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Critique de de


Mirsad. « Est-il vraiment nécessaire d'aller réconforter l'ami qui va mal, qui vit enfermé chez lui depuis cinq mois, qui ne mange plus et ne boit plus, qui souhaite et ne souhaite pas mourir pour la seule raison que la littérature des pays tourmentés n'attire plus autant l'attention qu'elle le devrait ? »

Réflexions sur les voyages, la liberté recherchée « toujours de l'autre coté », la peur du voyage en avion,

Sarajevo, les Balkans, « L'odeur des Balkans réveille le passé qui tourmente. de nostalgie, d'amour, de rancoeur, de désolation, d'impuissance, d'éloignement, de proximité », l'Albanie, Milica, « l'amertume voile son visage », une albanaise vivant en occident, Dusan, les « innombrables histoires de guerre et d'horreurs entre Serbes et Croates, Serbes et Bosniaques, Serbes et Albanais du Kosovo », le présent et les souvenirs, les décalages, les pourboires, la revendication d'un Bosnien comme citoyen de Bosnie, Michele, les femmes, les sexualités, la virginité, Fatmir…

Une subtile variation sur les lieux d'ancrage de la mémoire, des émotions ou des rencontres.

« Une fois rentrée chez moi, il me faudra réanimer mon appartement. Je dispose d'un même recours après chaque voyage : la voix de Sarah Vaughan. Allongée sur le sol, je ferme les yeux et j'écoute. C'est là que mon voyage prend fin. Dans ses notes, loin de tout ce qui m'est proche ».

Lien : https://entreleslignesentrel..
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