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EAN : 9782207116548
334 pages
Denoël (10/04/2014)
3.64/5   445 notes
Résumé :
Morwenna Phelps, qui préfère qu'on l'appelle Mori, est placée par son père dans l'école privée d'Arlinghurst, où elle se remet du terrible accident qui l'a laissée handicapée et l'a privée à jamais de sa sœur jumelle, Morganna. Là, Mori pourrait dépérir, mais elle découvre le pouvoir des livres de science-fiction. Delany, Zelazny, Le Guin et Silverberg peuplent ses journées, la passionnent.
Un jour, elle reçoit par la poste une photo qui la bouleverse, où sa ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (166) Voir plus Ajouter une critique
3,64

sur 445 notes
Eh bien ce bouquin peut se vanter de m'avoir fait passer par une belle gamme d'émotions.
Émotions plutôt douces et calmes d'ailleurs, pas violentes du tout.

Préprogrammé par mes amis babéliotes pour lire un chef-d'oeuvre (ça vaut mieux éviter), j'ai immédiatement été déçu. Comment, comment ? On a juste une gamine qui écrit un journal et raconte les affres de sa vie dans une nouvelle école. Ok ses malheurs récents la rendent sympathique, surtout qu'elle ne joue pas de la corde pathétique. Ok elle croit voir des fées, et alors ? Ok elle lit beaucoup, et surtout de la SF… bon ça c'est bien.
Mais il ne se passe pas grand-chose. Morwenna détaille ad nauseam les tenues des écolières ou nous vend sa généalogie complète sur quatre générations. Cela colle avec ce que l'on attend du journal d'une jeune fille, mais trop c'est trop.

Et puis un événement est décrit (je n'en parlerai pas), et ça a fait tilt.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais auparavant pris le parti de penser que Morwenna était avant tout une gamine trop rêveuse qui s'inventait des aventures avec des fées. Et là, je me suis « mais en fait non, on est vraiment dans un livre de fantasy », de réalisme magique en fait, dans lequel, pour paraphraser, la magie est réelle, mais pas envahissante pour le profane.
Ça a changé ma façon de considérer Morwenna qui s'avérait plus âgée que ce que j'avais estimé au départ. Oh elle n'a pas changé sa façon d'écrire, mais j'ai changé ma façon de lire. J'ai fait défiler les passages « morne plaine » et la moindre petite bosse s'est transformée en événement palpitant. La magie légère s'est trouvée par contraste très colorée, au point que la bombance magique de la fin écoeure presque. J'ai beaucoup aimé l'idée de la constitution magique du karass autour de Morwenna, et des problèmes de conscience que cela lui donne.

Je pense que j'ai vraiment commencé à apprécier ce roman lorsqu'est apparu le club de lecture de SF (j'emploie le mot « apparaître » volontairement, lié au karass). Même si ce club a une tendance à la catégorisation un peu trop poussée pour moi, j'aurais adoré participer à un truc de ce genre quand j'étais jeune, pouvoir communiquer autour de ce thème au lieu de garder ça pour moi. Morwenna a des réflexions critiques très affutées alimentées par une grande connaissance du genre (je ne peux que rêver d'une telle vitesse de lecture). Cela ne l'empêche pas de réagir parfois sur le vif et c'est souvent drôle (exemple : ses insultes contre Stephen Donaldson qui ose se comparer à Tolkien à son meilleur niveau). La question qui doit venir à tout lecteur est : est-ce que, sur le plan des critiques littéraires, Morwenna n'est qu'un double de Jo Walton ? Ou est-ce que l'auteur a extrapolé, à partir de la personnalité de la jeune fille, qu'elle ne pouvait qu'aimer Heinlein et ne pas aimer Priest ? Peut-être une interview quelque part répond-elle à cette question…

Autre aspect de Morwenna qui m'a déconcerté : le fait qu'elle aime la physique et la chimie mais ne comprend rien aux maths. C'est très difficile à concevoir vu de ma fenêtre. Une explication vraisemblable pourrait venir de ses « facilités » magiques. Elles impliquent une certaine capacité à transformer son environnement, mais une capacité sensible, qui n'a pas besoin d'être écrite ou formalisée. Comprendre et transformer son environnement sont aussi des sujets de physique et chimie. Il y a communauté d'objectif sinon de protocole avec la magie. Cependant je me dis que la chimie qu'elle aime est basée sur des expériences. Elle rejetterait les formules chimiques et équations physiques avec autant de force que les maths pures à mon avis.

