir de découvrir cette petite île de Gotland, ses habitants et leurs coutumes, comme cette façon de tutoyer tout le monde, du parfait inconnu à la gentille voisine âgée, du grand patron à l'éminent professeur, sans aucune distinction. Impressionnant a été pour moi de découvrir cette culture viking et ce paganisme nordique et particulièrement instructif de replonger dans cette période de deuxième guerre mondiale pendant laquelle environ vingt-cinq mille Estoniens avaient fui en Suède et avaient traversé la mer Baltique dans de grandes barques en bois, l'épisode n'étant pas sans rappeler l'actualité.
Avec toujours des chapitres courts, des intrigues très documentées, fouillées et complexes, des personnages hauts en couleur, de multiples rebondissements, une carte en début d'ouvrage nous permettant de bien situer les villages de l'île de Gotland, Marc Voltenauer sait parfaitement maintenir ses lecteurs en haleine. J'ai néanmoins été parfois un peu perdue avec des personnages un peu trop nombreux à mon goût, leur patronyme suédois m'étant peu familier, d'autant que certains en ont deux ! Ce sera mon petit bémol.
Un beau cadeau de Marc Voltenauer et des éditions Slatkine !

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Titre : L'aigle de sang.
Auteur : Marc Voltenauer
Année : 2019
Editeur : Slatkine éditions
Résumé : A la recherche de ses origines, l'inspecteur Andreas Auer retourne au Gotland pour tenter de percer le mystère de son adoption. Au cours de son enquête, Andreas révèle au grand jour des secrets jusque là profondément enfouis ; des secrets terribles, où il est question de manipulation mentale et de sacrifices humains, selon d'anciens rites Vikings.
Mon humble avis : J'ai découvert Marc Voltenauer avec son second livre : Qui a tué Heidi ? Un roman d'enquête palpitant qui sentait bon les alpages et la campagne Suisse. En effet, voici un écrivain qui nous vient de la confédération helvétique, un homme qui commence à se faire un nom dans le cercle très fermé des bons auteurs de policiers francophones. Avec ce nouvel opus des aventures d'Andreas Auer, l'auteur change de décor et nous plonge dans un univers nordique, sur une île au beau milieu de la mer Baltique nommée Gotland. Ce territoire suédois regorge de sites archéologiques Vikings et de vieilles légendes liées au peuple adorateur d'Odin et de Thor. C'est dans cet environnement bucolique, au milieu d'une population taiseuse, qu'Andreas tente de faire la lumière sur son passé. le décor est planté, ne reste plus qu'à vous parler du texte de Marc Voltenauer, un texte plutôt agréable à lire, ponctué de nombreux rebondissements - pas toujours très crédibles - mais traversé d'un souffle et d'une énergie assez rare. N'étant pas adepte de polars nordiques, j'avoue que je n'avais pas de références fortes en la matière. Je me lançais donc dans cette lecture avec curiosité et l'envie de me replonger dans les écrits de cet auteur suisse. L'aigle de sang est composé de chapitres courts, le rythme y est enlevé et les personnages nombreux. D'une facture plutôt classique pour un roman d'enquête, l'intrigue se dévoile peu à peu et tient le lecteur en haleine avec nombre de rebondissements, comme je vous l'indiquais un peu plus haut. Les ficelles sont sans doute un peu grosses parfois, mais force est de constater que l'auteur maîtrise son sujet. Minutieusement, il tisse sa toile, glisse des indices et n'hésite pas à entraîner son lecteur sur des fausses pistes. C'est haletant, les personnages sont attachants et, si l'écriture est simple et directe, il se dégage de ce texte et des paysages de Gotland, une jolie mélancolie et l'envie de ne pas lâcher ce texte jusqu'au dénouement final. Bref, l'aigle de sang est un bon polar qui remplit parfaitement son cahier des charges, what else ?
J'achète ? : Si tu es fan du genre, tu y trouveras certainement ton compte. Malgré quelques invraisemblances, l'aigle de sang est un texte addictif et nerveux, qui se lit avec un plaisir certain.
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Voici le troisième opus qui met en scène l'inspecteur Andreas Auer ("Le dragon du Muveran" et ''Qui a tué Heidi?" sont les premiers) C'est un plaisir de retrouver Andreas dans une nouvelle aventure ainsi que son compagnon Mikaël. Passé et présent s'entrecroisent afin de comprendre l'histoire. de Gotland à la Suède en passant par la Suisse pour finir à Paris, Andreas part dans une quête d'identité, une enquête personnelle mais de tous les dangers. Sur cette île, les souvenirs affluent, les mystères subsistent, les secrets sont bien enfouis et l'omerta bien présente. J'ai beaucoup aimé déambuler sur cette petite île entre la Suède et l'Estonie au gré de l'enquête. Je dois dire que la multitude de personnages m'a un peu déroutée au début du livre. C'est une plongée saisissante au coeur des Vikings et de leurs moeurs. (...)

