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Ross Alex (Autre)
EAN : 9791026822004
224 pages
Urban Comics Editions (20/01/2023)
4.18/5   72 notes
Résumé :
Dans un futur possible, les super-héros d'antan ont été surclassés puis remplacés par une nouvelle génération plus agressive, mais aussi plus amorale. Aussi, lorsque ces surhommes rayent accidentellement le Kansas de la carte des États-Unis, il revient au premier d'entre eux, Superman, de sortir de sa retraite et d'inculquer à cette nouvelle garde le goût de la vérité et de la justice.
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Avant tout je tiens à remercier (encore) Pavlik qui m'a guidé vers cette référence comics. Encore une fois, il avait raison : c'est excellent.

Cette histoire ne s'insère pas dans une chronologie particulière et par conséquent ne nécessite pas de gros background. Il vaut mieux connaître les personnages mais, si ce n'est pas le cas, un nombre remarquable de pages est consacré à leur description exhaustive à la fin du volume.
Elle exploite des questions très intéressantes que l'on peut aisément reporter dans notre univers « véritable » : que se passe-t-il quand l'humanité, si habituée d'être sous la protection d'êtres quasi-divins, devient capricieuse et exigeante et rejette ses héros pour leur manque de performance face à l'objectif « nous laisser vivre tranquille et heureux » ? Que se passe-t-il quand ces héros sont remplacés par des guignols méta-humains typés génération Y peu enclins à suivre des règles stupides du genre « éviter les dégâts collatéraux » ?

Eh bien il peut arriver que les anciens héros décident que l'humanité n'est qu'une enfant et qu'eux-mêmes doivent faire son bonheur même contre son gré et sa liberté.
Lentement, mais sûrement, les héros virent vers un système totalitaire axé sécurité avec goulag intégré. Ce cheminement insidieux suivi par Superman, et surtout Wonder Woman, est magnifiquement rendu dans ces pages. Magnifiquement rendue aussi l'irresponsabilité notoire de ces méta-humains qui ont oublié la principale leçon de Spider-Man : un grand pouvoir implique de grandes responsabilités (ce n'est pas le même univers, c'est vrai) mais refusant de céder un pouce de leur liberté face à ces « croulants » d'anciens héros.
L'idée est poussée au bout, et donc beaucoup y laisse leur peau. Ajoutez des éléments scénaristiques comme d'anciens super-vilains en embuscade prêts à profiter du chaos et un groupe de héros résistants refusant la ligne dure, vous obtenez une histoire marquante.

La morale vers laquelle Mark Waid et Alex Ross veulent nous emmener, c'est que nous ne devons pas nous reposer sur ceux qui prétendent prendre nos destinées en main. Nous devons en permanence être attentifs et volontaires si nous ne voulons pas que d'autres nous privent de notre liberté de prendre en main notre destin.
Le message est à mon sens opposé à celui de Watchmen (comparaison réalisée à raison par le babéliote Vance dont la critique m'a aussi incité à lire ce comics). Watchmen aboutit au fait que l'homme pousse l'auto-irresponsabilité jusqu'à l'autodestruction, et qu'elle a besoin d'un « guide suprême » pour la soulager du fardeau du libre-arbitre. le seul héros qui refuse de renoncer à la liberté d'agir (Rorschach) est éliminé.

Le seul élément qui m'a un peu gêné est le dessin sous forme d'aquarelle. Excellent pour renforcer le réalisme du récit, il rend les scènes de batailles chorales plutôt confuses.

Mais ce n'est qu'un détail. Je conseille de lire cette BD même si l'on n'aime pas les comics.
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Pourquoi "Kingdom Come" est-il un monument de la bande dessinée ?

Parce que c'est Alex Ross qui assure les dessins et qu'il est surement le plus grand illustrateur de toute l'industrie des comics. Un peintre au talent incomparable mais non pas un dessinateur et donc ne pas s'attendre à beaucoup de dynamisme (les scènes d'action, ce n'est évidemment pas son fort). Par conséquent, on aime ou pas, mais on ne peut dénier à la partie graphique de l'oeuvre une originalité et une personnalité peu commune (et, en tout cas, bien loin des canons de l'industrie mainstream des comics)

Parce que Mark Waid, le scénariste, propose rien de moins que d'imaginer un futur possible à l'ensemble de l'univers DC. En avoir une certaine connaissance permettra surement d'apprécier davantage l'histoire mais ce n'est pas obligatoire. Dans ce futur, les héros classiques de DC (Superman, Wonder Woman, Batman etc...) ont pris leur retraite et d'autres héros, beaucoup moins portés sur l'éthique, les ont remplacés. Suite à la dévastation accidentel du Kansas, lors d'une intervention de ces héros, Superman et Wonder Woman ne peuvent faire autrement que revenir sur le devant de la scène...

