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4,12

sur 818 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je referme ce beau roman épistolaire que j'ai volontairement fait durer afin de prolonger ce moment de lecture inoubliable, et c'est à regret que je quitte la compagnie de tous ces gens, attachants ou non qui construisent cette histoire par leurs actions, leurs allées et venues, leurs déconvenues et leurs réussites.

Nous sommes dans les années 30, Celie, se confie au bon Dieu et raconte sa vie, les violences qu'elle subit, et en femme noire soumise, se montre très passive face à l'attitude des hommes car n'ayant pas connu autre chose, ses propos en début de roman montrent qu'elle trouve normal d'être battue. Mariée de force à un homme qu'elle appellera « Monsieur », elle rencontre durant sa vie, d'autres femmes qui lui apporteront l'espoir d'une vie meilleure, la possibilité de s'affirmer et de mener sa vie comme elle l'entend. Trois de ces femmes jouent un rôle déterminant dans la vie de Célie : Shug, chanteuse, femme libérée grâce à qui Celie, qui n'est aucunement attirée par les hommes, découvrira l'Amour, Sofia, belle fille de « Monsieur », un personnage que j'ai particulièrement apprécié, franche, et non disposée à se laisser marcher sur les pieds par qui que ce soit, et que son tempérament fougueux conduira injustement en prison, puis au service de « blancs » qu'elle déteste. Et enfin Nettie, soeur de Celie, qui par ses lettres d'Afrique feront pencher la balance du bon côté pour que Celie trouve un équilibre entre ces femmes libérées au comportement parfois très excentrique (nous sommes en 1930 !) et sa soeur missionnaire, vouée au service d'autrui.

Et l'on assiste à l'épanouissement progressif de Celie : elle se découvre des qualités : elle sait coudre et confectionner des vêtements, elle se montre capable d'avoir ses propres idées et de les défendre, elle améliore sa façon de parler, c'est sans doute une des raisons qui m'ont fait refermer ce livre avec réticence parce que j'imagine qu'elle pouvait encore évoluer et j'aurais trouvé cela intéressant !

Les lettres de Nettie, installée en Afrique, dans un pays non précisé et devenue missionnaire près d' un peuple probablement fictif, fournissent des renseignements intéressants sur l'exploitation menée par les industries qui, ne se sont pas contentées d'employer une main d'oeuvre bon marché, mais qui ont osé chasser les gens de leurs villages, les parquant dans des lieux d'habitation ne correspondant pas à leur milieu de vie, l'habitat en Afrique étant alors souvent conditionné par des pratiques religieuses et des rites.

En 1930, L'esclavage a été aboli, certes, mais n'a supprimé ni la ségrégation, ni le racisme, ni le machisme, ni la violence qui en découle, La couleur pourpre en témoigne.

Je n'oublierai pas ce roman et je vous le conseille !
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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J'ai « avalé » La couleur pourpre en une journée, me délectant davantage de cette relecture que lors de sa découverte il y a une vingtaine d'années.

Les romans épistolaires ont cette faculté de suspendre le temps entre deux correspondances, pendant lequel on « entend » le personnage changer, évoluer au fil du temps et des mots.

Dans ce cri politique pour les droits des noirs, la militante féministe n'a peur ni des tabous, ni du sexe, ni de la violence.
Dans ce roman sudiste par excellence, la beauté tutoie souvent la tragédie.

Il est question de solitude, d'amour, de violence, de sexualité, de pauvreté et de domination, mais aussi de la recherche du bonheur, de tolérance et d'espoir !
L'auteure évoque les déchirures de notre chemin et celles qu'il faut raccommoder, remeubler, illuminer à nouveau !

Ce récit nous coupe le souffle ! La dignité de la colère est le mégaphone qui permet à l'auteure de donner de la voix aux invisibles.
Ce roman est animé par une étonnante force littéraire. Celle qui pousse un auteur à vouloir faire éclater la vérité sur L'Histoire.

Les seconds rôles sont très étoffés. Alice Walker concocte des portraits psychologiques renversants, captant ces points de contact entre les êtres comme un échange de regards, une complicité qui se passe de mots ou un rire partagé.

