J’ai l’impression parfois qu’il n’y a que les livres qui rendent la vie supportable, comme à Halloween quand j’ai voulu vivre uniquement parce que je n’avais pas fini Babel 17. Je suis sur que ce n’est pas normal. Je m’inquiète plus des personnages des livres que des gens que je côtoie tous les jours.
Ceci n'est pas une belle histoire, et ce n'est pas une histoire facile. Mais c'est une histoire qui parle de fées, donc sentez-vous libre de penser que c'est un conte de fées. De toute façon, vous n'y croyez pas.
Qui pourrait vouloir d'un monde de marionnettes?
Bibliotropes. Comme les tournesols sont héliotropes, nous sommes naturellement attirés par la librairie.
Je n'ai pas fini de dire ce que je voulais à propos de Tolkien. Le lire, c'est comme être transporté dans son monde. C'est comme trouver une source magique dans un désert. Il a tout. C'est une oasis pour l'âme. Même maintenant, je peux toujours me retirer dans la Terre du Milieu et être heureuse.
Ma popularité, bizarrement, croît et décroît légèrement en même temps que mes notes. Elles se fichent des leçons et elles me détestent parce que je les bats, mais on gagne des points pour son équipe quand on a des notes exceptionnelles, et elles accordent une grande importance au classement de leur équipe.
La magie n'est pas mauvaise en soi. Mais elle semble faire terriblement de tort à ceux qui la pratiquent.
Vraiment, je préfère boire de l'eau. Pourquoi les gens ont-ils un tel problème avec ça? Ça sort gratuitement du robinet.
Assise sur le banc près des saules, j'ai mangé mon gâteau au miel en lisant Triton. Il y a des choses affreuses dans le monde, c'est vrai, mais il y a aussi des livres magnifiques. Quand je serai grande, je voudrais écrire quelque chose que quelqu'un pourra lire assis sur un banc par une journée pas trop chaude et qui lui fera complètement oublier le lieu et l'heure. J'aimerais écrire comme Delany, Heinlein ou Le Guin.
Je me demande si les fées se souviennent du jurassique, si elles marchaient parmi les dinosaures et ce qu'elles étaient alors. Aucune n'aurait eu une forme humaine. Elles n'auraient pas parlé gallois.