Je pensais passer un agréable moment de lecture avec ce petit western et ce ne fut malheureusement pas le cas, je me suis littéralement ennuyée.
Dans ce livre, nous suivons Ray, qui est embauché par Memo pour voler de la drogue en compagnie de son neveu, que Ray ne connait absolument pas, et bien sûr, l'opération est un vrai désastre, rien ne se passe comme prévu et les emmerdes vont vite s'enchaîner pour Ray.
Une lecture plate, pas de grands moments palpitants, plutôt une suite d'évènements ressassant toujours le passé, des personnages sans véritables personnalités et une histoire des plus banales, bref, une lecture ennuyeuse qui ne me laissera pas de souvenirs impérissables.
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Dix ans qu’il n’avait pas remis les pieds là-bas, n’avait même pas appelé chez lui pendant tout ce temps. un fils de douze ans dont Ray craignait qu’il ne le reconnaisse même plus. C’est à tout ça qu’il avait pensé quand Memo avait appelé pour lui proposer ce job, lui offrant une raison de rentrer chez lui, même si au cours de ces dix dernières années ses propres raisons n’avaient jamais été assez bonnes.
À trente-six ans, elle avait plus de dix ans de moins que lui, et portait l’étoile qu’il arborait jadis. Les cheveux blonds pour lesquels il avait toujours eu un faible à l’époque où elle était son adjointe aujourd’hui réunis sous son chapeau en une queue de cheval. Tout en elle lui paraissait nouveau, comme si elle n’avait jamais été la personne qu’il avait connue autrefois. Le stress et la pression de ses responsabilités visibles sur son visage où de nouveaux sillons s’étaient formés dans la peau, accentués à présent par ce qu’elle venait de voir.
Qu’il est terrible pour une personne de savoir ce qu’elle aurait pu être. Ce qu’elle aurait pu devenir. Mais à la place d’avoir à continuer sa vie en n’étant rien, et de savoir qu’elle va seulement mourir et que tout s’arrêtera là.
OAKLEY HALL,
Tout ce qu’il avait espéré était une échappatoire, un moyen de fuir la violence qui, il le savait, allait bientôt se déchaîner.
Quand la terre était à tout le monde on volait du bétail et on pouvait emmener les bêtes jusqu’au Mexique sans voir âme qui vive.