Louis Vossion a initialement publié ce conte dans Contes birmans d'après le Thoudamma Sâri Dammazat en 1901.
En 1910 — soit quatre ans après la mort de l'auteur. — Angelo Mariani décide d'en éditer une version illustrée par
Robida. On ne peut pas dire "publier" puisqu'il n'en fait tirer que 100 exemplaires dont la moitié ont déjà un destinataire avant même d'être imprimés. Et en 2020 Fred Douin a la bonne idée d'en faire une réimpression.
J'avoue que j'ai ce livre entre les mains parce que les illustrations sont d'
Albert Robida... et que l'éditeur me l'a offert. Hé oui ! je ne suis pas le seul à apprécier les oeuvres de
Robida au point d'en faire des rééditions. :-)
Sur 36 pages, 10 sont des illustrations pleine page et sur toutes les autres, le texte est encadré sur près de quatre centimètres par des dessins en rapport avec le conte. Encore un peu et nous avions affaire à une BD.
Robida est connu pour son travail d'illustrateur et les quelques pages que l'éditeur présente sur son site en montre assez pour que vous sachiez si ce livre vous intéresse pour le travail graphique.
Alors le texte ?
Pour le texte, nous avons le droit à un conte merveilleux qui aurait pu être une fable d'
Esope (ou
De La Fontaine qui s'en est largement inspiré). Un beau jeune homme fait un rêve prémonitoire dans lequel il est mordu par un serpent venimeux. Il demande à ses porches que, si cela devait se produire, son corps ne soit pas incinéré mais abandonné au fleuve. Quelques temps plus tard, son épouse est amenée respecter la parole donnée. Il est abandonné au fleuve sur un radeau de bambou. Quelques semaines plus tard son corps est récupérer par un charmeur de serpents qui le ramène à la vie... Je ne vous en dirais pas plus pour ne pas déflorer l'histoire.
En bref : Si vous aimez l'illustrateur
Robida, ce livre est fait pour vous. Si vous aimez les histoires façon « contes et légendes populaires de nos régions » ce livre est fait pour aussi.
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