Donc le bilan final est très positif. J'ai avalé la deuxième partie du bouquin deux fois plus vite que la première. Roman d'apprentissage, ce livre est avant tout une ode à la lecture. Mais sur Babelio il prêche des convaincus.
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Morwenna est un livre étrange. D'une magnifique étrangeté.

Sous la forme du journal d'une adolescente de 15 ans férue de SF, le récit est tout à la fois terre-à-terre et empreint de merveilleux. Une étonnante alchimie qui fonctionne étonnement bien.

Doit-on s'étonner que le roman soit auréolé des plus prestigieux prix de la SF et de la Fantasy alors que l'aspect fantastique n'apparaît que par petites pincées ? Assurément non, car le mélange de réalité et de fiction s'imbrique à la perfection.

Prix Hugo, prix Nebula, British Fantasy Award, une accumulation de récompenses qui donne le tournis. Mais sortons de ces prix décernés par les spécialistes, car ce roman particulièrement humain mérite vraiment de rencontrer un public le plus large possible.

Jo Walton, dans ce récit semi-autobiographique, nous emmène à la rencontre de Morwenna, attachante adolescente des années 80, au comportement décalé par rapport à celui de ses congénères. Une adolescence que l'ont suit à travers le Pays de Galles de leur enfance (à l'auteure et au personnage) et lors de son déracinement des contrées (magiques) de ses ancêtres.

Oui, le roman est une ode à la littérature de genre, à un certain âge d'or de la SF. L'énumération d'une flopée d'auteurs et de titres de romans de SF et de Fantasy aurait pu tourner à la litanie, mais ce n'est pas ce qu'on retient. Qu'on ne connaisse pas ces romans n'est pas un handicap en soi, ils s'intègrent dans le récit et ne sont présents que comme un cri d'amour pour cette littérature et pour développer les thématiques.

En parlant de handicap, Morwenna (le personnage) a quelques particularités. Handicapée par un accident de voiture qui l'a laissée en partie sur le flanc tout en la coupant d'une partie d'elle même (sa soeur jumelle), l'héroïne à la particularité de croire en la magie et… de parler aux fées.

La voilà cette sobre touche de fantastique intégrée dans le récit. Une particularité qui prend peu de place dans l'histoire en elle-même tout en étant essentielle. le tout est mené avec un tel naturel et un si belle subtilité qu'on adhère sans y penser, sans vouloir trancher entre destin et surnaturel.

Emprunt de naïveté (l'héroïne à 15 ans), tout comme d'une vraie profondeur (elle se pose bien davantage de questionnements et échafaude davantage d'hypothèses de vie que la plupart des adultes), le récit aborde de manière intelligente de nombreuses thématiques.

Ce roman ne propose pas de réelle intrigue en soi. C'est un journal ; jour après jour le quotidien banal ou merveilleux de cette adolescente en quête d'identité.

Chronique sur la différence, réflexions sur la vie à travers cette héroïne qui a tendance à beaucoup s'identifier aux personnages des romans, pensées sur cette période charnière de sortie de l'enfance, étude sur le deuil… Les thèmes sont tellement nombreux, riches et judicieusement exposés que cette lecture en devient très vite émouvante.

Jo Walton propose un roman de genre sans en être un, à destination d'adultes à l'esprit ouvert mais qui attirera également les lecteurs tous âges confondus. Morwenna est un vrai et magnifique hymne à l'amour de la lecture et au partage de cette passion.

