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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un merveilleux conte qui donne de l'espoir, et une belle leçon de vie. Alors que la tribu en diète, décide d'abandonner les deux plus vieilles femmes à leur sort pour ne pas "s'encombrer" d'une charge supplémentaire et deux bouches à nourrir alors qu'elles apportent peu à la tribu.
Cela semble cruel, mais c'est la loi de la nature tout comme les loups qui abandonnent les plus vieux pour ne pas mettre en danger la meute.
C'est vraiment un double message, que ce conte fait passer. Ne jamais baisser les bras, tant qu'il y a de la vie, il faut se battre, les deux femmes se sont relevées et combattues, mettant à profit leur expérience pour chasser, se nourrir, se tenir chaud. A force de courage, de ténacité et de soutien les deux femmes ont prouvé qu'elles étaient autre chose que des fardeaux.

C'est une fois encore une belle lecture qui prouve qu'avec deux bras, du courage, de la ténacité, on peut arriver à survivre pour continuer son chemin. Certains devraient en prendre de la graine, au lieu d'attendre que tout leur tombe tout cuit dans leur bec. Faites donc comme ces petites vieilles, relevez-vous dans un premier temps, cessez de gémir et retroussez vos manches !

J'ai bien apprécié cette histoire, simple mais pleine d'humilité et de réflexions. Conte rapporté par la famille de l'autrice en personne qui fait partie intégrante de ces tribus.

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Quelque part en Alaska, longtemps avant l'occidentalisation. C'est l'hiver, une tribu nomade des Gwich'in est une nouvelle fois victime de la disette, à tel point que le chef décide d'abandonner Ch'idzigyaak (80 ans) et Sa' (75 ans), "deux vieilles geignardes". Le froid, les animaux sauvages, la solitude et la pénurie alimentaire les vouent à une mort certaine et rapide. Mais Sa' entend lutter, et malgré leur âge, la nature âpre qui les entoure, le climat rude qui les glace de douleur au réveil, elle vont réapprendre les gestes de survie et même se révéler plus habiles que leurs cadets. Grâce au courage, à la dignité et à l'amitié elles vont triompher de ce milieu hostile.
Un très beau conte sur la vieillesse, l'indépendance, l'entraide, la honte, le pardon... et plein d'autres jolis thèmes. Les pages sur les Gwich'in et la postface de l'éditeur américain à la fin du livre sont également très intéressantes.
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Le récit de ce conte venu tout droit d'Alaska m'a ravie!
Mon état d'esprit, la neige qui tombe depuis hier, tout concourait à ce que ma main se saisisse du "cadeau du froid", qui traînait depuis longtemps dans ma pile des "à lire". Je n'ai pas été déçue : une histoire prenante et immémoriale racontée avec une simplicité qui devrait faire école.
Deux vieilles femmes, Ch'idzigyaak et Sa' , sont abandonnées par leur tribu en début d'hiver et par temps de famine : promises à une mort certaine, elles n'ont toutefois pas été dépouillées de leurs maigres possessions.
Après un moment de désespoir intense, elles décident de "mourir en essayant" ...de sur-vivre malgré tout.
Pas à pas, leur corps et leur esprit se souviennent des gestes à faire, des directions à prendre, elles n'ont pas oublié, se sont juste ankylosées dans l'arrivée de la vieillesse.
Cette histoire est la relation d'un conte athabascan, qui prend ses racines dans les difficultés rencontrées à travers les âges par ces tribus pour subsister. Comme tout conte, il renferme des valeurs, des messages pour ceux qui l'écoutent, éloge de la volonté, de la fierté, de l'entraide, de la valeur de l'expérience et de la vieillesse par la connaissance la plus aboutie possible du monde naturel qui nous entoure, seule à donner de bonnes chances de survie; cheminement des sentiments de la haine à la compréhension, et j'en oublie.
Je l'ai lu en un après-midi, un grand coup de clarté, de simplicité, pour ce récit rude et prenant; et un sentiment de bien-être persistant.
Mais non, je n'ai pas peur de vieillir!

