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EAN : 9782070732197
160 pages
Gallimard (04/03/1994)
3.9/5   10 notes
Résumé :
De Nîmes à Avignon, tout le pays vous le dira: Marcellin Lapeyrade est un sage, un vigneron modèle qui a bien mérité sa réussite. Célibataire à 40 ans? Et puis après? Chacun ses goûts - sans doute attend-il la perle rare. L'intéressé lui-même ignore qu'il a un secret, un problème. La maturité l'a libéré de «ce désir dont on ne sait que faire» qui hantait son adolescence. Il cède donc, l'âme en paix, à la sympathie, plus paternelle que fraternelle, qu'il porte à Will... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce roman ne vaut pas tant par l'histoire qu'il narre mais par le style et la façon de raconter. le fond du décor, c'est la province des années soixante, le milieu rural et agricole, le catholicisme comme valeur morale et l'attirance qu'éprouve un homme de quarante ans pour un autre de vingt.
Mais, tout ceci n'a guère d'intérêt ni d'importance, tant on est happé par le subtil maniement des mots dans lequel l'auteur excelle. Un peu comme Julien Gracq avec son "Rivage des Syrtes".
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critiques presse (1)
Actualitte
09 avril 2019
Écrit avec une grande sobriété qui contrasterait presque avec ce dont il est question, mais aussi avec fantaisie, ironie et beaucoup de justesse, Le Garçon d’orage raconte la passion qui saisit deux hommes, dans le tourbillon d’un soir d’orage.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Willie avait des idées courtes sur les filles. A vrai dire, il ne s'en était guère occupé jusque-là. C'étaient des êtres à part, qu'il regardait de loin. Elles riaient ou pleuraient pour des bêtises, elles avaient peur des souris et des araignées, elles ne pensaient qu'à leurs toilettes, toutes fières de montrer leurs bras nus et leurs décolettés, elles e mettaient du parfum dans les cheveux et lorsqu'elles circulaient en bande à la foire, toujours à manger des gaufres ou à sucer des glaces, elles coulaient des regards à droite et à gauche en se poussant du coude avec l'air de se moquer du monde. De qui en particulier on ne savait pas mais on le prenait pour soi. Quant à l'opinion que les hommes en avaient, Willie l(avait apprise de bonne heure, du temps où il travaillait dans les vignes où les rouliers racontaient leurs exploits. Ils parlaient des filles comme d'une marchandise plus ou moins fraîche et appétissante.
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Quelle misère, quand on y pense, de se voir ligoté à un être comme un pendu à sa corde ! Et pourquoi, je vous le demande, à cause d'une jolie frimousse, d'une peau, d'une odeur ? Même pas, d'une idée plutôt — ou d'une image — qu'on s'est faite un jour et qui ne vous quitte plus.
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Josette était une bonne fille, la providence des adolescents craintifs, désireux de s'instruire. On allait chez elle comme on va à confesse, pour se décharger de ses humeurs. La pénitence était douce. A trois kilomètres de Saint-André, en direction de Bagnols, se dressait l'écriteau: Josette, salon de coiffure avec une flèche indiquant à gauche un chemin qui grimpe sue le coteau.
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La pureté ne souffre pas de mélange. L'eau est pure quand rien ne vient la troubler, le sable, les herbes ou les saletés qui traînent dans le courant. Où est la pureté de l'amour lorsqu'on y mêle son corps et son âme? Le trouble est partout. Dans l'une comme dans l'autre. C'est fatal. Il n'y a pas de corps sans âme n'est-ce pas? Ni réciproquement. Alors, comment faut-il aimer?
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Les gens disaient: "Willie, c'est un drôle", mais lui, de sa personne, il ne connaissait rien, ou presque, même pas comment elle était faite, bien ou mal proportionnée, quelle forme avait son visage, quelle couleur ses yeux, parce que chez les Dombes on avait pas le droit de se regarder dans une glace. C'était une coquetterie inutile, presque un péché.
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Albert Camus ou la passion de comprendre ; 2
Hommage rendu par Roger VRIGNY et Jacques BRENNER à Albert CAMUS, "Albert CAMUS ou la passion de comprendre". Construit avec des extraits d'archives et d'interprétations de ses oeuvres.
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