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Je poursuis ma découverte de nouveaux auteurs et le moins que l'on puisse dire c'est que Marc Voltenauer fait une entrée fracassante dans ma bibliothèque avec L'aigle de sang.
Un pur thriller dans les règles de l'art.
Andreas Auer, le policier Suisse cher à l'auteur, sur les traces de son passé.
C'est en Suède, sur l'île de Gotland que tout aurait commencé à la fin des années 70.
Une famille massacrée. Un rituel venu du fond des âges.
Des secrets, des mensonges.
Qui est Andreas ?
Quel est ce mystérieux clan, coupable de crimes abominables ?
Qui sait ?
Qui parlera ?
Andreas, sur cette terre pas tout à fait inconnue, parviendra-t-il à découvrir  le secret de ses origines ?
Ce qui est génial dans ce bouquin, hormis le fait qu'il vous tient en haleine jusqu'à la dernière page, c'est que son auteur, avec un talent extrême, prend le temps de développer son récit,  il aurait pu vous l'emballer en 300 pages, mais non, il est malin le bougre, il vous accroche, si j'osais, je dirais que ce sont des serres d'aigle qui vous tiennent. Vous pouvez gesticuler, vous démener dans tous les sens, vous débattre, rien à faire, il ne vous lâche pas. N'insistez pas, c'est peine perdue.
Je dois quand même vous prévenir, Voltenauer a du sang sur les mains. Il tue, il mutile, Brrrrrr !!! C'est glaçant.
Mais franchement, Marc, un bébé quand même...
Et pour être sûr de ne pas vous perdre en route, il en rajoute, il revient sur les lieux des crimes, il vous badigeonne de sang.
Bon, j'ai réussi à vous effrayer ?
Non ?
En fait, comme je le disais plus haut, tout est histoire de talent. Ici, pas de surenchère. Tout est expliqué,  justifié,  crédible, efficace aussi.
Après tout dans ce genre de roman, il faut s'attendre à quoi ?
Je vais ajouter un truc, et non des moindres. Si Marc Voltenauer ne m'a pas incité à commettre des atrocités (ce qui est plutôt rassurant, non ?), il m'a, par contre, convaincu d'aller visiter la Suède. D'ailleurs, au milieu de ma lecture je n'ai pu m'empêcher d'aller à la pêche aux infos. Gotland, Trullhalsar, Barshalder, Visby, autant de lieu qui m'attirent. Mankell m'a souvent invité à faire le voyage, Voltenauer a sorti mes valises....
En attendant, une chose est sûre, je vais m'empresser d'augmenter ma PAL avec les autres ouvrages de cet auteur, je suis fan.


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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
En 1941, l’Allemagne attaque la Russie et occupe l’Estonie intégrée dans une nouvelle province qu’ils appellent Ostland. Après les déportations vers la Sibérie, orchestrée par le régime communiste les années précédentes, ce sont maintenant les nazis qui bannissent des milliers d’Estoniens et les envoient dans les camps de la mort. Entre la peste et le choléra, les pauvres Estoniens n’avaient pas d’autre choix que de subir la domination d’une puissance étrangère…
(pages 92-93)
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Ses parents lui avaient appris le gutniska, l’idiome de Gotland, incompréhensible pour les Fastlänningar, les Suédois du continent. Le gustniska ne connaissait pas de règles grammaticales précises ni de système d’écriture uniforme. L’école publique n’enseignait que le suédois, mais à la maison, ils parlaient cette langue chantante, mélodique, parsemée de mots archaïques d’origine germanique.
(page 38)
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Ce clan avait été une sorte de famille, un point de repère dans une vie laborieuse. Même s’ils ne se connaissaient pas personnellement ou peut-être justement parce que les membres n’étaient lors de leurs cérémonies que des individus avec un pseudonyme, un prénom viking, ils endossaient à moment-là un rôle communautaire. Se cacher derrière un masque ajoutait au mystère. C’était surtout une manière de vivre des moments d’exaltation sans les inhibitions imposées par la société.
(page 189)
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Certes se disait Jacob, les Vikings avaient sillonné le monde pour piller des villages et ramener des esclaves, mais eux, au moins, n’étaient pas hypocrites comme les chrétiens qui se prévalaient d’une mission transcendantale. Et naturellement, c’était les moines qui avaient largement colporté l’image négative des Vikings, alors qu’ils étaient surtout des commerçants et d’excellents navigateurs.
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Il chargea son caddie de produits suédois dont il raffolait, notamment le blodpudding, une sorte de boudin en forme de demi-lune, fait de sang de porc, de farine de seigle, d’un peu de bière et de mélasse, assaisonné de clous de girofle et de marjolaine.
(pages 64-65)
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Vidéo de Marc Voltenauer
VLEEL 235 Rencontre littéraire avec Marc Voltenauer, Cendres ardentes, Éditions Slatkine & Cie
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