Parce que c'est une oeuvre qui, aux côtés de "Watchmen", par exemple, par les réflexions qu'elle suscite, montre à quel point les auteurs de comics peuvent produire des oeuvres d'une très grande qualité, pour peu qu'on leur laisse une certaine liberté par rapport au cahier des charges de l'éditeur (et le temps de les faire).

Parce que, tout simplement, c'est un récit qui, par son exigence (aussi bien sur la forme que le fond) contribue à élever les comics là où devrait être leur juste place.
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Urban Comics réédite Kingdome Come, bande-dessinée mettant en scène une Ligue des Justiciers vieillissante. Un album incontournable.

Avec Kingdom Come, Mark Waid et Alex Ross ont imaginé un monde dans lequel les super-héros cultes que représentent Superman, Wonder Woman ou encore Green Lanthern sont devenus des référents de taille auxquels les humains prennent parfois un certain plaisir à s'identifier. Mais ces héros sont d'une autre époque. Évoquer leur nom, c'est éveiller une certaine nostalgie, une époque où, clairement dessinée, la frontière entre bien et mal ne souffrait d'aucune ambigüité. Aujourd'hui, les super-héros sont légions et n'ont plus grand-chose en commun avec leurs illustres aînés, hormis leurs capacités extraordinaires. Ils passent le plus clair de leur temps à se faire la guerre entre eux, par simple loisir, histoire de briller et de savoir qui est le plus fort. Si bien qu'ils ne semblent plus faire grand cas des notions de devoir et de justice. Pour ces héros sans cause, le monde ne semble plus être une chose à chérir et à défendre, mais se résume davantage à un vaste terrain de jeu. Face à cette tyrannie du caprice, les humains demeurent sans alternative. Dubitatif, Norman MCCay, un pasteur septuagénaire, contemple un monde à l'agonie et sans repère. C'est dans un élan de supplication qu'il est visité par un être étrange qui, tout en dissimulant son identité, va lui montrer le déroulement des événements qui nous intéressent ici.

Face à la montée des périls, un retour de la première génération de super-héros semble incontournable. C'est dans cette optique que Wonder Woman partira à la recherche d'un Clark Kent en exil, se consacrant uniquement à l'entretien de la ferme de ses parents. Cheveux longs et barbe grise, il n'a plus la fière prestance du héros qu'il incarnait. Et pourtant, cédant à la requête de Wonder Woman, il effectuera son retour parmi le monde et tentera de recréer la Ligue des Justiciers afin de faire face aux inconsidérations de la nouvelle génération.

Avec ce comics, le lecteur aborde un pan de la vie des plus charismatique super-héros jusque là inédit. Waid et Ross montrent l'évolution des plus éminentes figures de l'univers DC. On trouve un Superman blasé dans un premier temps, qui peine à croire en la justice, un idéal qu'il s'est pourtant évertué à conserver durant toute sa vie de ‘justicier' (il y reviendra d'ailleurs). Lex Luthor, quand à lui est égal à lui-même, puissant, fourbe et calculateur. Batman, pour sa part, se voit modernisé sous les traits d'un Bruce Wayne vieillissant dont les muscles saillants ont été troqués par des accessoires mécaniques. Il tient sa ville de Gotham City d'une main de fer et sa ferveur sécuritaire a même des relents de 1984. Personnage assez trouble, il constitue l'une des figures les plus intéressantes de cet épisode.

A travers cette bande-dessinée, on suit également les désaccords entre les vieux comparses. Superman se confronte à un Batman dont les conceptions ont évoluées différemment des siennes et il se chamaille à plus d'un titre avec la sublime Wonder Woman. Cet ouvrage offre un hommage au Capitaine Marvel (figure majeure des débuts de DC, quelque peu oublié depuis) toujours aussi puissant. le dessin est fabuleux et les choix graphiques inspirés. Cerise sur le gâteau, Urban Comics soigne une fois de plus le travail en offrant de nombreux bonus dont des textes de Waid et Ross et une galerie d'illustration, entre autres. On appelle ça un classique servi par une édition d'exception.
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Avec Kingdom Come on effectue un bond d'environs 20 ans dans l'Univers DC, afin d'assister, sur fond d'Apocalypse biblique, à un conflit entre les super-héros ‘traditionnels' tels que Superman, Wonder Woman et Batman et une nouvelle génération de surhumains immoraux et irresponsables.

