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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
1950 : la France refuse d'admettre qu'elle vient de perdre la guerre d'Indochine avec la défaite de Cao Bang. Elle décide de maintenir l'offensive, ne serait-ce que pour s'offrir une sortie honorable, et tuer ainsi dans l'oeuf toute velléité de contagion au sein de ses autres colonies. le conflit va s'éterniser encore quatre ans, avec l'appui des Américains qui continueront ensuite seuls la guerre du Viêt-Nam. Quatre ans d'entêtement, pour un bilan humain catastrophique et une issue finalement très piteuse pour les Français. Quoique… pas pour tout le monde : la Banque privée française d'Indochine aura eu tout le temps de rapatrier ses avoirs, tout en s'enrichissant de l'effort de guerre.


Avec l'intelligence et l'élégance subtilement ironiques qu'il emploie pour croquer l'Histoire en quelques traits choisis, d'une sobre et féroce précision, c'est un bien consternant tableau que nous peint Eric Vuillard : d'un côté, la population indochinoise, éreintée dans les mines et les plantations d'hévéas qui servent de poules aux oeufs d'or aux Français ; de l'autre, une coterie politique prête à tout pour la stabilité de son pouvoir et de ses intérêts économiques, et qui, pour ne pas perdre la face devant ses colonies, n'hésite pas à « relancer la guerre pour en finir et reconquérir l'Indochine avant de la quitter » ; au milieu, des troupes largement composées de tirailleurs africains et vietnamiens, envoyées à la boucherie avec une inconséquence qui fleure l'incompétence, à en croire ce qui apparaît en ces pages comme l'aberration militaire de Diên Biên Phu.


Fort de son évidente imprégnation du sujet, Eric Vuillard présente de la guerre d'Indochine une vision éminemment dérangeante, débarrassée de l'apprêt des souvenirs historiques officiels. En quelques coups de pinceaux d'une impressionnante efficacité, pointant le regard sur un ensemble de faits dont la parfaite exactitude vient pilonner jusqu'à l'ébranler la conscience du lecteur, l'écrivain met le talent manifeste de sa plume au service d'une lucidité teintée d'ironie douce-amère qui laisse longtemps songeur. Car, au-delà du contexte colonial et de ses guerres, c'est le système général que nous avons choisi à travers la planète, dont nous profitons tous plus ou moins, qui engendre régulièrement de tristes aberrations humanitaires, la vie pesant parfois moins lourd que les rapports de pouvoir, et surtout les prépondérants intérêts économiques. Et l'on frémit du plus pur effroi rétrospectif en découvrant la proposition américaine faite à la France, d'utiliser l'arme nucléaire pour se sortir de Diên Biên Phu…


Un ouvrage remarquable pour l'intelligence, comme pour la sobriété et l'élégance littéraires, avec lesquelles il mène son propos. Nul n'envisagera plus la guerre d'Indochine du même oeil, après cette troublante lecture !

