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EAN : 9782221246405
432 pages
Robert Laffont (08/04/2021)
3.59/5   64 notes
Résumé :
La suite des Dernières heures.
Une pandémie. Un confinement médiéval. D'une poignée de gens dépendent la survie et la liberté de milliers d'hommes. A l'aube de l'an 1349, la peste noire continue de ravager l'Angleterre. Dans le Dorsetshire, les gens de Develish, toujours en quarantaine, se demandent s'ils sont les seuls survivants. Guidés par Lady Anne, ils attendent, sachant que lorsque les réserves de nourriture viendront à manquer, ils devront quitter le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Quel plaisir de se plonger dans la suite attendue du roman "les dernières heures" et de retrouver en exergue les plans permettant de visualiser les lieux dans lesquels se déroulent l'intrigue ainsi que la liste détaillée des personnages avec un résumé de leur parcours.
Le lecteur qui aura laissé passer un peu de temps entre la lecture de chaque volume ne sera pas perdu et sa mémoire sera rafraîchie afin de lui permettre de replonger d'emblée dans le fil de l'histoire.
Et bien sûr on n'est pas déçu car des aventures, il y en a, ainsi que des rebondissements qui relancent l'intérêt . Les personnages évoluent, d'une façon qui ne m'a pas paru toujours parfaitement convaincante mais qui a incontestablement permis au récit de trouver un second souffle.
Alors que la peste noire décime la population paysanne et prive les maîtres de la main d'oeuvre qui permettait l'exploitation des domaines agricoles, comment retrouver la prospérité et faire repartir les affaires ? le monde d'après appartiendra à ceux qui ont su saisir leur chance et ont fait preuve d'audace et de détermination. le serf bâtard Thadeus est bien sûr de ceux-là et on ne peut que se réjouir de voir sa vaillance récompensée.
Dans ce deuxième volume, les trahisons se poursuivent mais l'esprit de vengeance semble singulièrement absent pour une époque violente où le délitement du pouvoir central était susceptible de laisser libre cours aux instincts les plus primaires.
Le message évangélique toujours véhiculé par la parfaite Lady Anne parait avoir trouvé un écho singulier auprès de ses gens. le pardon est accordé avec une bienveillance qui laisse pantois et même les pires des hommes ont droit à une seconde chance.
Dois-je oser avouer que ce n'est pas le choix que j'aurais fait et que ma férocité aurait été à la hauteur des torts infligés ?
Mais finalement la tolérance et le pardon se montrent plus efficaces que la force et la colère pour régler les conflits sur le long terme. Un message pacifique à méditer !
Et malgré ces remarques , le roman est vraiment bon et a su éviter l'écueil de la mièvrerie. Donc sa lecture est à recommander à la suite du premier volume.
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Grosse déception à la lecture de ce roman qui fait suite Aux dernières heures que j'avais plutôt bien apprécié. Dans le premier tome, on suivait le destin des gens de Develish se retrouvant coupé du monde pour survivre à l'épisode de peste frappant la région.

J'ai plusieurs reproches à faire à ce tome, à commencer par le manichéisme des personnages qui sont vraiment trop stéréotypés à mon goût. On a les bons, très bons, d'un côté qui oeuvrent pour un monde égalitaire dans lequel tous vivent en harmonie (coucou les Bisounours !) et les méchants de l'autre qui ne pensent qu'à leur bénéfice personnel. Tout ça pour nous proposer à la fin un modèle de société égalitaire au Moyen-Age. Ce qui m'amène à mon deuxième reproche, les libertés historiques que l'auteur prend avec l'Histoire. Si le contexte est réel, il n'y a que peu de vraisemblance avec la réalité de l'époque. On est dans un plaidoyer pour le féminisme au XIVème siècle et sans être une spécialiste, je ne suis pas sûr qu'un personnage tel que Lady Anne ou s'en approchant ait réellement pu exister.
Quant au contenu même de l'histoire de ce tome, c'est mon dernier reproche et non des moindres, j'ai trouvé que c'était assez plat et ennuyeux. Il ne se passe pas grand chose. La peste est passée et la survie du domaine est assurée, reste maintenant à obtenir la liberté pour les serfs. On a alors toujours les mêmes discours qui se répètent sur pourquoi certains ont été épargnés par la pestilence et pas d'autres ? Est-ce un châtiment divin ? Quelle conduite adopter pour se prémunir de la maladie ? … Une fois qu'on a compris la clairvoyance de Lady Anne et de ses gens qui s'oppose à l'obscurantisme des autres habitants, il n'y a pas grand chose de nouveau dans le reste du roman.

Bref, beaucoup de pages pour pas grand chose, alors je préfère m'arrêter là et passer à autre chose. Dommage...
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Je pourrai quasiment faire un copier-coller de ma chronique des Dernières Heures pour vous causer de sa suite, Au Tournant de Minuit ; on retrouve en effet les mêmes défauts et les mêmes qualités dans les deux romans.

Sans surprise on retrouve de nombreux personnages déjà croisés dans Les Dernières Heures, à commencer par les habitants de Develish (qu'ils soient restés au domaine ou qu'ils parcourent le Comté). Fort heureusement nous serons aussi amenés à faire de nouvelles rencontres, notamment quant Thaddeus et les siens aborderont Blandeforde (le bourg du seigneur du Comté).

