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EAN : 9782013976480
272 pages
Hachette Black Moon (14/02/2017)
3.84/5   32 notes
Résumé :
Rien ne va pour Anaëlle : coincée dans sa vie morne de caissière, complexée par son physique, elle ne rêve plus. Seul rayon de soleil dans son quotidien : le sourire d'un client de la supérette, Léon, kinésithérapeute aveugle qui semble déborder de bienveillance et de joie de vivre. Et quand elle est au plus bas, que les voyants ne la remarquent pas, Léon est le seul à lui tendre la main.
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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C'est une jolie histoire pleine de bons sentiments qui se démarque des romances très formatées que je lis souvent. le récit déborde d'optimisme et de bonne humeur malgré les difficultés des deux personnages principaux que j'ai trouvés très attachants.
L'héroïne est une toute jeune femme complexée parce qu'elle a dû arrêter ses études pour devenir caissière et parce qu'elle se trouve trop grosse et pas assez jolie. Elle m'a semblé plus crédible que Félicie dans "Nos coeurs en chute libre" que j'ai lu il y a quinze jours.
Le héros, aveugle depuis un accident lorsqu'il était enfant, semble particulièrement bien gérer son handicap et c'est même un véritable rayon de soleil pour son entourage. On aimerait pouvoir le côtoyer, nous aussi...
J'ai ainsi passé un délicieux moment avec cette jolie romance très prenante.
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Belle histoire
Une assez belle histoire avec pleins de sentiments d'amour et de jalousie. Mais beaucoup trop romancé et a l'eau de rose. On comprend très vite la fin de l'histoire. A la suite de son licenciement tous se passe trop bien pour Annaëlle un peu plus de drame aurait été mieux. Une histoire qui peut plaire aux ados
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Anaëlle se retrouve, comme beaucoup d'autres, dans un boulot qui ne l'épanouit pas. Elle est caissière dans une petite supérette de quartier. Oups, hôtesse de caisse... Comme si cela changeait tout. Complexée par ses kilos en trop, triste à cause de ces personnes qu'elle croise chaque jour mais qui ne la regardent jamais vraiment. Seul un client sort du lot et est apprécié de tous les employés. Léon, qui travaille non loin, a toujours un petit mot gentil à dire. Une bienveillance naturelle s'échappe de lui.

Un jour, nouveau coup dur pour Anaëlle et là voilà sur un trottoir en train de pleurer sur sa vie qui ne lui ressemble pas. C'est alors que Léon s'approche d'elle pour prendre de ses nouvelles. Elle est au milieu des passants et c'est un homme aveugle qui la voit véritablement. A ce moment-là, c'est à une très belle rencontre que le lecteur assiste. Bien sûr, je vais taire tous les détails mais sachez que ce livre a été pour moi un coup de coeur !

L'histoire que je viens de découvrir n'a rien à voir avec cette couverture un peu nunuche ou ce titre peu accrocheur (ou déjà vu), elle est tellement plus que ça. La rencontre de deux personnes qui semblent si peu se ressembler et qui en même temps se complètent si bien. L'amour qui sort des sentiers battus, loin de sa guimauve dégoulinante. L'amour qui bouleverse, écorche un peu parfois. L'amour qui fait du bien, parce qu'il est vrai et qu'il existe enfin.
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Anaëlle est coincée dans une vie qu'elle trouve terne et monotone. Entre son travail de caissière à la supérette du coin, ses complexes avec ses kilos en trop, elle a perdu le goût de croire en de nouveaux rêves et de faire de nouvelles rencontres. Seul Léon, un kiné aveugle un client habitué, apporte avec son sourire un petit rayon de soleil dans son quotidien. Lorsqu' Anaëlle perd son emploi, elle est surprise de se rendre compte que Léon sera celui qui va lui tendre la main et l'aider à aller de l'avant plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer.

J'avais découvert Jo Ann von Haff avec son roman La réelle hauteur des hommes, un roman que j'avais adoré et pour lequel j'avais eu un réel coup de coeur (pour relire la chronique, c'est par ici). Alors dès que l'occasion m'a été donnée de lire Les yeux de Léon, je n'ai pas hésité un seul instant à me plonger dedans avec délice.