Le scénario de cet oeuvre n'est pas dénué d'ambitions, car il est sensé aborder le rôle des super-héros, le danger de leur prolifération parmi la population et critiquer cet univers de super-héros qui évolue de plus en plus vers des personnages plus meurtriers et expéditifs, comme « Spawn ».

L'histoire est pourtant assez simpliste à la base : Les anciens héros se sont retrouvés sur la touche et ont fait place à une nouvelle génération plus violente, jusqu'au jour où un incident majeur ‘oblige' les anciens à revenir mettre de l'ordre.

L'idée de faire revenir des héros torturés, vieillis et désillusionnés est intéressante, mais certainement pas nouvelle, avec « Watchmen » comme référence ultime dans le genre. On retrouve ainsi un Superman solitaire et sans confiance en soi, et un vieux Batman soutenu par un exosquelette.

Par contre, on peut s'interroger sur la nécessité d'intégrer au récit l'entièreté des super-héros édités par DC depuis sa création. En plus, les auteurs y ajoutent une panoplie de super-héros ‘nouvelle génération', ainsi que la descendance des héros ‘traditionnels'. Alors qu'une bonne dizaine de super-héros suffisaient au récit, on se retrouve avec une multitude de figurants, inutiles ailleurs que dans un quizz pour mangeurs d'encyclopédies DC.

Etant donné la profusion de super-héros, il est d'ailleurs impossible de donner de l'épaisseur à la majorité d'entre eux et, en plus, on a l'impression de louper plein de références. Certains protagonistes comme Orion ou Aquaman donnent également l'impression d'avoir été intégrés de manière totalement artificielle au récit, tellement leur intervention semble inutile. Finalement, on a parfois l'impression de se retrouver à un mariage, en se demandant constamment d'où sortent les trois-quarts des invités.

Ajoutez à cela, le fait que les protagonistes se divisent en quatre groupes, dont les frontières et les revendications ne sont pas toujours aussi claires, et votre confusion sera encore plus grande. On a d'abord Superman et sa ‘Justice League' (Wonder Woman, Green Lantern, Flash, Hawkman, Red Robin, Red Arrow, …) qui veulent inculquer la notion de ‘morale' à la nouvelle génération. Batman et ses acolytes (Green Arrow, Blue Beetle, …) qui veulent également résoudre le même problème, mais de manière moins idéaliste. Ensuite il y a Lex Luthor et son Mankind Liberation Front (Catwoman, Captain Marvel, Riddler), visant à rendre le pouvoir aux humains. Et pour terminer, il y a cette nouvelle génération de héros, dont Magog et von Bach sont les plus récurrents.

Bon, c'est clair que l'auteur développe également d'intéressants liens entre les principaux protagonistes, comme la relation entre Superman et Wonder Woman, la rivalité entre Batman et Superman et l'affrontement inévitable entre Captain Marvel et Superman. Mais, est-ce là une excuse suffisante pour inviter toute la famille DC sur plusieurs générations à cette fête apocalyptique ?

Le dessin d'Alex Ross est, par contre, très réaliste est soigné. Malheureusement, il est desservi par un scénario trop confus, car si le graphisme ‘photo' de Ross donne à merveille lors des gros plans sur les visages de ces héros fanés, il perd un peu de son intérêt quand il s'agit d'illustrer 50 pingouins en collants qui s'explosent la tronche case après case.

Vous l'aurez compris, malgré l'intérêt de certains thèmes abordés, j'ai trouvé l'histoire trop brouillonne et les personnages trop nombreux.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Un futur incertain. Un futur prévu mais dans un laps de temps imprévisible. Les héros classiques de ce monde ont pris leur retraite, ou sont entrés dans la clandestinité. Un événement a changé la donne. Un petit quelque chose qui a blessé le premier d'entre eux. Superman a été désavoué par ceux qu'il tenait tant à protéger. Pas assez de résultat. Ils lui ont préféré Magog. Lui qui n'a pas hésité à tuer le Joker après une tuerie de plus. Un âge est passé.
Le temps s'écoule. Wonder Woman est désavouée par ses soeurs amazones et cherche à comprendre ce qu'est devenu le monde d'aujourd'hui. Qui sont ces nouveaux héros qui suivent la méthode de Magog? Parallèle inacceptable: les vilains suivent le même chemin. Ils tuent, ou ils sont tués. L'Amazone veut rétablir un certain ordre. Et elle va voir celui qui peut changer les choses. Encore faut-il qu'il veuille? Et ce n'est pas gagné! Superman ne veut plus rien avoir affaire avec tout cela. Mais l'invasion totale du Kansas par un nuage de radiations mortelles est le signe de la chute prochaine.
Tout se déroule jusqu'à l'arrivée d'Armageddon. Les demis-dieux se battent sous les yeux du Spectre qui attend le bon moment pour agir. Et au milieu de tout cela, il y a les humains avec leurs faiblesses, et leur doute. Qui les sauvera?

