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EAN : 9782290006603
344 pages
J'ai lu (29/11/2007)
3.66/5   122 notes
Résumé :
Voici l'histoire d'une rencontre entre deux hommes solitaires, maigrichons et plus tout jeunes. Le premier, Kilgore Trout, obscur auteur de science-fiction, passe ses soirées à prédire l'apocalypse à son seul ami, Bill, une perruche. Quant à Dwayne Hoover, riche concessionnaire Pontiac dont l'unique compagnon est un chien nommé Sparky, il est sur le point de perdre la tête. Lorsque Kilgore Trout rencontre Dwayne au cours d'un festival, il lui offre l'un de ses roman... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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De cette première rencontre avec Vonnegut j'en sort déroutée . le moins qu'on puisse dire est qu'il ne manque pas d'imagination et son sens de la dérision est extrême, voir sans pitié 😁 dans sa satire sans concession de l'Amérique. Trump l'aurait sûrement mis en tôle en censurant ses livres 😁, mais comme ce dernier ne lit pas, et Vonnegut nous a quittés en 2007 , le problème n'a jamais existé.

Le sujet est la rencontre dévastatrice de deux personnages sortis tout droit du mythe américain. Dwayne Hoover, orphelin adopté devenu patron d'une concession Pontiac, mais aussi propriétaire d'hôtels, restaurants, station radio, club de golf….., noyé dans sa routine de gros propriétaire veuf à Midland City, perd lentement la raison. Kilgore Trout, auteur prolifique de romans de science-fiction dont l'oeuvre est caviardée de pornographie pour être diffusée en sex-shop, est invité par son seul admirateur un certain Eliot Rosewater qu'il croit un ado à cause de son écriture 😊, au Festival d'Art de Midland City.
Le narrateur, Philboyd Studge ( alias Kurt Vonnegut 😊) raconte le cheminement des deux zozos comme s'il s'adressait à des extraterrestres, c'est à dire à nous 😁, avec plein de petits dessins primitifs pour nous faciliter ( en faites il s'adresse je pense plutôt au publique américain 😁) la compréhension des drôles de choses que l'on trouve sur la Terre.

La critique de Vonnegut de la société américaine est féroce.De leur mauvaises habitudes alimentaires ( le junk food, les quantités gargantuesques ingurgitées et gaspillées ) à leur fausse puritanisme, une société obscène qui exclue « l'obscénité » ou ce qu'elle prétend telle, de leur culte de la jouissance instantanée à leur ignorance décomplexée ( les livres sont utilisés comme papier de toilette ), de l'exploitation cruelle de l'homme par l'homme à leur système de sécurité social inexistant …..rien ne manque à cette satire mortelle que renforce le titre du livre. « Petit déjeuner des champions », une marque de céréales très fameuse aux États Unis, pays géré par la télévision et ses publicités . Or notre narrateur Studge nous avertit dans sa préface que cette honorable société n'en est pas pour autant le sponsor, ni que c'est une publicité pour eux en bien ou en mal 😊. Sex et Solitude traverse de bout en bout ce roman où l'égoïsme et l'abscence de compassion dans le coeur humain glacent . Quand à la fin du livre , bien qu' annoncé dès le début de l'histoire est une grande surprise !

J'ai beaucoup aimé son sens de la dérision aux petites subtilités entre les lignes , son écriture sans fioritures ( lu en V.o.) , et la structure de son récit qui semble déjantée mais ne l'est pas, car Vonnegut lui-même y est présent incognito avec ses lunettes de soleil miroir qu'il porte jour et nuit 😎, en charge de l'opération créative 😁! J'ai terminé ce livre avec un grand sourire !
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Quoi de plus logique, de commencer la lecture de Kurt Vonnegut Jr par le petit déjeuner?
Ce Breakfast du champion a été, pour Horusfonck-des-critiques-des-livres-qu'il-a-lu, un sacré gueuleton!.. Et illustré par l'auteur, en plus!
L'ami Kurt emmène le lecteur dans les maux d'une Amérique taraudée par ses démons: le fric, la guerre, le racisme, la destruction de l'environnement... Son porte-parole, son porte-drapeau de la loose anti-conformiste, c'est Kilgore Trout l'écrivain aux innombrables textes publiés-cachés dans des revues cochonnes!
Et voilà Kilgore Trout envoyé, au gré de la fantaisie halluciné de son créateur, dans un improbable festival culturel ... D'ailleurs, ledit créateur (The autor himself!) participe à cet évènement bouffon lors duquel ses personnages lui échappent parfois!..
Alors, mille merci, Kurt, pour cette descente déjantée qui m'enjoint de continuer à parcourir les chemins de votre oeuvre!