Nous rencontrons donc Anaëlle, une jeune femme qui vit seule et qui semble triste. On comprend de suite qu'elle n'aime pas son métier de caissière, qu'elle ne sent pas à l'aise dans son corps et donc qu'elle ne se sent pas à l'aise avec les autres. Une jeune femme comme vous et moi à laquelle on s'attache facilement. Derrière cela, on se rendra compte que la jeune femme est plus tenace qu'elle ne le paraît de prime abord et on a presque envie de la soutenir et de la pousser à aller de l'avant. Il y a aussi Léon. Ahh Léon... pour être tout à fait honnête, on a presque le béguin de suite pour lui. Ce kinésithérapeute aveugle est souriant, aimable, gentil, attentionné et va apporter beaucoup à Anaëlle. Ce sont des personnages plutôt communs, auxquels on peut s'identifier facilement.

Avec Les yeux de Léon, tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un bon moment. Des personnages auxquels on s'attache, une histoire tendre, mais qui révèle quand même quelques difficultés, des émotions et des sentiments particulièrement bien retransmis au fil des pages et puis surtout une histoire d'amour qui nous fait sourire tout du long.

Une fois de plus, Jo Ann von Haff réussit à livrer une romance qui se dévore littéralement. J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture douce et tendre de l'auteure. Son histoire est totalement aboutie, maîtrisée. Elle nous offre une fois de plus une histoire d'amour qui nous fait sourire, nous émeut et nous transporte véritablement aux côtés d'Anaëlle et Léon.

En plus de cette histoire d'amour des plus tendres, l'auteure nous délivre un nouveau message. Nous ne sommes pas forcément ce que nous pensons être, à travers les yeux des autres une autre image de nous peut être révélée. L'acceptation de soi passe aussi par la confiance que nous avons en nous et envers ceux qu'on aime. Et quand on est au plus bas, on se rend compte que ceux qui nous aident ne sont pas forcément ceux auxquels on s'attendait. Tout est toujours possible finalement avec un peu de bonne volonté... n'est-ce pas Anaëlle ?

On a frôlé le coup de coeur une fois de plus ! le seul petit bémol a souligné est la fin un peu trop rapide, je ne m'attendais pas à ce que cela s'arrête à cet instant-ci, quelques pages en plus n'auraient pas été de trop bien au contraire. Mais Les yeux de Léon est une véritable romance qui se savoure avec beaucoup de plaisir, alors n'hésitez pas à la découvrir.

Les yeux de Léon de Jo Ann von Haff est disponible aux Éditions BMR.
Lien : http://ladoryquilit.blogspot..
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Il y a longtemps que je désirais découvrir ce roman et je n'avais pas encore eu le temps de le faire. Que ce soit la couverture ou le résumé, le roman de Jo Ann von Haff me tentait énormément et je ne suis absolument pas déçue de ma lecture car on ressort de cette lecture un sourire aux lèvres et de l'espoir à revendre.

Anaëlle Lafarge est une jeune femme de 25 ans qui n'a pas l'impression d'avoir réussi sa vie , elle n'a aucune confiance en elle et ce sentiment d'être invisible et inutile la taraude au plus haut point. Dans un premier temps, si on s'arrête aux premières impressions, on peut penser que c'est une femme sans caractère qui se laisse abattre à la moindre difficulté mais en creusant , on découvre une jeune femme meurtrie et isolée qui n'a jamais su être aimée à sa juste valeur. Caissière au Bon Marché, elle a l'impression d'avoir raté sa vie et un coup fatal va lui être porté quand on la remerciera pour ses bons services dont on doit désormais se passer. Heureusement, elle pourra compter sur Léon pour la rebooster et être à son écoute.

Car oui Anaëlle est un personnage essentiellement seul qui a peur de s'ouvrir aux autres ou de prendre une place trop importante et trop imposante dans leur vie. Ce client bien qu'aveugle saura voir et lire en elle comme dans un livre ouvert. J'ai adoré ce roman feel good car notre héroïne a des failles et ça fait du bien de lire des choses réalistes qui nous parlent. J'adore m'évader et rêver par le biais de mes lectures mais j'aime aussi me retrouver et me dire que ça pourrait m'arriver à moi. On va donc assister impuissants à la descente progressive d'Anaëlle qui ne pourra que nous émouvoir. Elle n'a pas les outils nécessaires pour prendre confiance en elle et le regard des autres ( mais aussi leur remarque , pas vrai Léandre) est très pesant et elle ne saura pas s'y confronter.