Alors, comme l'héroïne qui voit souvent la vie à travers le prisme de Tolkien et et du Seigneur des anneaux, laissez-vous embarquer par ce féerique et intimiste voyage dans la vie de Morwenna.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Comme j'aurais aimé que Jo Walton ait écrit « Morwenna » quand j'étais adolescente. La lecture de ce roman aurait sans doute adouci un peu cette période compliquée pour moi. Je me serais sentie moins seule. J'aurais trouvé en Mori un alter-ego partageant avec moi certaines difficultés : problèmes de communication, sentiment de solitude, famille dysfonctionnelle, refuge dans l'imaginaire… Découvrir ce roman adulte n'a sans doute pas la même force mais reste une expérience émouvante dont il m'est finalement difficile de parler.

Contrairement à beaucoup, j'ai très vite été happée par le récit. Je me suis tout de suite sentie une proximité forte avec Mori. du coup, tout ce qu'elle pouvait raconter m'intéressait, même les éléments les plus anodins. le fait qu'il n'y ait pas véritablement d'intrigue ne m'a pas gênée. Même si j'ai ressenti une certaine langueur, je ne me suis pas ennuyée, j'ai trouvé ça apaisant. J'étais bien avec Morwenna, je n'avais pas envie de la quitter.
Il me semble que certains lecteurs se sont demandés, au moins pendant une partie de leur lecture, si les fées et les éléments surnaturels n'existaient pas que dans l'imaginaire de l'héroïne. Dès le départ, il m'a semblé couler de source que tous ces aspects étaient réels. Les fées, la magie, la sorcière… tout ça était vrai. Je n'ai eu aucun doute à ce sujet. le côté ode à l'imaginaire du roman se trouve selon moi dans la relation de l'héroïne aux livres et à tout ce qui gravite autour des livres. La bibliothèque m'a paru un lieu infiniment plus magique que les mystérieux paysages gallois, les membres du club de lecture m'ont semblé finalement moins réels, moins tangibles que les fées.

Je peine un peu à exprimer le plaisir doux et tranquille que j'ai eu à lire ce joli roman… En tout cas, après « mes vrais enfants » voilà un autre livre de Jo Walton qui m'a touchée en plein coeur. Autant dire que « la trilogie du subtil changement » me fait de l'oeil…
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Morwenna est une jeune adolescente qui se remet tant bien que mal de la mort de sa jumelle et doit trouver sa place dans un environnement totalement nouveau, loin de son Pays-de-Galle natal auprès d'un père qu'elle n'a jamais connu et dans une école dont elle a du mal à saisir tous les codes. Son seul réconfort : ses livres, et plus particulièrement ceux de SF et de fantasy. le pitch n'est pas vraiment transcendant, mais les nombreuses critiques dithyrambiques rencontrées partout sur le web ont fini par me convaincre de me lancer à mon tour dans l'aventure. Et me voilà bien embêtée, car sans avoir pour autant détesté, je ne peux pas vraiment dire que j'ai été très emballée... Premier bémol : aucune intrigue. Moi qui n'ai pourtant rien contre un rythme lent et l'absence d'action, je peux vous dire que trois cent page de journal intime relatant la vie quotidienne d'une adolescente, c'est long... École, famille, amis, lectures..., la vie de Morwenna n'est pas particulièrement trépidante, et ce n'est pas les quelques éléments fantastiques ajoutés à l'ensemble (la jeune fille voit des fées et se figure sa mère en sorcière maléfique) qui viendront donné beaucoup du piment au récit.

