Natacha, tome 4 : Un trône pour Natacha

Dans ce tome, Natacha atteint quasiment l'état de "finition " qu'elle aura ensuite dans les autres tomes de cette série. La jupe s'est un peu raccourcie, les pauses sont un peu plus sexy et la belle sait jouer de son charme pour convaincre Walter notamment de la suivre dans ses aventures.
On part à la suite d'un chef d'Etat africain poète, très inspiré de Senghor et on débouche rapidement sur une sorte de tragic mené par un des collaborateurs du chef d'Etat en question. L'aventure et l'action sont au rendez vous avec des scènes d'accident de voiture très graphiques.
On passe un bon moment

Walter, notre steward grincheux et transi d'amour pour la belle hôtesse de l'air se retrouve encore une fois embarquée dans une histoire à dormir debout pour les beaux yeux de Natacha.
Cette fois, rien de moins qu'un monarque africain est tombé sous le charme de la belle et plantureuse demoiselle; Et si celle-ci accepte de jouer le jeu c'est uniquement pour aider les services secrets de notre beau pays à démanteler un trafic d'or sous couvert de valise diplomatique.
Encore une aventure trépidante pour Natacha

Avec ce quatrième tome, on peut se dire que Natacha atteint sa forme finale. Walter bougon, pataud mais de bonne volonté et le coeur sur la main. Natacha déterminée, féminine, astucieuse et volontaire.

Et des scénarios où l'aventure domine clairement la cohérence ou le réalisme.

Ici, c'est Maurice Tillieux qui s'y colle. Après Gos et Wasterlain, on a la preuve de la grande aptitude de Walthéry à développer ses amitiés et à entretenir des collaborations avec une kyrielle d'amis.

Le pitch... Natacha a tapé dans l'oeil du dirigeant du Thénia, Hatoumé Soscouh qui vient signe de gros contrats... On retrouve au passage le Wallon de Liège à son meilleur niveau. Tout comme quand il s'agit de jeter la nourriture que Walter a préparé.

Natacha est recrutée par les services secrets français, car dans le cénacle du dirigeant du Thénia gravite un barbouze qui est persona non grata. Mais diplomatie oblige, on le tolère, tout en cherchant à savoir ce qu'il vient faire là.

Natacha va habiter dans le pied-à-terre du dirigeant. Walter va se faire embaucher comme cuisinier, ce qui donnera quelques scènes cocasses. Au passage, une employée tombera amoureuse de lui, mais sans que cet élément soit exploité par Walthéry.

Le scénario reste basique, linéaire et sans réelle surprise, mais c'est efficace. D'ailleurs Tillieux emprunte le fin mot au film le Corniaud,mais en même temps il le fait avec une bonne dose d'autodérision. Il fait, en effet, dire à Walter que c'est "un vieux truc pas original qui marche toujours"... On ne peut mieux dire.

Rayon nouveautés... On note l'apparition de la BARDAF, nom de la compagnie d'aviation dans laquelle Natacha et Walter officient. On note aussi que la France semble être définitivement le pays d'attache de Natacha.

Un tome tout à fait correct qui pose les bases de la suite.

Ma première lecture de cette série. Natacha, hôtesse de l'air sexy se retrouve au coeur d'une étrange affaire d'espionnage. Les personnages sont caricaturaux mais j'ai apprécié le récit qui est divertissant, avec une touche d'humour, il y a des rebondissements, on ne s'ennuie pas une seconde. Je lirai avec plaisir d'autres tomes.

Ah Natacha... qui fit les belles heures (et pages) de l'hebdomadaire Spirou.
Walthéry s'en donne à coeur-joie, pour nous dévoiler juste ce qu'il faut de sa suggestive hôtesse de l'air à chaque fois plus...pulpeuse.
Le scénario de Tillieux est le recyclage d'un ancien épisode de la série Félix sorti dans les années 50.