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Pas de vacances dans les colonies.
Comme à son habitude et avec sa vision très partisane, Eric Vuillard décrit de façon concise et impitoyable l'acharnement de la France en Indochine malgré l'inéluctabilité de la défaite. Les dessous de la 4ème république sont souillés et les années d'entêtement après le chaos de Kao Bang vont aboutir au sacrifice de milliers de vies pour servir les intérêts politiques et économiques de quelques-uns.
Chaque roman de cet auteur est un hommage aux révoltés anonymes contre des dirigeants politiques et des industriels corrompus. Panorama sur la médiocrité morale des classes supérieures et des grands méchants capitalistes. On peut reprocher à Eric Vuillard son manichéisme mais pas le sérieux de la reconstitution et l'art de déterrer les cadavres des tiroirs de l'histoire.
Eric Vuillard nous offre la chronique d'un désastre annoncé à travers le déni stupéfiant de certains, des stratégies militaires aventureuses pour ne pas dire suicidaires, quelques portraits acides de figures historiques peu inspirées, l'avidité des profiteurs de l'ombre.
L'auteur parvient une nouvelle fois en peu de pages à décrire tous les moyens déployés par les puissants de l'époque pour retarder l'échéance et trouver « une sortie honorable », titre d'une glaçante ironie quand on connait le bilan de cette guerre dans les deux camps. Les américains prendront la suite…
Lecture passionnante, condensé de scandales, le récit est peut-être un peu trop chirurgical et pas assez romanesque à mon goût mais je dois avouer avoir été une nouvelle fois bluffé par la capacité de synthèse d'Eric Vuillard à autopsier l'histoire et en exhumer les turpitudes en si peu de pages. Un condensé de Genevoix.
Je termine par une réserve de taille liée au parti pris du procureur, pardon… de l'auteur. Dans une approche moins partiale, j'aurai aimé aussi suivre en parallèle et avec la même acuité le parcours d'Hô Chi Minh ou de Giap durant cette période ou celui d'autres figures Viêt-Minh, dont l'évocation relève ici du mythe.
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Un livre que je recommande pour tout ce qu'on apprend sur les personnages de cette période même si Une sortie honorable oscille entre récit et roman.
À la fin de la guerre d'Indochine, les politiques cherchent une sortie honorable. À partir de documents d'époque, Éric Vuillard imagine les scènes et les écrit. Il fait des liens et crée des conversations dont il ne reste aucune trace, pas plus, bien évidemment que celles des pensées.
Les premières pages s'ouvrent sur une inspection de Delamarre dans une plantation d'hévéa exploitée par Michelin. Ce qu'il trouve fait froid dans le dos. L'inspecteur fera un rapport qui ne change rien et Michelin cette année-là fera un profit exceptionnel.
Le récit continue sur la bataille de Cao Bang. Une rapide recherche montre que les militaires de l'époque n'avaient pas inventé le lance-pierre (et ça semble ne pas s'être arrangé par la suite). Ce fut la première victoire décisive du Việt Minh.
Deux jours plus tard, le lecteur assiste à un débat à l'Assemblée générale.
J'ai pris conscience à quel point cette guerre était oubliée. C'est le côté positif de la lecture.
Côté problématique, l'auteur entre dans la tête du général Henri Navarre commandant en chef des forces françaises en Indochine ou d'Émile Minost, président de la Banque d'Indochine, ce qui est le privilège du romancier.
Non pas qu'Éric Vuillard narre des choses surprenantes, il est convaincant ; les profiteurs de guerre ont existé de tout temps. Mais son livre qui est une vision de cette période — vision à laquelle j'adhère — aurait plus honnêtement été appelé roman.
Ou alors, si récit il y a, j'aurais aimé qu'il cite ses sources.

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On peut reprocher à Éric Vuillard de s'emparer encore d'un pan de l'Histoire plutôt que d'inventer une histoire. Certes, mais il le fait très bien. Ses textes sont remarquablement écrits et on y apprend toujours quelque chose. Vuillard reprend ici un de ses thèmes favoris : la complaisance et la compromission des élites au pouvoir.
Il n'a pas son pareil pour dénoncer la collusion des hommes politique avec le complexe militaro-industriel. Dans son roman, il fustige les fossoyeurs de la Quatrième république. Des notables bouffis, des nobles consanguins, des maires à vie, intouchables en leurs fiefs, confortablement installés sur les bancs du Palais Bourbon, que Vuillard caricature avec soin et férocité (exemples pages 29, 41-43, 112, 129, 170-173).
De leurs bassesses et de leurs calculs, sont nées quelques réformes et beaucoup d'approximations. Quand il s'agit de morceler l'empire, ces messieurs s'indignent et rechignent. La défaite de 40 est encore dans leurs esprits et, lorgnant sur les continents, ils ne peuvent se résoudre à l'inévitable : l'indépendance des colonies qui ont enrichi leurs entreprises et qui, au nom des droits de l'homme – une idée brevetée en France - aspirent à la liberté.
Diên Biên Phu (ce désastre : « Il reste deux jours de vivres et Castries n'a plus qu'une bouteille de Cognac ») fait partie de ces territoires, comme la passe de Khyber ou les plaines russes, qui s'est refusée aux envahisseurs. Les Français n'ont pas retenu la leçon. Les Américains non plus. Et l'auteur de rappeler qu'on a déversé sur l'Indochine devenu le Viêt Nam plus de bombes que pendant la seconde guerre mondiale. Les occidentaux ont l'honneur mal placé.
À noter, les cinglantes critiques (à peine détournées) adressées aux promoteurs de la Start-up nation (page 179) et aux gouvernements aveugles à la détresse des populations migrantes (p198).
Bilan : 🌹🌹🌹
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Ce roman combine vérités historiques, précises, établies, et commentaires de l'auteur liés à son analyse des intervenants. Un mélange des genres qui peut dérouter. le sujet se prête d'ailleurs à de nombreuses digressions : les dernières années de la présence coloniale française au Viet-Nam.