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Cette lecture est un véritable bonbon. On est au fin fond de l'Alaska auprès d'une communauté nomade qui vit « à l'ancienne ». Traditionnellement dans ce type de communauté, quand il y a famine au coeur de l'hiver, on a tendance à se débarrasser de ses personnages âgées car elles n'apporteraient plus rien à la communauté. Celles-ci s'assoient dans la neige et attendent que le froid les emportent sauf que cette fois tout ne va pas fonctionner de la même manière. Quand arrivent le tour de notre duo de vieillardes, elles ne se laissent pas faire, ne se contentent pas de s'asseoir dans la neige pour mourrir et décrètent quelles ont encore de beaux jours à vivre et que si on ne veut plus d'elles, elles vont essayer de vivre seules sans eux. Grâce à l'avantage qu'apportent l'expérience, elles vont marcher vers un coin proche d'un lac dont elles se souviennent. Elle survivent à l'hiver, un peu par chance soit mais elles sont motivées pour survivre. le printemps arrivées, elles organisent leur survie et vont pouvoir stocker et préparer le prochain hiver. C'est très beau, très touchant l'association de cette volonté de vivre et l'entraide qui en découle.
Cette vie en adéquation avec la nature dans tout ce qu'elle a de beau mais aussi de cruel est passionnante. L'autrice en profite à travers son histoire pour nous rappeler que nous sommes des animaux sociaux et que la solitude à des limites. le langage et les mots utilisés sont simples et minimalistes mais forts. Cela colle avec l'ambiance dans un milieu froid où toute la consommation d'énergie doit être minimisée et conservée pour la survie. Avec ce climat, il n'est pas question de dépenser dede l'énergie pour ce qui n'est pas essentiel/vital donc on parle au minimum. Attention pour les personnes sensibles avec la cause animal : qui dit grand froid dit chasse et pêche donc si vous y êtes sensible même si elles ne sont pas très explicites et détaillées les scènes existent. Ca fait plaisir d'en apprendre plus sur l'Alaska d'autant que l'autrice est de là-bas et a grandi avec ces légendes là. On lit donc le point de vue d'une personne concernée.
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Je viens juste de finir cette belle histoire, ou plutôt ce conte car cela a été raconté de génération en génération dans le peuple Gwich'in.
Une belle leçon de vie. C'est pas facile d'en parler sans en gâcher la lecture à ceux qui souhaitent le lire.
Pour en faire un résumé court, je dirais juste que cela se passe durant un rude hiver parmi le peuple Gwich'in. le chef de la tribu, touché par la famine, décide d'abandonner les deux plus vieilles femmes. Cela se faisait alors dans ces tribus, ce n'est pas la première fois que je lis quelque chose là-dessus, il me semble que c'était dans "Le chemin des âmes" qui se déroule dans le Canada, si ce n'est dans l'Alaska. Des fois la famine et la peur pouvaient entraîner à un autre geste...
Donc voilà ces deux vielles femmes, de 75 et 80 étés, qui se retrouvent seules, dans le froid, avec peu de provisions. Elles auraient put tomber dans le désespoir. Mais non. Malgré leur grand âge, elles décident de se battre pour leur propre survie. Cela leur coûtera des forces mais l'instinct de vie est là. L'une d'entre elles est plus optimiste et encourage son amie, et décide de prendre leur destin en main. Elles reprennent confiance en elles, apprennent à se connaître, etc.
Pour la suite, je n'en dirais pas plus. La quatrième couverture décrit très bien le contenu de ce conte et la façon dont il a été écrit.

Un livre que je recommande à lire pour en apprendre non seulement une leçon mais aussi un beau voyage à travers une autre culture dans le passé.
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J'aurais voulu être Ch'idzigyaak et Sa' tout au long de ce conte initiatique qui m'a rappelé les débats enflammés que j'animais, naguère (au sens étymologique du terme : "il n'y a guère"), avec mes grands élèves dits "différents".

... parce que ces deux vieilles femmes, seules dans le terrible froid de l'Alaska, abandonnées par les leurs parce devenues d'inutiles bouches à nourrir et un fardeau, nous donnent une merveilleuse leçon de COURAGE , d'HUMILITÉ, d'OPINIÂTRETÉ, de VIE...

... parce que cette Tribu, après n'avoir qu'appliqué les consensus culturels d'usage (on ne se charge pas de poids morts, ou en passe de l'être), revient sur ses pas (certes longtemps après), culpabilisée par le geste d'ABANDON qu'elle a commis...

... parce que la fille de Ch'idzigyaak, soumise aux lois ancestrales et machistes, accepte de laisser sa mère aux griffes d'une MORT certaine et atroce...

... parce que Shruh Zhuu, le petit fils de Ch'idzigyaak, ne se résigne pas à CAPITULER devant cette loi cruelle...

... parce que ces deux vieilles femmes, DÉTERMINÉES à COMBATTRE pour vivre, puisent dans les RESSOURCES des SAVOIRS-FAIRE ancestraux qui leur permettront de SURVIVRE et de rendre son HONNEUR à la tribu qui les avait rejetées.

Un conte ? Oui, mais surtout une PARABOLE qui nous emmène dans ce qui constitue le FONDAMENTAL de l'HUMANITÉ.
Lien : http://lire-lier.blogspot.com/
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lu grace a livraddict.
Un tout petit livre mais un vrai grand coup de coeur !
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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