La couleur pourpre c'est un roman aussi brillant que salutaire, absolument intemporel.
Une sorte de diamant : clair, touchant, précieux !


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Un roman déchirant, bouleversant.
Des lettre ardentes, aimantes.
Des lettres perdues, jamais reçues.
Celie, Nettie, des soeurs aux blessures nues.
Une séparation pesante, suffocante.
Des vies tourmentées, maltraitées.
Mais deux âmes innocentes, deux beautés.
Une fin consolante, apaisée...

Partez à la rencontre de ces personnages restés purs et pleins d'espoir, malgré l'horreur de leurs destinées, bafouées, frappées, méprisées. Deux soeurs noires que la vie a brutalement séparées et qui, au-delà de leurs forces, continuent à croire en leurs retrouvailles... Les lettres de Celie, dans leur maladresse , car elle n'a reçu aucune instruction, sont si touchantes...C'est magnifique d'émotion et de tendresse! A lire!
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"Cher bon dieu". Qui d'autre pourrait bien recevoir les confidences de Célie ? Sa mère est morte. Son père, après lui avoir enlevé à la naissance les deux enfants qu'il lui a fait, l'a mariée à "Monsieur", un veuf qui a plus besoin d'une bonne que d'une épouse avec ses 4 enfants en bas âge. Quant à sa soeur Nettie, après avoir fui les avances de leur père et de Monsieur chez qui elle avait trouvé refuge, ne donne plus de ses nouvelles. Pourtant, avant de taper à la porte d'une missionnaire noire qu'avait rencontrée Célie par hasard et qui portait dans ses bras une petite fille qui lui ressemblait, avait promis de lui écrire : "Il n'y a que la mort qui m'en empêchera". Mais Célie ne reçoit pas de lettre. Bientôt Shug, chanteuse et femme de mauvaise vie dont est amoureux Monsieur, avec son coeur sur la main et son corps brulant, apparait. Sans compter Sofia, la prétendante d'Harpo, le fils ainé de Monsieur, qui ne s'en laissera pas compter, ni par un homme, ni par un blanc. Et c'est toute la vie de Célie qui s'apprête à changer.

Quel roman magnifique, émouvant, sublime. Il faut dire que les personnages sont de ceux que l'on n'oublie pas, que l'on porte en nous bien après avoir refermé le livre.
C'est à la fois une sorte de photographie de la vie des femmes noires dans les années 1900 en Georgie, mais aussi un hommage à celles qui, noires et femmes, n'avaient que des handicaps pour mener leur vie. Battue, humiliée, maltraitée, Célie supporte tout en silence, avec dans son coeur ses lettres au bon dieu, et l'espoir insensé de revoir un jour sa soeur Nettie. Nettie, qui plutôt que de plier s'enfuit et prend son destin en main. Sofia, la belle Sofia, si dure, si aimante, si sure de son droit à exister et à être respectée, et qui pourtant sera brisée. Et Shug bien sûr, qui, par sa beauté, son talent, sa façon d'être, mène les hommes par le bout du nez. Il faut quand même dire de ces hommes que côtoie Célie qu'il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Les blancs non plus d'ailleurs n'ont pas le beau rôle.
Ecrit sous forme de lettres avec un seul expéditeur au départ (le bon dieu ne répond pas directement à Célie), "La couleur pourpre" nous parle de la place des femmes dans une société qui peine à évoluer, évoque leur transformation, nous parle de la religion, de l'espoir, du pardon, et de la rédemption. Il nous montre comment l'écriture peut sauver des femmes du désespoir. Et si le propos est souvent grave, l'auteur ne tombe jamais dans le misérabilisme, et l'écriture n'est pas dénuée d'humour : "Et alors ? S'il (le bon Dieu) ouvrait ses oreilles toutes grandes pour écouter les femmes noires, le monde ça serait quand même autre chose, c'est moi que j'te l' dis" !
Un vrai coup de coeur.
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Les challenges nous permettent parfois de lire ces livres dont on a beaucoup entendu parlé mais qu'on ne s'est jamais retrouvé en situation de lire. Pour tout dire, je n'ai même pas vu l'adaptation en film par Spielberg. Je connaissais peu de choses du livre à part que le sujet en était à priori la communauté noire.