Les apartés de Vuillard sont souvent pertinents, et parfois glaçants, comme cette annexe à un rapport de l'inspection du travail sur les conditions de travail et la façon dont les contremaîtres font régner l'ordre dans les plantations d'hévéas alors possédées par une grande société de pneumatiques. Ce petit chapitre ouvre l'ouvrage et plonge le lecteur dans la réalité des rapports coloniaux.
L'Indochine est la chasse gardée de sociétés dont les dirigeants se croisent et se recroisent dans les conseils d'administration. Chaque entité a son objectif : une mine d'étain, des charbonnages, de la houille... L'exploitation en règle d'un pays, supervisée de loin par quelques privilégiés vivants dans les arrondissements les plus sélects de la capitale.
La guerre d'Indochine, au-delà de la volonté d'indépendance du Viet-Nam, c'est aussi le maintien à tout prix des bénéfices engendrés par cette économie coloniale.
Vuillard va également s'intéresser à ce qui se passe à Paris au Palais Bourbon. Il reprend les discours, les diatribes de députés se disputant « au nom de la France » ou refusant de négocier avec le Viet-Minh parce qu'on ne négocie pas en position de faiblesse. Certains députés invoquent même juin 40 pour stigmatiser tout accord avec « l'ennemi ». de là la recherche d'une « sortie honorable ».
Mais cette sortie ne se fera pas dans ces conditions. La faute à ce besoin des militaires d'obtenir une victoire sur le terrain pour peser dans la négociation. Ce sera Diên Biên Phu. Un lieu choisi par un général imbu de lui-même, Navarre, qui, méconnaissant le terrain, oublie tous ses propres préceptes stratégiques.

L'ouvrage fourmille de faits et de chiffres : du nombre de tués de chaque camp aux bénéfices tirés de l'exploitation coloniale. Autant de données nécessaires pour comprendre pourquoi l'état français au sortir de la guerre refusa d'envisager toute évolution.
A l'arrivée, des morts… Beaucoup de morts. Une tragédie qui continuera bien après le départ français.
Eric Vuillard présente la vision de l'Indochine vue par la France de l'époque. Il donne des pistes sur ce qui était en jeu. le tout dans un petit livre avant tout destiné à ceux qui veulent comprendre la période historique.
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Après le temps des colonies, l'envers du décor, chronique d'un désastre annoncé où en ultime recours restait l'espoir d' « une sortie honorable ».
Un récit historique sous la IVème République et ses coulisses.
Colonialisme – Aube de la décolonisation – Indépendance.

Les arcanes du pouvoir, politiciens, financiers, industriels et militaires ; éloquence, stratégie, tout un panel de personnages sous la plume érudite teintée de sarcasmes d'Eric Vuillard.

L'auteur revient dans ce récit sur un épisode de l'histoire liée à l'Indochine, explicitant les arguments des opinions divergentes de chaque bord composant les élites dirigeantes, et, les causes, les conséquences, les effets.

Des intérêts de certains jusqu'à la débâcle.

Spéculations, tergiversations, arrangements…
Des faits, un ton, une réflexion.

J'ai trouvé la narration très efficace riche en éléments historiques ; un style aux nuances souvent ironique et amère. Un point de vue éclairant différemment ce qu'on a pu entendre sur nos bancs académiques.