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Totalement déjanté !
Alors que la plupart des romanciers tente de rendre réaliste leur propos, de se rapprocher le plus possible de leurs personnages, d'inciter à l'empathie, à le rendre vivant, sensible, réel, Kurt Vonnegut essaie au contraire de s'en éloigner, de maintenir une distance, tel un écrit d'anthropologue, ce livre est raconté comme s'il était destiné à un public qui ne connaît rien aux humains, vu de l'extérieur de l'humanité, et semble écrit par quelqu'un qui découvre cette humanité (ou inhumanité) d'un oeil totalement neuf et naïf, en même temps que le lecteur. le style est lapidaire, scientifique, sans la moindre emphase, contenant des valeurs numériques (chaque personnage masculin est présenté par les mensurations de son pénis), chaque détail a droit a une explication, même (surtout) si cela n'apporte rien au récit.
Pour cela, il parsème son récit de remarques d'une drôlerie cynique et effrayante et rehausse son propos de petites illustrations, pour vous dire à quoi ressemble une poule ou une pomme, ou pour visualiser les blousons de l'Université de la cacahuète. Il se focalise sur quelques détails sans importance, il apporte autant de soin aux personnages secondaires que principaux, car il échafaude une théorie comme quoi, il n'y aurait pas de personnages secondaires ou principaux : “Quand je compris ce qui faisait de l'Amérique une nation si dangereuse et malheureuse d'individus qui n'avaient plus aucun rapport avec la réalité, je pris la décision de tourner le dos aux histoires. J'écrirais sur la vie. Chaque personnage aurait strictement la même importance que n'importe quel autre. Tous les faits pèseraient aussi le même poids. Rien ne serait laissé de côté. Aux autres d'apporter de l'ordre au chaos. Moi, j'apporterais du chaos à l'ordre, comme je crois y être parvenu.” Et il y parvient parfaitement. Mais ces détails qui ne vont pas faire avancer l'intrigue, bien au contraire, vont par leur accumulation pointer du doigt une société vraiment très étrange, notre société.
On va aussi rencontrer au fil de la lecture un certain nombre de résumés de romans de Kilgore Trout, tous plus déjantés les uns que les autres.
Ce roman est un délire schizophrène totalement délirant : Kurt Vonnegut Jr. s'est créé une alter-ego écrivain de science fiction qui devient personnage de son roman alors que lui même, Kurt Vonnegut Jr. devient lui aussi un personnage dans son roman.
Je me demande si Kurt Vonnegut Jr. n'est pas le plus grand cinglé de la littérature.
Il se pose en démiurge, en prométhée sur ses personnages et tient à nous rappeler qu'il détient le droit de vie ou de mort sur eux, de façon purement gratuite et anodine : “J'aurais pu le tuer, et son pilote aussi, mais je leur laissai la vie sauve. Ainsi leur avion se posa-t-il sans incident”.
Bref, j'ai ri, je me suis éclaté, j'en viens même à vouer une véritable vénération pour cet auteur très particulier.
Dans cette histoire, on se demande qui est le plus fou, Dwayne Hoover qui le deviendra effectivement au cours de ce récit, Kilgore Trout qui écrit des romans tous plus bizarres les uns que les autres, Kurt Vonnegut Jr. lui-même, qui se pose donc en démiurge sur tout ceci, ou carrément toute la société américaine, pour ne pas dire l'humanité toute entière, et d'ailleurs, je crois que je ne me sens pas très bien non plus...
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Il y a quelques années, ma lecture du roman « Abattoir 5 » de Kurt Vonnegut m'avait enthousiasmée. J'avais trouvé ce texte absolument remarquable, brillant, tant sur la forme que sur le fond. Pourtant, depuis je ne m'étais pas attelée à une autre lecture de Vonnegut. Je m'y colle enfin avec « le breakfast du champion ».

