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Éric Waton (Traducteur)Judith Crews (Traducteur)
EAN : 9782253052906
Le Livre de Poche (01/01/1990)
3.43/5   7 notes
Résumé :
"En une seule nuit de patrouille à Los Angeles, j'en savais certainement plus sur moi-même et sur l'humanité tout entière que n'en apprendront jamais, en toute une vie, ceux qui n'ont pas été flics... En quelques mois, à Hollywood, j'ai rencontré plus de menteurs, de malfaiteurs et de criminels en tout genre que pendant mes quatorze ans de carrière dans la police ."
Cette déclaration de Joseph Wambaugh, on pourrait la trouver dans la bouche d'Al ou de Martin,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Avant Ellroy, il y eut Wambaugh, et de tous les flics qui ont pris la plume, il est sans doute le plus doué. Dans The Glitter Dome (Le Crépuscule des flics!!??), nom d'un bar de seconde zone dans lequel se retrouvent les policiers qui patrouillent sur Hollywood Boulevard (et accessoirement petit surnom que l'on donne à la Mecque du cinéma), Wambaugh nous plonge dans le quotidien de cette brigade où gradés et simples enquêteurs ne brillent pas par leur vertu.

Le roman n'est pas un polar même s'il y a bien une enquête sur le meurtre d'un ponte des studios. La trame est prétexte à une plongée assez déplaisante dans les bas-fonds du Strip, dans les égouts de l'usine à rêve où échouent tous les paumés, les ambitieux déçus, les mineurs en fugue, les dealers, les prostituées, les travestis, Attirés tels des insectes par le Dôme Scintillant, nombreux sont ceux qui s'y sont brulés les ailes, entrainant dans leur chute les policiers de la Brigade de Hollywood dont la vie part à vau-l'eau.
Chez Wambaugh ,les flics ont des vies d'une grande banalité, voire des vies compliquées, impactées par un quotidien souvent usant. Certains font montre d'une extrême violence, et d'un racisme forcené, quand d'autres sont alcooliques,
Le Crépuscule des flics (don't la traduction sent la naphtaline) est donc une radiographie d'une Brigade du LAPD de la Division de Hollywood, et certains passages ne manquent pas d'humour, notamment via les personnages de la Fouine et du Furet, et de certains agents qui prennent des paris sur les tics de langage de leur supérieur, passent des annonces pornographiques avec ses coordonnées et autres vacheries.

Dans Destination Morgue, et dans de nombreuses entrevues, Ellroy a dit son admiration pour Wambaugh, qu'il plaçait au-dessus de tous, surtout avec ses premiers romans, Les Nouveaux Centurions, The Blue Knight, Patrouilles de nuit, le Mort et le Survivant. Joseph Wambaugh porte un regard dur, lucide, et cru, souvent empathique sur son ancien métier et ses anciens collègues, il les montre tels qu'ils sont, dans les bons et les mauvais jours, pataugeant dans un microcosme en pleine déliquescence, et c'est ce qui fait la qualité de ce polar crépusculaire.
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Nigel St Claire, producteur hollywoodien, a été assassiné. Alors que l'enquête piétine, ce sont al Mackey et Martin Welborn qui héritent de l'affaire grâce à leur formidable capacité à résoudre, en inventant d'incroyables histoires et en mettant de préférence tout sur le dos d'un suspect déjà mort, les énigmes insolubles.

