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Odile Demange (Traducteur)
EAN : 9782221105948
384 pages
Robert Laffont (20/04/2006)
3.43/5   91 notes
Résumé :
La première fois que j'ai vu Harwood j'étais à Kinshasa.
La deuxième fois, j'étais en Sierra Leone en tant que correspondante de guerre. Puis, des années plus tard j'ai croisé son chemin en Irak et, chaque fois, dans son sillage, des corps de femmes violées, lacérées. Des meurtres mis sur le compte de " dommages collatéraux ". Alors j'ai su. Il s'est senti traqué. J'ai été séquestrée pendant trois jours. Puis relâchée. Sans explication... Pour moi, il n'exist... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Connie Burns est correspondante pour Reuters en Irak, et elle a le cuir bien tanné vu son impressionnant palmarès journalistique couvrant les différents points chauds de la planète (Kinshasa, Sierra Leone, Bagdad). Pourtant, lorsqu'elle est enlevée alors qu'elle devait se rendre à l'aéroport de Bagdad pour regagner Londres, puis séquestrée pendant trois jours, les séquelles psychologiques vont profondément transformer son comportement. Elle refuse désormais de parler de sa détention, souffre de crises d'angoisse à répétition, et n'aspire plus qu'à se réfugier incognito dans une vieille maison louée, Barton House, située dans un coin reculé de la campagne anglaise. Mais son passé va très vite revenir à la surface.
J'ai trouvé que dans ce livre, l'histoire irakienne et l'histoire anglaise avaient du mal à cohabiter. le changement radical de rythme, le renouvellement des protagonistes et la différence des sujets traités rendent les interférences entre les deux histoires un peu artificielles (l'affaire irakienne n'est traitée que dans les mails échangés, comme plaquée dans le récit et hors sujet dans le fil de l'histoire anglaise, un vieux conflit familial qui dure depuis plusieurs générations). le scénario souffre de quelques invraisemblances : comment un tueur peut-il s'introduire sans difficulté dans une maison barricadée et gardée par cinq molosses, puis réduire à sa merci deux personnes armées jusqu'aux dents qui pourtant l'attendaient de pied ferme ? Par ailleurs, les relations entre les familles Derbyshire et Wright manquent parfois de clarté, on s'y perd un peu. On ne peut que reconnaître le talent de Minette Walters pour imaginer des personnages torturés, confrontés à des imbroglios psychologiques et familiaux, vivant des situations extrêmes et angoissantes, mais qui sont ici, plutôt que vécues dans le feu de l'action, "théorisées" à froid via l'artifice de la déposition, qui permet en outre quelques ellipses dans la narration. La fin reste ouverte et soumise à deux interprétations possibles (enfin, en théorie, mais chacun je pense, pourra se faire sa petite idée). Minette Walters utilise donc des artifices que l'on pourra trouver astucieux ou agaçants. En bref, même si ce n'est pas son meilleur roman, il reste cependant encore bien au dessus de la production de certaines "reines du crime" habituées à sillonner les campagnes anglaises supposées bien tranquilles.
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Connie Burns est correspondante de guerre. Durant ses missions en Irak et en Sierra Leone, elle croise et identifie un tueur en série qui va la kidnapper et la séquestrer durant trois jours. Il la relâche. Commence alors pour Connie une période d'angoisse et de peur. Elle décide de s'isoler dans une vieille maison en Angleterre et espère guérir de ses angoisses.
L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais cette maison dans la campagne anglaise abrite des secrets de famille que Connie va découvrir malgré elle.
En lisant le quatrième de couverture, je m'attendais à lire un roman policier, un thriller. En fait, le tueur est identifié dès le début du roman. le roman est plutôt le récit des angoisses de Connie, sa façon de vouloir s'en sortir toute seule.
Les cents dernières pages ont pourtant bien le style thriller, quand le tueur refait son apparition.
Les secrets de Barton House vont également être élucidés.
Une double histoire.
C'est pas mal. Différent des policiers habituels.
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Une journaliste de l'agence Reuters couvre divers conflits en Afrique et en Irak. Elle soupçonne un mercenaire d'être en fait un tueur en série. Lorsqu'il réalise qu'il est soupçonné, il décide de s'en prendre à elle, même après qu'elle soit retournée se cacher sur une ferme en Angleterre. L'auteur présente la face sombre du mercenariat et de certaines histoires cachées des familles britanniques. Elle sait nous transmettre les craintes et la peur de la victime. Un bon roman policier, bien ficelé, bien écrit et bien traduit. 9/10
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Pour ma part, un excellent roman de frisson où la psychologie s'étoffe de page en page, lentement au début où se plante le décor.
Même si, au final, ne comprend pas tout, l'histoire est riche.
Victimes et sadiques s'y trouveront, ainsi que les gens entre deux, comme nous, qui se demandent s'ils pourraient d'aventure devenir l'un ou l'autre. Réponse dans le livre !
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histoire très mal construite et la fin décevante
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
C'est l'histoire du vieux Chinois et du rayon mortel. La connaissez-vous ?
Un homme riche vous promet un million de livres si vous appuyez sur le déclencheur d'une machine à rayon mortel. L'inconvénient, c'est que, si vous le faites, à l'autre bout de la planète, un vieux Chinois mourra ; l'avantage, c'est que personne ne saura jamais que c'est vous qui l'avez tué. Il n'y aura qu'un perdant, la victime. Sa famille, en effet, en a plus qu'assez de s'occuper de ce vieillard et prie pour qu'il meure. D'un autre côté, quelle certitude avez-vous que la machine est capable de tuer - et de tuer un inconnu à distance ? Vous n'avez pour vous convaincre que la parole de l'homme riche.
Le choix se présente ainsi : vous vous persuadez que toute cette histoire est du flan, vous pressez sur le bouton et vous profitez en toute quiétude d'un million de livres ; vous pressez le bouton mais vous demeurez incapable de profiter du million de livres parce que vous pensez avoir un meurtre sur la conscience ; ou encore vous refusez d'appuyer sur le bouton et vous renoncez au million de livres. Que faites-vous ?
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Quand vous vous battez contre des monstres, faites attention à ne pas en devenir un vous même.
Si vous regardez trop longtemps dans l'abîme, l'abîme vous rendra votre regard.
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Vidéo de Minette Walters
Minette Walters répond aux questions de Barbara Peters. 1/6
Non sous-titré.
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