Je n'étais pas peu fière, à l'époque de ma lecture d'«Abattoir 5 », d'avoir réussi à proposer un petit résumé de ce roman pourtant déstructuré et inclassable. Je ne vais pas réitérer l'exploit avec « le breakfast du champion ». Ce bouquin est impossible à résumer. Il y a bien un fil narratif mais le récit part dans tellement de directions et utilise des procédés narratifs tellement originaux qu'il serait réducteur de tenter de limiter le roman de Vonnegut à cette intrigue.
Le ton d'«Abattoir 5 » était plutôt sombre, difficile d'évoquer Dresde massacrée en se prêtant à la rigolade. le ton du « Breakfast du champion » est nettement plus léger, même si l'auteur se sert de son récit pour pointer du doigt les travers de l'Amérique. Mais il le fait avec une ironie, un cynisme et un humour qui rendent cette lecture très drôle.
Mais le plus remarquable dans ce texte, c'est l'audace dont fait preuve Vonnegut. L'auteur se permet toutes les fantaisies narratives, c'est bien simple je n'avais jamais lu quelque chose comme ça. Non seulement le fil narratif est très ténu mais en plus on en connait les tenants et les aboutissants depuis le départ. Ensuite, Vonnegut s'attache à ne respecter aucune des règles qui régissent l'écriture de récits. le voyage du héros et le monomythe, très peu pour Vonnegut, il dynamite les conventions littéraires. Ainsi, il va s'amuser à se perdre dans des détails, rappelant au lecteur ce qu'est une cigogne par exemple, va parsemer son récit de petits dessins qui n'apportent rien à l'intrigue, va décrire la taille du pénis de chaque personnage masculin, va dire que ce qu'il a raconté quelques pages auparavant n'est pas très crédible, etc… Vonnegut se permet aussi l'audace suprême de se placer lui-même dans le récit, mais d'une façon totalement inédite. le récit va plus loin que la classique mise en abyme, je trouve qu'on se rapproche plus de ce qu'au cinéma on appelle « briser le 4ème mur » sauf que là l'auteur ne s'adresse pas seulement à son lecteur mais aussi à ses personnages. Cela donne l'impression que l'auteur s'adresse aux personnages du roman qu'il est en train d'écrire au moment même où il le fait, comme si ce roman n'avait presque pas d'existence et était une sorte d'entité mouvante, informelle. Ce livre est tout simplement dingue.

Cette seconde lecture de Vonnegut m'a réjouie. J'ai adoré me faire promener par l'auteur dans ce récit satirique où l'absurde le dispute à l'audace formelle. Evidemment, je lirai d'autres bouquins du Monsieur.
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Je m'attendais à lire un roman de Sf et bien pas du tout! C'est un joyeux mélange de pamphlet anti-étasunien, de critique sociale et de réflexion sur l'acte d'écriture. L'intrigue avance par ricochets, en très courts chapitres, et en rebondissant sur un mot ou une idée. Cela donne un texte alerte, dévastateur et extrêmement drôle. Pourtant ce n'est pas uniquement un roman comique : la mise en abyme qui fait se rencontrer l'écrivain et sa création donne à tout ce patchwork délirant une cohérence et une profondeur remarquable.
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critiques presse (1)
Lexpress
30 juillet 2014
Deux lectures revigorantes, deux rasades d'intelligence en lignes, pour une verve qui résonne toujours dans le monde actuel. De ces lectures dont on ressort toujours plus confiants en le pouvoir de la fiction.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
J’ai tendance moi aussi à considérer les êtres humains comme de gros tubes à essai, en matière plastique, remplis à l’intérieur de substances chimiques en réaction.
J’ai vu, dans mon enfance, des tas de gens qui avaient des goitres. Dwayne Hoover, le vendeur de Pontiac qui sera le héros de cette histoire, en a certainement vu lui aussi. Ces pauvres habitants de la Terre sont affligés d’enflures de la thyroïde si prononcées qu’on dirait que des zucchinis leur poussent dans la gorge.
Afin d’être à même de vivre comme tout le monde, il ne leur restait qu’une chose à faire : absorber chaque jour une dose d’iode d’un millionième de cm3.
Ma mère elle-même s’est démoli le cerveau à force d’absorber des somnifères qui étaient censés lui procurer des nuits calmes.
Quand je me sens déprimé, j’avale une petite pilule et je me trouve de nouveau en forme.
Et ainsi de suite.
C’est pourquoi, quand je crée un personnage de roman, je suis fortement tenté de penser qu’il est comme il est à cause de petites erreurs de connexion, ou du fait des quantités microscopiques de substances chimiques qu’il a avalées, ou oublié d’avaler, justement ce jour là.

I tend to think of human beings as huge, rubbery test tubes, too, with chemical reactions seething inside. When I was a boy, I saw a lot of people with goiters. So did Dwayne Hoover, the Pontiac dealer who is the hero of this book. Those unhappy Earthlings had such swollen thyroid glands that they seemed to have zucchini squash growing from their throats.
All they had to do in order to have ordinary lives, it turned out, was to consume less than one-millionth of an ounce of iodine every day.
My own mother wrecked her brains with chemicals, which were supposed to make her sleep.
When I get depressed, I take a little pill, and I cheer up again.
And so on.
So it is a big temptation to me, when I create a character for a novel, to say that he is what he is because of faulty wiring, or because of microscopic amounts of chemicals which he ate or failed to eat on that particular day.
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– Bill, dit-il, je t’aime vraiment beaucoup, et en grand ponte de l’univers que je suis, je vais exaucer tes trois vœux les plus chers.
Il ouvrit la porte de la cage, chose dont Bill aurait été incapable même dans ses rêves les plus fous.
Bill s’envola et alla se poser sur le rebord de la fenêtre. Il posa sa petite épaule contre la vitre. Il n’y avait qu’une mince épaisseur de verre entre Bill et le plein air. Bien que Trout travaillât dans la fenêtre anti-tempête, son humble demeure n’en avait point.
– Ton deuxième vœux est sur le point d’être exaucé, dit Trout, et de nouveau il fit quelque chose dont Bill aurait été incapable.
Il ouvrit la fenêtre. Mais l’ouverture de la fenêtre fut une affaire si terrifiante pour la perruche que celle-ci fila se réfugier dans sa cage.
Trout referma la porte de la cage et la verrouilla.
– Je n’ai jamais vu quiconque faire un usage aussi intelligent de ses trois vœux, dit-il à l’oiseau. Tu t’es arrangé pour qu’il te reste un vœu qui en vaille la peine… sortir de la cage.