Je découvre pour valider un item de challenge que c'est un roman épistolaire. Je ne suis pas grand fan a priori du genre, mais n'en lisant pas souvent, il peut être plaisant parfois de voir comment l'auteur utilise cette spécificité. J'ai d'abord pensé qu'il s'agissait plus d'un prétexte pour faire genre, puisque les premières lettres sont adressées au Bon Dieu. Même si l'explication est bien donnée du rôle de ce correspondant, une lettre adressée à quelqu'un qui, si on reste cartésien, ne pourra répondre, garde un intérêt limité.

Et puis arrivent des autres correspondants, de chair et de sang ceux-là, mais finalement avec toujours la même problématique de la réponse impossible qui revient, des courriers qui ne parviennent pas à leur destinataire. Et tout à coup, le génie du choix de la forme m'est apparu. Quelle plus belle métaphore de l'écriture d'un roman que celle de lettres qui ne sont pas lue par ceux à qui elles sont destinées... mais par nous lecteurs de divers horizons. Qu'est-ce qu'un roman sinon une grande lettre sans destinataire précis qui ne vivra sa vie qu'en trouvant ce lecteur à qui on ne l'a pas forcément adressé au premier abord ? le final et la dernière lettre sont d'ailleurs riches d'enseignements sur les fonctions de l'écriture.

Ces lettres sont évidemment l'occasion de dépeindre l'univers de leurs deux auteures principales, des femmes noires de leur temps (entre-deux Guerres, guerre mondiale et après-guerre), donc forcément doublement dévalorisées, à la fois par les Blancs et par les hommes noirs de leur entourage. Ces deux femmes vont croiser sur leur chemin d'autres femmes noires qui vont leur montrer la voie de la désobéissance, de l'affirmation de soi, du dépassement de fonction pour parvenir à réaliser ses rêves. de nombreuses thématiques essentielles parcourent le livre: sexualité et recherche de son plaisir, représentations genrées, religion, recherche de l'origine africaine pour recréer le lien et aussi interroger l'esclavage et tous les responsables. le livre n'est absolument pas manichéen et cherche à montrer la recherche de leur vérité par chacun des personnages. Aucun des personnages ne se transforme radicalement car on reste celui ou celle que la vie nous a amené à devenir. Mais tous évoluent, se questionnent, tâtonnent, reviennent en arrière avant de se lancer de nouveau à l'aventure. Il se dégage un humanisme extraordinaire de ces pages, avec un début coup de poing mais quelques caresses au long du roman pour adoucir le choc. le style est également finement choisi, la construction des phrases évolue avec la progression des deux personnages, tout en gardant le fond de personnalité propre à chacune. Même si les lettres sont prétextes au récit, on entend toujours la petite musique de chaque rédactrice.

Pour conclure d'ailleurs ma réflexion sur la forme épistolaire, il est à noter qu'il n'y a jamais eu autant de romanciers que dans notre époque où l'envoi de lettres n'a clairement pas été remplacée par l'envoi de mails beaucoup plus utilitaires. le besoin de se raconter reste puissant en chaque humain et le roman épistolaire reste donc le plus beau des hommages à tous ces romans privés qui se sont écrit pendant des siècles. Qu'ils aient été ou non envoyés, reçus lus ou répondus, ils resteront pour beaucoup les secrets enfouis de nos greniers familiaux.
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« - Et que si tu te demandes pourquoi tu es noir, ou un homme ou une femme ou un arbre, ça ne veut rien dire si tu ne commences pas d'abord par : pourquoi tu es là, tout bêtement.
- Et alors, qu'est-ce que t'en penses, toi ? » …..

J'ai beaucoup apprécié ce roman qui a une puissance qui se découvre au fil de la lecture.

Au début, je ne me sentais pas plus attachée aux personnages qu'à l'histoire. Il est vrai que j'ai lu La couleur pourpre juste après avoir refermé Mon bel oranger, alors question pauvreté, injustice, violence physique… je ne voyais pas vraiment la différence.