Premier constat un peu amer, on retrouve le même manichéisme poussé à l'extrême dans les personnages. Pas de demi-mesure dans les personnalités, c'est tout blanc ou tout noir, les nuances de gris, connais pas. Et quand une personnalité évolue (vers le bien cela va de soi) le changement se fait quasiment d'une seule traite, un virage à 180° sans que l'on comprenne vraiment le pourquoi du comment de la chose (sinon par une explication des plus succincte).

La survie à Develish étant désormais une affaire qui roule, l'intrigue se concentre davantage sur les voyages de Thaddeus et de ses compagnons qui prennent conscience de l'étendue de l'épidémie. Il faut attendre la seconde partie du roman et l'arrivée à Blandeforde pour que l'intrigue prenne véritablement son envol.

Là encore même constat que lors de la lecture des Dernières Heures, l'intrigue est relativement linéaire et ne réserve pas de grande surprise au lecteur. À aucun moment on ne doute d'un dénouement positif, quelle que soit la situation dans laquelle se retrouvent les personnages.

Face à de telles critiques vous pourriez vous attendre à ce que descende le bouquin en flèche mais que nenni, Minette Walters sait y faire pour que ces défauts soient relégués au second plan. L'intrigue reste globalement bien construite et addictive, on se surprend à vouloir connaître le fin mot de l'histoire… même si parfois on râle u peu, on continue de dévorer les chapitres les uns à la suite des autres.

En fait je serai tenté de dire que c'est le type de bouquin idéal pour aborder un genre (le roman historique) pour lequel le lecteur ne ressent pas d'affinités particulières. Une approche simplifiée (pour ne pas dire simpliste) qui permet de sa familiariser avec le genre… et pourquoi pas d'y prendre goût.

Certes les amateurs de Ken Follet et consorts lèveront plus d'une fois les yeux au ciel devant une telle vulgarisation de l'Histoire ; aussi je les invite à passer leur chemin plutôt que de perdre leur temps.

Je ne sais pas si une suite est prévue, en ‘état je serai tenté de dire qu'elle ne s'impose pas. À l'issue de ce second opus nous avons toutes les clés en main pour imaginer la suite des événements (d'autant que l'auteure nous la suggère fortement).

Les mêmes causes produisant les mêmes effets ma conclusion sera la même que pour Les Dernières Heures, une lecture agréable malgré de grosses faiblesses narratives.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Grosse déception ! j'avais déjà un avis très mitigé sur le premier tome et ce tome II ne fait que confirmer ce sentiment de malaise qui m'a poursuivie tout au long de ma lecture et sur lequel j'avais du mal à mettre un mot.
Outre le fait que je me suis pas mal ennuyée et que la fin fut pour moi un imbroglio à me donner des maux de tête, j'ai eu l'impression tout au long du livre de recevoir une leçon de morale ! Minette Walters a fait mieux que les évangiles. La rédemption est possible, Lady Anne et Thaddeus vont vous montrer le chemin....personnages que j'ai d'ailleurs trouvés lisses, sans aspérités, sans failles, ennuyants, voire exaspérants ....quant à la pandémie de peste ....je l'ai entrevue de loin ! de très loin !
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Suite du roman historique de Minette Walters sur la période de l'effroyable épidémie de peste en plein Moyen-Age.
"Au tournant de minuit" continue de nous narrer le confinement de la communauté de Develish en Angleterre, après "Les dernières heures".
On retrouve Lady Anne qui, est restée avec tous les serfs, Maitre de Courtesmain et le père Anselm au domaine.
Thaddeus Thurkell et cinq autres jeunes serfs qui sont partis explorer les environs en quête de nourriture car leurs réserves commencent sérieusement à s'amenuiser.
Un roman agréable à lire dans sa façon d'être écrit, qui nous plonge, de façon fictive, dans un voyage dans le temps médiéval.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Thaddeus traça un bref tableau des quinze jours précédents, décrivant dans le détail les domaines qu’ils avaient visités et les réserves de nourriture qu’ils y avaient trouvées. Il raconta qu’ils avaient découvert un chariot et des céréales à Holcombe, et deux cents moutons à Afpedle, mais sa description de l’odeur de putréfaction qui planait sur tous les domaines retourna l’estomac de ses deux auditeurs, à l’image de ses commentaires sur les rats qui infestaient les villages où des gens étaient morts. « Les réserves de grain les attirent, et ils semblent se reproduire plus vite grâce à ce surcroît de nourriture. Je ne sais si c’est eux qui répandent le mal – ni comment –, mais nous avons rencontré à Woodoak une poignée de survivants qui les accusent de transporter la pestilence. Vous feriez bien de veiller à ce qu’il n’y en ait pas qui franchissent les douves à la nage.
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En écoutant le prêtre prononcer son homélie soigneusement répétée, Thaddeus songea à l'adage On ne change pas la nature d'un homme. Un filou reste un filou ; une âme généreuse reste généreuse. Même si Aristide avait voulu prêcher l'amour de Dieu, il n'aurait pu le faire, car il ne connaissait, pour affirmer son autorité, d'autre méthode que la crainte. Les paroles de colère et la descrition des tourments de l'enfer franchiraient toujours plus aisément ses lèvres que les expressions de pardon et de rédemption.
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