On s'ennuie donc (beaucoup), même si certains passages viennent malgré tout réveiller l'intérêt du lecteur. Certaines réflexions de Morwenna concernant son amour pour la lecture ou encore l'intérêt qu'elle trouve à lire de la fantasy ou de la SF font souvent mouche, et parleront à tous les amateurs des littératures de l'imaginaire (les quelques passages concernant Tolkien sont notamment très réussis). J'ai cependant du mal à comprendre la raison pour laquelle l'auteur se sent obligée de citer par le détail l'ensemble des ouvrages lus par son héroïne (et croyez moi, il y en a beaucoup...), car l'accumulation de références ne fait que rendre la lecture plus ardue encore. Morwenna aime lire de la SF et de la fantasy, on le comprend très vite, pas besoin de nous dresser l'inventaire de toute sa bibliothèque ! Parmi les quelques points positifs il faut cela dit avouer que les personnages mis en scène par l'auteur se révèlent souvent attachants ou touchants. C'est le cas du vieux Sam, du père de Morwenna, et bien sur de la jeune fille elle-même, dans laquelle tout amateur de littérature (notamment de l'imaginaire) ne manquera pas de se reconnaître à un moment ou un autre.

C'est avec regret que j'avoue ma grande déception quant à ce roman présenté comme « une ode à la littérature et à la différence », qui réunissaient pourtant toutes les caractéristiques pour me plaire. La magie de Jo Walton et de son « Morwenna » n'aura pas opéré sur moi, et j'en suis bien désolée...
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Morwenna est une jeune fille qui se réfugie dans la littérature, essentiellement dans la science-fiction et le fantastique.

Elle a perdu sa soeur jumelle dans un accident de voiture qui la laisse handicapée d'une jambe. Sa mère est une sorcière maléfique, à moins qu'elle soit seulement violente. On ne sait pas vraiment.
Elle est recueillie par son père dans un manoir de la région galloise où logent des tantes sinistres. Peut-être sont-elles aussi des sorcières ? Elles exercent une telle emprise sur son père.
Elle échappe à cette vie monotone en intégrant un pensionnat. La vie là-bas n'est pas très rose non plus, mais il y a la bibliothèque et au village, un club de lecture.

On suit pas à pas la vie de cette adolescente au fil de son journal intime. Ses journées sont peuplées de rencontres qui se mêlent aux personnages de ses romans, et aussi de conflits avec les jeunes filles qui ne partagent pas du tout son univers.
Morwenna voit les fées, celles qui se mêlent à la nature, qui n'ont pas vraiment de noms. Elles sont souvent laides, indifférentes. Elles n'ont pas de sexe, elles se confondent. Elles sont, tout simplement.

« Je me suis dit, assise là, que tout est magique. Utiliser les choses les connecte à vous, être dans le monde vous connecte au monde, le soleil déverse sa magie et les gens, les animaux et les plantes grandissent grâce à lui, le monde tourne et tout est magique. Les fées sont plus dans la magie que dans le monde, et les gens plus dans le monde que dans la magie. »

C'est un roman où le lecteur est libre de se laisser emporter par cette magie, de croire ou non à ce monde fantastique. L'histoire peut n'être que réelle et blessante. Ou alors s'aider de ce monde fantastique pour faire bouclier, pour faire face aux blessures, au deuil, à la solitude, au passage de l'adolescence. On peut trouver beaucoup de réponses lorsqu'on croit en la magie.

J'ai aimé me balader dans le monde de Morwenna, avec des piles de livres partout, des journées qui se ressemblent, pimentées par la mythologie galloise.
Une vie blessée où le papa peut être un atout pour guérir, même s'il semble un peu maladroit. Ils partagent tous les deux la même passion ainsi que le petit ami de Morwenna, et ce trio est attachant. C'est une histoire simple et triste, ordinaire si on veut. Mais elle peut devenir lumineuse si on laisse la chance à un monde magique de modifier légèrement la réalité, sans abuser.

Morwenna nous emporte déjà ailleurs grâce à son prénom magnifique qui se traduit par "l'écume sur la mer des vagues". Elle est fascinante et touchante par sa sensibilité, sa différence.