Kingdom Come est le chef d'oeuvre d'Alex Ross et Mark Waid.
Sortis en 1996, nous sommes en pleine déferlante des héros made in Image où la violence est censée être synonyme de réalité et de talent. Nos deux auteurs décident de donner leur point de vue. Alex Ross, le dessinateur, nous donne le réalisme. Il peint avec modèle l'ensemble de ses personnages. Il en sort un style photographique où l'idée de mouvement est présente à chaque case. On vit l'histoire, et on observe chaque case qui est un tableau à elle seule. C'est simple, je suis amoureux du style de Ross. A chaque relecture, on voit des détails que l'on a pas vu avant. On découvre les dessins à chaque fois.
A côté de cela, Mark Waid nous dresse un paysage sombre du futur de DC Comics. La violence et la radicalité ont pris le dessus sur la bonne foi et la sagesse des anciens. A travers ce constat, on lit un véritable polar où chaque personnage prend sa place en attendant son tour de bouger les pions. La tension monte jusqu'au final explosif.
Pour toutes ces raisons, Kingdom Come est un classique des comics, et de la bande-dessinée en générale. Il se suffit à lui-même. Puis vous découvrirez le style d'Alex Ross. Vous pourrez alors continuer avec Oncle Sam. Pour ma part, je vous en reparle très vite.
Lien : http://artdelire.blogspot.co..
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critiques presse (1)
Sceneario
24 janvier 2023
Par le biais de Kingdom Come, Waid et Ross ont voulu mettre en abîme ce constat et la nécessité de revenir vers un comics peut-être plus sain.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
[Orion] Je pensais que j'aurais transformé Apokolips en renversant le règne despotique de Darkseid.
Imagine mon horreur quand j'ai appris que, parmi les rampants qui vivent sous le talon de Darkseid depuis les premiers temps d'Apokolips, la liberté est aussi paralysante que le fascisme.
Ils se sont empressés d'élire un dirigeant. Ce fut moi.
Voilà ma récompense.
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Et vous espérez un sanctuaire, vous les immigrants? L'Amérique n'est plus aussi grande qu'avant, bon Dieu! Il n'y a même plus de Kansas.
On ne peut pas vous loger! On ne peut même pas vous nourrir! Et pourtant, vous continuez à réclamer!
Eh bien, c'est fini!
Aujourd'hui, l'Americommando déclare la guerre aux réfugiés!
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- Vous m'avez entendu! Réserver la une!
- La seconde venue de Superman.
- Une déclaration à faire?
- Vous pouvez pas la fermer? Quand ce mec parle on écoute!
- Bonjour. Beaucupou d'entre vous se souviennent de nous. Nous avons été absents longetmps. C'était une erreur. En notre absence, une nouvelle espèce de métahumais est apparue. Une vaste phalange de soi-disant "héros", peu soucieux de préserver la vie ou de défendre ceux qui sont sans défense. Nous sommes revenus pour leur enseigner le sens de la vérité et de la justice. Nous allons tout arranger.
- Il y en aura d'autres?
- Vos rangs vonts'élargir.
- Vous êtes prêts à faire taire ceux qui n'honorent pas vos principes?
- J'entends bien que personne n'agisse sans notre assentiment.
- "Personne"? Ca inclut Magog? Superman, êtes-vous prêts à affronter Magog à la lumière de ce qui s'est passé avant?
- On s'occupera de Magog s'il reapparait. Et vu les conséquences de ses actes au Kansas, c'est peu probable.
- ... mais au sujet...
- ... responsable de millions...
- ... d'autres héros qui ont peur...
- ... vraiment résoudre le problème.
- Ce sera tout.
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[Magog à Superman] Bon dieu. On a retourné toute la ville pour trouver ce salaud. J'étais sur que toi ou Batman le trouveriez en premier. Je l'ai même presque raté. Presque. J'oublierai jamais ta tête quand tu m'as vu au-dessus de cet enfoiré encore fumant. Et en route pour la prison, je me disais "quel crétin, quelle vieille gonzesse. Le Grand Bleu me fout au trou parce que j'ai les cojones qu'il n'a pas."
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Tu crois que tu m'as fait venir ici pour regarder des gens MOURIR ? RÉFLÉCHIS ! Tu veux AFFRONTER le MAL ? [...] Allez ! Tu as vu Superman ! Tu as vu une COLÈRE capable de TORDRE l'acier ! Si tout cela se TERMINE de la seule manière POSSIBLE... et que tu LAISSES faire... ça, c'est le mal !
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