Note de l'auteur : « du côté de la France et des Etats-Unis, il y eut en tout quatre cent mille morts, si l'on compte les tirailleurs, les supplétifs indochinois, troupes coloniales qui formaient l'essentiel de notre armée. du côté vietnamien, la guerre fit au moins trois millions six cent mille morts. Dix fois plus. Cela fait autant que de Français et d'Allemands pendant la Première Guerre mondiale ».
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Un texte court mais si dense, intelligent mais paradoxalement léger, historique et à la fois moderne
Dense car on est entrainé dans un tourbillon de noms, plus ou moins célèbres, qui résonnent plus ou moins dans notre esprit, mais qui s'enchainent, se télescopent dans le texte. J'avais l'impression de me perdre un peu au début (je ne suis pas vraiment une spécialiste en histoire ou en politique). Mais le talent de l'auteur a été de me capter littéralement par son style grinçant, son humour auquel j'ai totalement adhéré.
Alors je n'ai pas retenu les noms des protagonistes, je préfère être claire. Mais j'ai l'impression d'en savoir un peu plus sur le mélange des genres en Indochine, les intérêts militaires, économiques, financiers, industriels, politiques. Et surtout, j'ai passé un très bon moment, et je retournerai volontiers vers l'écriture d'Eric Vuillard si le reste est du même acabit.
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Lire Une sortie honorable d'Eric Vuillard après avoir lu l'enquête de philippe Collin : le fantôme de Pétain permet d'avoir une vue d'ensemble sur des pans de l'histoire de France durant le 20ème siècle.
Le récit D'Eric Vuillard reprend avec son titre la mission qu'avait donné Mayer, président du conseil en 1954, au Général Navarre durant la guerre d'Indochine : il faut trouver une sortie honorable.
Depuis quelques années la France, son gouvernement, ses hommes d'affaires et ses militaires sont au prises avec le mouvement Viet-Minh au Vietnam.
Comme à son habitude, Eric Vuillard nous fait un récit précis, mordant , caustique, noir et sombre de la réalité humaine.
"Plus on approche du pouvoir, moins on se sent responsable". c'est la phrase que ressasse le Général Navarre dans la cuvette de Dien Bien Phû. Phrase que va décortiquer Eric Vuillard auprès des différents personnages de son roman.
Nous sommes au coeur du pouvoir. Nous devrions dire au coeur des pouvoirs : Pouvoir politique, économique et militaire.
Le pouvoir politique avec ces présidents du Conseil et ses ministres dont certains avaient donné les pleins pouvoirs à Pétain en 1940. Ces mêmes présidents et ministres qui se partagent le pouvoir. Une fois , à toi, une fois à moi. Tu me tiens par la barbichette. Un petit monde clos , parlementaire et ministériel qui régit la France et les Colonies.
Le pouvoir économique ou celui des grandes familles bourgeoises. La aussi l'entre-soi est une vertu cardinale. On se marie entre familles cousines. On retrouve les tentacules de ces familles que ce soit en politique, dans le clergé , les conseils d'administration et les banques.
La Banque d'Indochine par exemple dont les dirigeants ont leurs ronds de serviette dans tous les conseils d'administration.
Les terres des Colonies sont le terreau de la Bourse et de l'enrichissement facile.
Le pouvoir militaire quant à lui envoie au front au bon plaisir de son pouvoir : tirailleurs africains, maghrébins et de toutes colonies.
Remarquable et effrayant.
Et cette proximité du pouvoir qui fait que la responsabilité se dilue.
Une sortie honorable ne peut être un déshonneur. Les sièges du parlement, des conseils d'administration sont trop confortables tout comme leur subsides.
Alors il y eut Dien Bien Phû , alors il y eut trois millions six cent mille morts Vietnamiens.
Il y eut la chute de Saigon en 1975.
Les derniers mots du récit d'Eric Vuillard :
"Dans l'espérance dérisoire d'une sortie honorable, il aura fallu trente ans et des millions de morts et voici comment tout cela se termine ! Trente ans pour une telle sortie de scène. le déshonneur eut peut être mieux valu."

Remarquable , effrayant et d'une actualité brûlante.
Lien : https://auventdesmots.wordpr..
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Bref et incisif, ce récit s'inscrit dans le style adopté par Éric Vuillard pour faire entrer le lecteur dans des pans de l'Histoire le plus souvent ignorés ou inconnus. Comment l'État français a négocié sa sortie de guerre avec l'Indochine, voilà le propos que Vuillard a fouillé dans le détail à travers les discours et les positions de certains députés français, de l'avis des généraux sur le terrain et du point de vue des hommes d'affaires exploitant les ressources naturelles du territoire occupé. « D'un côté, les partisans d'un cessez-le-feu immédiat, de l'autre ceux d'un cessez-le-feu négocié. C'est l'affaire Dreyfus des nigauds, le Panama des crétins. » L'appui américain dans cette guerre (son financement par les États-Unis est évalué à 40 % en 1953) et les tractations en sous-main de la CIA prélude de ce qui suivra au Vietnam après coup.
Peu familière de la politique française, il m'a fallu extraire du dictionnaire ces hommes de pouvoir du passé pour m'en faire une idée concrète et m'imprégner du contexte social. Un exercice auquel je suis habituée et qui m'a permis de mieux apprécier ma lecture. J'aime beaucoup la manière Vuillard : une concision dans l'art de raconter qui élimine de facto l'ennui.
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Ouf, quel récit ! Vuillard nous entraîne cette fois dans les coulisses de la guerre d'Indochine, démontrant avec éloquence les intérêts purement économiques de cette guerre, auxquels souscriront sans sourciller les politiques, sauf quelques rares. Il démontre aussi au passage les liens étroits («incestueux») entre les familles Françaises qui occupent le pouvoir, tant au Parlement que dans les banques et grandes corporations, entre les huitième et seizième arrondissements de Paris... Ensuite, il illustre comment les militaires ont foncé sans se questionner, aveuglés par une fierté nationale chauvine et simpliste, sacrifiant sans trop de remords leurs soldats majoritairement issus des colonies. Une fois que la défaite est consommée, l'on constate que les même intérêts économiques avaient retiré leurs billes de la colonie depuis le début, et se sont enrichi sans vergogne sur les cadavres de cette guerre sans merci qui dura finalement, 30 ans (avec les Américains qui prirent le relais) et se termina sans aucune forme de «sortie honorable». C'est d'un cynisme glaçant, mais il fait bon de lire un tel pavé dans la mare.
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