« Ceci n'est pas une belle histoire, et ce n'est pas une histoire facile. Mais c'est une histoire qui parle de fées, donc sentez-vous libre de penser que c'est un conte de fées. de toute façon, vous n'y croyez pas. »
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critiques presse (3)
Chro
01 juillet 2014
Morwenna est un curieux petit objet littéraire (récompensé quand même par le Hugo et le Nebula), une histoire qui hésite, oscille, balance sans jamais choisir sa direction, entre fantasy, fantastique, apprentissage, l’ensemble offrant une réelle fraîcheur.
Lire la critique sur le site : Chro
Lexpress
30 juin 2014
Le personnage-titre de Jo Walton, une jeune Galloise qui croit en l'existence des fées et se passionne pour la science-fiction, a déjà conquis le public anglo-saxon.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Elbakin.net
08 avril 2014
Quand les fées et la science-fiction permettent de vivre et survivre, quand l’amour de la littérature transcende l’existence et quand une déclaration d’amour à l’imaginaire se transforme en une ode à la vie, Morwenna, c’est un peu tout ça à la fois et plus encore.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (125) Voir plus Ajouter une citation
Parfois je ne suis pas sûre d'être entièrement humaine.
Ce que je veux dire c'est que, quand je regarde les autres, les autres filles de l'école, et que je vois ce qu'elles aiment, de quoi elles se contentent et ce qu'elles veulent, je n'ai pas l'impression d'appartenir à la même espèce. Et parfois - parfois je m'en fiche. Il y a si peu de personnes dont je me préoccupe vraiment. J'ai l'impression parfois qu'il n'y a que les livres qui rendent la vie supportable, comme à Halloween quand j'ai voulu vivre uniquement parce que je n'avais pas fini Babel 17. Je suis sûre que ce n'est pas normal. Je m'inquiète plus des personnes des livres que des gens que je côtoie tous les jours. Il y a des fois où Deirdre me tape tellement sur le système que j'ai envie d'être cruelle, de l'appeler Meirdre comme tout le monde, de lui hurler qu'elle est stupide. Si je ne le fais pas , c'est par pur égoïsme, parce qu'elle est pratiquement la seule qui me parle.
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J’ai l’impression parfois qu’il n’y a que les livres qui rendent la vie supportable, comme à Halloween quand j’ai voulu vivre uniquement parce que je n’avais pas fini Babel 17. Je suis sur que ce n’est pas normal. Je m’inquiète plus des personnages des livres que des gens que je côtoie tous les jours.
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Dans son livre sur les Inklings, Carpenter dit que C. S. Lewis voulait faire d'Aslan un émule de Jésus. Je peux voir plus ou moins ce qu'il voulait dire, mais ça a tout de même tout d'une trahison. Ça ressemble à une allégorie. Pas étonnant que Tolkien ait été contrarié. Moi aussi, je me suis sentie roulée, parce que je ne l'avais pas remarqué sur le coup. Je suis parfois si stupide... quoique Aslan lui-même le soit toujours tellement. Je ne sais pas ce que je pense de Jésus, mais je sais ce que je pense d'Aslan.
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Assise sur le banc près des saules, j'ai mangé mon gâteau au miel en lisant Triton. Il y a des choses affreuses dans le monde, c'est vrai, mais il y a aussi des livres magnifiques. Quand je serai grande, je voudrais écrire quelque chose que quelqu'un pourra lire assis sur un banc par une journée pas trop chaude et qui lui fera complètement oublier le lieu et l'heure. J'aimerais écrire comme Delany, Heinlein ou Le Guin.
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Mais les diagrammes de Venn sont faciles, alors que les divisions longues restent un casse-tête. Le plus dur, ce sont les problèmes où les gens font des choses absurdes sans aucune raison. J'avais tendance à oublier la solution pour me demander pourquoi des gens voudraient à tout prix savoir à quelle heure deux trains se croisaient (des espions?), étaient si regardants sur les plans de table (des gens récemment divorcés?), ou - ce qui me reste à ce jour incompréhensible - faisaient couler un bain sans fermer la bonde.
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Videos de Jo Walton (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jo Walton
Interview de Jo Walton à l'occasion de la sortie de Ou ce que vous voudrez (Or What You Will ) aux éditions Denoël. Traducteur : Thomas Bauduret
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