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Critique de Fab72


« Supplices vaudous » (« Drums of the dark gods » - 1966) est l'unique roman de l'écrivain écossais W. A. Ballinger publié dans la collection Gore. Avec cette parution datant de 1987, le directeur de la collection, Daniel Riche, souhaitait faire connaître au public français cet auteur très prolifique dans les pays anglo-saxons. Ce livre fait partie d'une série fantastico-policière dont le héros récurrent est le détective spécialisé dans les phénomènes paranormaux, Richard Quintain.

Dans cette aventure, Richard et Julie sa belle associée dotée de pouvoirs parapsychiques (et vierge, cela a son importance…) vont tenter de démanteler le réseau d'une drogue très dangereuse produite en Haïti. Sur place, Julie est émerveillée par les paysages de carte postale (la mer, les plages et le soleil). Richard, lui, est plus soucieux. Car Haïti est un pays où les sorciers ont le droit de vie ou de mort sur les êtres humains, un pays qui vit dans la peur et dans la magie, un pays où survivent les plus sombres superstitions : le pays des rites vaudous. Et effectivement, les sacrifices destinés au baron Samedi - durant lesquels les victimes assistent vivantes au découpage de leur corps - et autres zombies, sont bien présents. Plus terre-à-terre, Richard est également confronté aux « tontons macoutes », les assassins personnels du président.

On a droit à un petit cours sur l'évolution de la population haïtienne et la naissance du Vaudou. du massacre des indiens Caraïbes par les successeurs de Christophe Colomb aux français qui ont introduit les Réformistes Vaudois sur l'île. Ces derniers, des chrétiens, au contact des esclaves païens donnèrent naissance au… Vaudou.

Globalement, le récit n'est pas transcendant. Dès l'arrivée du détective et sa compagne en Haïti, les péripéties s'enchaînent rapidement mais sont trop prévisibles et naïves. Naturellement, il y a un fou qui veut dominer le monde derrière tout ça. Les personnages ne sont pas assez approfondis et pas suffisamment attachants. Même le héros ne nous manque pas une fois l'aventure terminée.

Selon moi, c'est un roman Gore de qualité moyenne.
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