Mais c'était sans compter sur l'écriture et l'intelligence de l'autrice, Alice Walker.

Elle a su saupoudrer petit à petit du liant entre les principaux protagonistes, complexifier progressivement l'histoire en abordant de nouveaux thèmes et en intégrant des personnages supplémentaires.

« Chaque Noir promène son royaume dans sa tête »

Et puis il y a une magie profonde dans les mots des personnages, dans leur manière d'être, de se décrire ou encore dans leur vision de la vie. C'est alors que le roman commence à vous prendre aux tripes, les personnages prennent corps, deviennent vivants, mieux ils vous parlent. Vous ressentez leur bonté, leurs défauts, vous écoutez leurs multiples questionnements et leurs souffrances et souriez de quelques touches de bonheur qui fleurissent de-ci de-là. A la fin vous vous réveillez le matin avec cette impression d'avoir rêvé d'eux. C'est pas magique ça ?! Cousu de fil blanc je dirai même…

….. « - Justement, qu'on est sur terre pour se poser des questions. S'interroger et interroger les autres (…) Plus je me pose des questions, plus je réfléchis, et plus j'ai d'amour en moi.
- Et les gens commencent à t'aimer en retour, je parie.
- Ben oui, il fait, l'air surpris. »
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Géorgie, sud des États-Unis. Années 1930. Celie et Nettie sont deux soeurs afro-américaines élevées par un homme violent qu'elles appellent Pa. Celie, l'aînée, subit la première les accès de colère de l'homme. Elle aura deux enfants de lui qui disparaîtront immédiatement. 

Un veuf se présente un jour à leur porte,  il s'intéresse à sa jeune soeur qu'il souhaite épouser. Mais Nettie est intelligente. On a d'autres projets pour elle. C'est alors Celie qui l'épouse. Nettie, quant à elle, finit par s'enfuir et trouver refuge auprès du pasteur de la ville et de son épouse. 

Alors que Celie vit dans la violence et la misère, Nettie parcourt le monde. Elle promet d'écrire à sa soeur. Elle le fait. Mais Celie ne reçoit jamais ses lettres. 

Celle-ci, de son côté, lui écrit aussi des courriers. Mais, ne sachant rien de ce qu'elle est devenue, elle les adresse à Dieu.

Les deux soeurs continuent ainsi à s'écrire chacune de leur côté durant des années, guidées par leur espoir et leur amour. 

La couleur pourpre” est un livre culte de la littérature sudiste américaine. C'est le dixième roman d'Alice Walker avec lequel elle obtient le Prix Pulitzer. Il a été adapté au cinéma à deux reprises.

Dès les premières pages, nous sommes directement plongés dans l'ambiance. Et au fil de la lecture, nous parcourons les États du Sud entre la Géorgie et le Tennessee où il est question du peuple afro-américain et de la place qu'occupe la femme noire dans un contexte d'oppression et de soumission. 

Il s'agit d'un roman épistolaire à travers lequel on suit le destin de deux femmes, on assiste à l'évolution sociale d'une Amérique en pleine évolution et on découvre la place de la femme dans cette société guidée par des hommes. 

Le texte est empreint d'espoir, de courage, de résilience, évoquant la foi et le pardon. 

Une très belle lecture.

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Autant le film je n'avais pas accroché, autant le livre m'a scotchée littéralement. C'est un superbe roman sur des sujets graves, sensibles, et qui restent à quelque chose près d'actualité. Preuve en est, pas plus tard qu'hier un témoignage d'une jeune fille louée par son père pour une bouchée de pain, battue par sa patronne etc... Ici ce n 'est pas tout à fait la même chose, mais c'est quand même : le non respect d'autrui, l'abus de pouvoir, la violence, l'esclavage, la condition des femmes.

