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EAN : 9782072529146
200 pages
Joëlle Losfeld (13/05/2014)
3.75/5   16 notes
Résumé :
Paris, XVIIIe arrondissement. Autour du square Louise-Michel, une bande de solitaires parisiens amoureux des chats s'est constituée en association, le Chat Sans Abri, pour la protection des chats du quartier. Toutes les semaines, Christophe, le narrateur, la soixantaine bien tassée et un brin misanthrope, Simone, la grande gueule , Marinette et d'autres se réunissent autour d'un porto. Mais leur routine est interrompue lorsque l'un d'eux, Alain, est retrouvé mort en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Chats, Montmartre, Square Louise Michel, meurtre ,menace, association des protections des chats voilà les ingrédients de ce beau polar. L'auteur nous emmène à la poursuite des suspects, des fantômes et des coupables. Il a l'art de raconter et ça ajoute à cet effet de proximité que l'on ressent pendant toute la lecture. Les personnages qu'ils soient humains ou félins sont bien dépeints Il y a Ségolène, Simone, Marinette, Louisette, Céleste, Pietro. avec Christophe, le narrateur, ils veillent sur un monde de chats qui ont tous reçus un nom, depuis Trouduc, Monocle, Minouche, Caramel Sweet, Kouki et Mamadou… et tous les autres.

Du mystère, de la tendresse, de l'entraide et des ronronnements à foison. C'est un excellent polar que je ne regrette pas d'avoir lu.

VERDICT

Les amoureux des chats ne peuvent pas passer à coté de ce polar. Une belle découverte que je ne regrette pas. Ca se lit très vite et c'est très agréable. J'ai aimé les touches d'ironie et la sensibilité, la défense de la cause animale.
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Je ne savais pas trop quelle note mettre à ce court roman qui conte une série de morts suspectes dans une association venant en aide aux chats vivant en liberté dans un jardin public parisien.
Avouons le: je l'ai acheté pour les chats. Les personnages humains m'ont laissé assez froide et j'ai eu parfois l'impression que l'auteur sacrifiait leur construction pour le plaisir des détails folkloriques. Cela se lit vite, cela s'oubliera sans doute de même et le côté très court lui porte finalement tord: pas le temps de s'attacher aux personnages, l'écriture ne suffit pas à rattraper cela, et j'ai plus ou moins mélangé certains d'entre eux pendant un certain temps.
Une lecture de vacances, mais pas plus.
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Il y a des chats, des dizaines de chats qui vivent leur vie de chats dans un jardin de Montmartre.
Il y a des passionnés qui s'occupent d'eux et qui reçoivent de drôles de menaces.
Il y a des morts.
Il y a des suspects.
Il y a les fantômes du quartier, Willette l'antisémite dont le nom a été effacé du jardin pour être remplacé par celui de Louise Michel qui aimait les chats et qui luttait pour la justice sociale en même temps que pour le respect des animaux.
Il y a de l'amitié, de l'amour, de la folie.
Il y a surtout un style. Une manière de raconter qui rend proche et familier. avec beaucoup de sourires et quelques larmes.
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Je suis encore sous le charme de ce bouquin qui est drôle et qui nous fait connaître des personnages qu'on n'a pas envie de quitter même si parfois ils ont des agissements contestables. c'est comme une intrigue policière, on se demande jusqu'au bout qui est le responsable des crimes et la fin est une surprise à ne pas révéler. J'ai aimé le frôlement de la folie et la frontière fragile ente le monde des hommes et celui des chats. Je suis moi-même un "amoureux fervent" des chats et sans nul doute c'est le cas de l'auteur!
Je conseille moi aussi ce livre parce que il donne un vrai plaisir de lecture, sans pathos, sans prétention, avec une simplicité et un goût du jeu qui réjouissent. C'est un conte cruel comme je les aime.
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Une histoire de chat et d'humain au pied de Montmartre. Avec un ton "sans rien qui pèse ou qui pose", le narrateur nous emmène à la rencontre de ses amis protecteur des chats abandonnés et complices. Mais voilà qu'un premier mort apparaît dans le cercle des amis, avec ses 7 chats. Puis un deuxième et des menaces anonymes... Etre amis des chats et du quartier pourrait bien être plus dangereux qu'il n'y parait. A moins de se faire chat pour échapper?
On glisse entre roman félin et polar dans cette lecture que l'on a bien envie de partager avec quelques chats...
Un roman plein d'ironie et de ronronements que l'on prend un réel plaisir à lire et qui vous fera peut-être voir d'un autre oeil ces "toqués" qui se soucient des chats de leur quartier autant, voir plus que des autres humains.

(voir également sur le blog)
Lien : http://filsdelectures.over-b..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Dans la chambre aux rideaux tirés, devant le corps de ma grand-mère, je n'avais pas ressenti de tristesse. Je l'avais regardée, étendue, les mains sur la poitrine comme si elle tenait un moineau sur son coeur. Elle avait des chaussures vernies que je ne connaissais pas, des chaussures neuves avec une semelle impeccable qui n'avait jamais mis le pied dehors.
Il m'avait fallu trois jours pour comprendre que je ne la verrais plus. Quand son cercueil a été descendu dans la terre, j'ai compris qu'il n'y aurait plus de chanson avant de dormir, plus de baisers sur les joues, sur le front et sur le nez, plus de caresse pour lisser le drap sur moi. J'ai commencé à être triste le soir avant de m'endormir. Plus d'un demi-siècle plus tard, je le suis encore quand j'éteins ma lampe de chevet, un Pierrot qui joue de la mandoline près d'une boule de verre.
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Comme d'habitude quand je ne réponds pas à un service qu'on me demande, je multiplie les raisons de mon refus. Je ne me suis jamais guéri de cette maladresse qui souligne le mensonge. La seule façon d'être vraisemblable consiste à ne présenter qu'une seule et bonne raison, simple et claire. J'ai le mensonge des faibles.
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Il faudrait quand on meurt que notre corps se désagrège en milliards de particules, en aérosol. Que personne ne nous lave, ne nous maquille, ne nous mette en boîte. On se diluerait dans l'atmosphère, on suivrait le vol des oiseaux migrateurs.
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Après la mort des gens on prend conscience de ce qu'on ne leur a pas donné en temps, en amitié. On se fait mal pour rien, ou peut-être parce que ça nous fait du bien de nous faire mal avant d'oublier.
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J'ai lu un truc comme ça dans la Bible ou le Coran : celui qui sauve une vie sauve toutes les vies. Brigitte Bardot elle en a sauvé un paquet de vies, de quoi lui faire une escorte de plumes, de poils et d'écailles jusqu'au Paradis!
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Video de Christian Wacrenier (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christian Wacrenier
Christian Wacrenier - Les chats de Louise-Michel .Christian Wacrenier vous présente son ouvrage "Les chats de Louise-Michel" aux éditions Joëlle Losfeld. http://www.mollat.com/livres/wacrenier-christian-les-chats-louise-michel-9782072529146.html Notes de Musique : Rossini Duo des chats. Free Music archive.
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