Découvrir sur le tard Joseph Wambaugh grâce à la publication de ses derniers romans au Seuil puis chez Calmann-Lévy, c'est aussi être amené à se plonger dans ses ouvrages plus anciens, comme ce Crépuscule des flics de 1981. On peut d'ailleurs féliciter Robert Pépin qui, au Seuil puis chez Calmann-Lévy dans sa collection « Robert Pépin présente », a su redonner ses lettres de noblesses à cet auteur culte en passe d'être oublié. Il faut dire que si l'on était tombé sur les plus vieux romans de Wambaugh avant d'avoir eu en main les plus récents, on n'aurait sans doute pas perçu tout le talent de l'auteur tant on constate à la fois l'indigence des titres (Le crépuscule des flics… non mais… le titre original, The Glitter Dome, le nom d'un rade pourri où se réunissent les flics du commissariat d'Hollywood mis en scène par Wambaugh, est à la fois plus sobre et plus révélateur des romans de cet auteur) et la faiblesse de la traduction farcie d'un argot déjà démodé en 1982 et, qui plus est, souvent très approximatif (et dire qu'il a fallu deux traducteurs pour arriver à ça…).
Mais ne boudons pas notre plaisir, car on trouve déjà là la structure immuable des romans de Wambaugh : une enquête qui sert de fil rouge et qui est prétexte à la description des états d'âmes de deux enquêteurs autant qu'à celle d'un commissariat haut en couleur peuplé de flics harassés, d'agents violents en quête d'un suspect à descendre, et d'inspecteurs persuadés d'être des héros de cinéma. On ne peut d'ailleurs que relever aussi la similitude existant entre la Fouine et le Furet, les deux inspecteurs des stups de ce Crépuscule des flics et Le Bris et le Débris, les deux agents surfeurs des derniers romans de Wambaugh et celle existant entre les différents duo d'agents violents et bêtes à faire peur qui peuplent toute l'oeuvre du romancier.
Bref, voilà encore une fois un livre au rythme maîtrisé alternant les passages les plus sombres, à travers notamment les vies personnelles de Mackey et Welborn, mais aussi les cauchemars qui hantent ce dernier, et ceux plus légers, souvent hilarants, qui content les mésaventures des flics des stups où le harcèlement du capitaine du commissariat. C'est bien cet équilibre parfait entre drame et comédie qui fait le charme de Wambaugh ainsi que, bien entendu, son regard incisif, à la fois bienveillant et sans pitié, sur ses anciens collègues flics. Dans une société déliquescente où les producteurs hollywoodiens ne valent pas mieux que les maquereaux d'Hollywood Boulevard, les flics de Wambaugh apparaissent autant comme des protecteurs que comme des dangers publics, des gens finalement pas si différents de la société dans laquelle ils évoluent… sauf qu'ils ont des flingues et le droit de s'en servir.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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On suit plusieurs policiers de Los Angeles pour le crime de Nigel Sinclair.
Alors j'ai beaucoup aimé ce roman policier malgré qu'il n'y a pas du tout de romance c'est plutôt glauque,noir ça ne montre pas une image positive de l'humanité ça montre le côté très noir de l'humain.

Alors j'ai adoré suivre c'est flics de Los Angeles c'était passionnant c'était cru le livre et de 1981 donc il y a des mots qu'on dit plus aujourd'hui ça ne m'a pas choqué parce que j'ai l'habitude de lire quelque chose du même genre et qui date donc le langage était comme ça malgré que tu n'approuve pas.

J'ai adoré suivre Martin al la fouine et le furet et les deux terreurs c'était juste tellement vrai et poignant dur surtout un chapitre ce que voit il est policiers n'est pas toujours rose mais moi j'ai beaucoup aimé et je vous le recommande.
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Ce n'est pas un roman avec du vrai suspens !! je n'ai pas spécialement adhéré ...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le chef adjoint, Julian Francis, savait que certains des plus vieux pourraient se rappeler du sobriquet -« Couilles molles »- dont il avait été affublé en 1965, pendant les émeutes de Watts, quand il fut séparé de son chauffeur et garde du corps dans le chaos des incendies et des pillages sur Central Avenue. On disait qu’il avait brandi un mouchoir et essayé de se rendre à une petite armée de pillards, près de la 92ème avenue, proclamant qu’il avait toujours été bon pour les nègres.
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Le vieux Carl Greenberg disait toujours qu’une vie de policier traverse quatre phases : suffisance, contention, compromis et désespoir. Les plus veinards ou les plus bêtes n’atteignaient pas la phase quatre. Le Furet et la Fouine en étaient toujours à la phase un. Des fanfarons, quoi.
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