Léon Freitag est un héros de 30 ans que j'ai adoré découvrir. Il est surnommé Mr Joyeux par les membres de Bon Marché et il est vrai que des personnages optimistes comme lui font du bien. Il donne la pêche , la joie de vivre et nous donne envie de voir les choses du bon côté. Son handicap est sa force et il ne s'apitoie pas sur son sort. Il est sans doute trop entouré à son goût mais chaque personnage aura son rôle à jouer. Océane est la sex friend qu'il accueille toujours les bras grands ouverts quand cette dernière fait un caprice. Habituée à obtenir tout ce qu'elle veut, cette boudeuse pourrait mettre son grain de sable dans l'intrigue. Sylvie , la mère de Léon est omniprésente et si sa présence sera suffocante pour le fils, il se pourrait qu'elle parvienne à sa manière à venir en aide à Anaëlle.

Avec Léon , nous développons nos autres sens et nous nous laissons transporter dans un monde que nous ne connaissons pas à moins d'être nous même aveugles. Je l'ai trouvé très sexy car le sens du toucher est forcément plus actif et plus développé chez lui. de plus, en étant kinésithérapeute, il est évident que le contact humain ne lui fait pas peur. Anaëlle n'est pas sa nouvelle cause perdue mais pourrait être celle qui lui offre une autre vision de la vie. Dès le début, il est admiratif de la jeune femme et on sent qu'un lien indéfectible est en train de se tisser. Pourrait il faire sortir la jeune femme de son cocon?

Bref, si vous n'avez pas encore découvert ce roman, je ne peux que vous inciter à le lire et à le dévorer. Jo Ann von Haff nous offre un superbe roman feel good réaliste et profond qui saura nous faire garder les pieds sur terre tout en nous faisant rêver. Les émotions sont fortes et au rendez vous mais entre la culpabilité et le manque de confiance, on espère que nos héros pourront voir la lumière qui leur fait parfois défaut.
Lien : https://thelovelyteacheraddi..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
— Je vais te dire une chose, fit-il avec sérieux. Elle se tendit aussitôt.
— Je suis aveugle, dit-il. C’est un fait acquis, on ne peut pas le changer. Alors j’ai deux solutions : soit je me morfonds dans mon coin parce que le monde est cruel, soit je continue d’avancer et je contourne les obstacles. Devine ce que j’ai choisi.
— De sauter en parachute ? Il s’esclaffa.
— Ça en fait partie, oui. Si je fais une blague à propos de ma cécité, tu as le droit de rire. Sauf si ce n’est vraiment pas drôle, là, tu as le droit de me faire taire.
— Je pourrais pas faire ça !
— Quoi ? Me dire que je suis nul ? Ce sont juste mes yeux qui ne fonctionnent pas. Je suis un homme comme les autres, alors dis-moi d’arrêter quand je vais trop loin. Océane le fait tout le temps.
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1 — Dis-moi, chou, tu me trouves sexy ? minauda-t-elle.
— Tu sais bien que je n’ai d’yeux que pour toi.
— Toi, tu sais parler aux femmes. Il éclata de rire.
— Et ça marche vraiment, ces phrases toutes faites ? se moqua-t-il.
— Chez les voyants, peut-être. Chez les aveugles, j’ai comme un doute…
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Quand elle était petite, sa mère avait toujours été derrière elle pour ses devoirs en répétant jour et nuit « Si tu ne travailles pas bien à l’école, tu finiras caissière ». C’était le monstre à sept têtes qu’il lui fallait à tout prix éviter, le cauchemar absolu, le ratage ultime de la vie. Anaëlle observait les caissières avec crainte, de peur qu’elles ne la happent dans leur secte, elle priait pour ne pas terminer comme elles. Puis sa mère était morte, elle s’était retrouvée seule à payer les factures. Son CV inexistant l’avait amenée droit dans la gueule du loup. La honte ! Deux ans plus tard, elle était toujours à la même place, cumulait les contrats à durée déterminée, face à elle défilaient des dizaines de petites filles dont les mères les menaçaient d’un « tu ne veux pas finir comme la dame ». Au moins, sa mère attendait d’être rentrée pour lui faire la leçon, elle était sévère mais respectueuse.
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- Merci pour ton aide, maman.
- Si tu as encore besoin de moi, tu sais où me joindre, plaisanta-t-elle.
- Je le sais par cœur.
- Qui est cette fille ? Tu ne m'as jamais parlé d'elle.
- Ça fait un moment que je ne te dis plus tout, tu sais ?
- Quelle est cette manie que vous avez, vous trois, à ne jamais rien dire !
- C'est un concept qui s'appelle avoir une vie privée, maman. Croisé avec un autre, celui de grandir.
- Quelle mauvaise idée...
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Il n'y a rien de plus beau qu'une femme qui s'aime, Ana. Le reste n'a pas d'importance et n'en aura jamais.
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