J'ai été touchée par le personnage de cette jeune femme qui se confie au bon dieu, ne pouvant écrire à sa soeur Nettie disparue de la circulation.
La chance tourne parfois quand elle croise le chemin d'une femme (maîtresse de son mari) qui la prend sous son aile, l'aime, la défend, et lui permet de sortir de sa condition déplorable. Elle lui donnera la force, la confiance, d'être elle-même et de se faire respecter.
Beaucoup de chose à dire sur cette belle histoire et terrible à la fois , c'est émouvant, complet, écrit avec beaucoup de délicatesse, d'authenticité, beaucoup d'amour entre les soeurs, les femmes qui s'entraident, et le repenti du mari.
Un très beau roman que je vous conseille, un livre qui restera dans ma mémoire de lectrice.
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Un livre très émouvant sur la condition de la femme, mais également sur une période sombre de l'histoire de l'Amérique, celle de la ségrégation raciale et le traitement atroce réservé aux Noirs. A lire avec une boîte de mouchoirs à côté de soi. Bien que j'ai trouvé plutôt difficile d'entrer dans ce bouquin, c'est que d'emblée une scène d'inceste nous est présentée, qui a créée chez moi un blindage émotif, qui s'est finalement écroulé au rythme des pages. L'écriture est facile à lire, le format est intéressant... Pour ceux qui aiment les romans épistolaires, vous serez servi ! Bref, un livre à lire, pour se souvenir...
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Dans le cadre du challenge "Plumes féminines 2017", je cherchais un livre ayant eu le prix Pulitzer. Quand j'ai lu que La Couleur Pourpre en fait partie, je me suis dit que c'est l'occasion de le relire. A une époque j'écrivais la date d'acquisition dans le livre, je ne sais plus pourquoi mais en tout cas c'était en 1986 et c'est la traduction néerlandaise (De kleur paars)

Le livre commence sous forme de journal intime. Au début j'ai trouvé le style enfantin et plein de fautes un peu déroutant, mais on s'y habitue vite et cela permet de mieux comprendre Célie, une jeune fille de 14 ans qui n'a pas eu d'éducation.

La couleur pourpre est l'histoire émouvante de deux soeurs afro-américaines, issues d'une famille pauvre. Célie, 14 ans décrit dans sa première lettre à Dieu comment elle est violée par son (beau) père Alphonso. Elle aura deux enfants de lui, mais ses enfants lui seront enlevés. La mère décède, le père devient de plus en plus violent envers Célie, mais celle-ci continue de prendre soin de la maison et de protéger sa petite soeur Nettie. Lorsqu'un veuf avec quatre enfants souhaite prendre la belle Nettie pour épouse, le père refuse et donne Celie comme épouse. Célie se retrouve ainsi dans un environnement encore plus violent. Mr., « son époux » la maltraite. Quand Mr renvoie Nettie de la maison, Célie se retrouve vraiment seule. Son silence et ses lettres à Dieu sont sa seule façon de survivre.
Heureusement pour Célie sa vie change quand Mr ramène sa maîtresse Shug à la maison. Shug est malade et Célie va prendre soin d'elle. Les deux femmes deviennent amies et plus tard aussi amantes. Il y a aussi Sofia, une femme forte qui ne se laisse pas marcher sur les pieds.
Grâce à Shug et Sofia, Célie prend confiance en elle. Son regard envers Dieu et les conditions dans lesquelles elle vit change et quand elle découvre que pendant des années les lettres de Nettie ont été retenues par Mr, elle devient rebelle. Elle le quitte et voyage avec Shug, elle ouvre avec succès son propre atelier de couture et à travers les lettres de Nettie elle découvre que ses enfants sont en vie et que Alphonso n'est en réalité que son beau-père. Heureusement Célie et Nettie se retrouvent après 30 ans de séparation, réunies à tout jamais.

La Couleur Pourpre fait pour moi partie des meilleurs livres que j'ai lus dans ma vie. Il devrait faire partie des lectures imposées à l'école ! C'est un livre qui aborde tous les sujets qui concerne la vie sociétale : l'amour, le sexe, la famille, l'amitié, la foi, mais malheureusement aussi la trahison, les mensonges, la violence, la discrimination, l'esclavage etc…
Dans ce livre on découvre la condition de vie des femmes noires au début du 20ème siècle. Une situation qui a certes évolué, mais il est triste de constater qu'aujourd'hui dans certaines parties de ce monde c'est toujours encore à l'ordre du jour...
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