“Bill,” he said, “I like you so much, and I am such a big shot in the Universe, that I will make your three biggest wishes come true.” He opened the door of the cage, something Bill couldn’t have done in a thousand years.
Bill flew over to a windowsill. He put his little shoulder against the glass. There was just one layer of glass between Bill and the great out-of-doors. Although Trout was in the storm window business, he had no storm windows on his own abode.
“Your second wish is about to come true,” said Trout, and he again did something which Bill could never have done. He opened the window. But the opening of the window was such an alarming business to the parakeet that he flew back to his cage and hopped inside.
Trout closed the door of the cage and latched it. “That’s the most intelligent use of three wishes I ever heard of,” he told the bird. “You made sure you’d still have something worth wishing for—to get out of the cage.”
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“I can’t tell if you’re serious or not”, said the driver.
“I won’t know myself until I find out whether life is serious or not” said Trout
“It is dangerous , I know, and it can hurt a lot. That doesn’t necessarily mean it’s serious too”.
« Je ne sais pas si vous êtes sérieux ou non », dit le chauffeur.
« Je ne le saurais pas moi-même jusqu’à ce que je découvre si la vie est sérieuse ou non. » dit Trout.
«  Elle est dangereuse , je sais, elle peut aussi faire beaucoup de mal. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’elle soit aussi sérieuse. »
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Cher Monsieur, pauvre Monsieur, brave Monsieur.

Vous êtes une expérience du Créateur de l'univers. Vous êtes la seule créature de tout l'univers à être douée du libre arbitre. Vous êtes la seule à devoir trouver quoi faire dans l'instant qui suit et pourquoi. Toutes les autres sont des robots, des machines.
Certaines personnes semblent vous apprécier, et d'autres semblent vous détester, et vous devez vous demander pourquoi. Ce sont simplement des machines à apprécier et des machines à détester.

Vous êtes claqué et démoralisé. Pourquoi en serait-il autrement ? Bien sûr que c'est épuisant de devoir passer son temps à raisonner dans un univers qui n'est pas censé être raisonnable.
Vous êtes entourés de machines à aimer, de machines à haïr, de machines avides, de machines désintéressées, de machines courageuses, de machines lâches, de machines sincères, de machines menteuses, de machines drôles, de machines solennelles. Leur seule fonction est d'attiser vos émotions sous toutes leurs formes imaginables, afin que le Créateur de l'univers puisse observer vos réactions. Elles ne ressentent ou ne raisonnent pas plus qu'une vieille horloge de parquet.

Le Créateur de l'univers aimerait ici vous présenter Ses excuses non seulement pour l'entourage fantasque et turbulent qu'Il vous a imposé pendant la durée de ce test, mais aussi pour l'état lamentable, infect, dans lequel se trouve la planète elle même.
Le Créateur a programmé des robots à la maltraiter pendant des millions d'années, afin qu'elle soit devenue un fromage toxique et purulent au moment de votre arrivée.
Autre chose, Il a veillé à ce qu'elle soit désespérément surpeuplée en programmant ces robots, quelles que soient leurs conditions de vie, à éprouver un besoin irrépressible de rapports sexuels et à adorer les nouveau-nés par dessus pratiquement tout.
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Je n’avais pas le moindre respect pour l’œuvre créatrice du peintre ni pour celle de la romancière. Mon avis était que Karabekian, avec ses tableaux insignifiants, avait fomenté un complot avec les millionnaires pour inspirer un sentiment de stupidité aux gens pauvres. Mon avis était que Beatrice Keedsler s’était alliée à d’autres conteurs ringards pour faire croire aux gens qu’il existait dans la vie des personnages principaux, des personnages secondaires, des détails significatifs, des détails insignifiants, qu’il y avait des leçons à en tirer, des épreuves à surmonter, et un début, un milieu et une fin.
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Vidéo de  Kurt Vonnegut
Abattoir 5 - Bande-annonce VF Abattoir cinq / Slaughterhouse five (1972), film de science-fiction George Roy Hill, basé sur le roman de Kurt Vonnegut Jr.
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