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Citations sur La confrérie de la dague noire, tome 5 : L'amant délivré (33)

Renoncer signifiait accepter ce qui ne pouvait être changé. Il ne fallait pas essayer de s'accrocher à l'espoir en vue de forcer un changement du destin... ni batailler contre les forces supérieures de la fortune et essayer de les faire capituler devant sa volonté... et on ne suppliait pas d'obtenir le salut parce qu'on présumait détenir la vérité. Renoncer, c'était regarder ce qui était devant soi avec sérénité, reconnaître qu'un choix dénué de toute entrave représentait l'exception et que la destinée était la règle.
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- Je ne suis vraiment pas convaincu par ce cuir.
Viszs leva les yeux de sa rangée d'ordinateurs. Butch se tenait debout au centre de la salle, vêtu d'un pantalon en cuir, une expression sur le visage qui disait haut et fort "non, mais je rêve!"
- Il ne te va pas? demanda V. à son ami.
- Ce n'est pas le problème. Sans vouloir vexer personne, ces trucs, ça fait franchement Village People. Sans blague, faut pas déconner.
- Ils sont faits pour combattre, pas pour un défilé sur un podium.
- Oui, les kilts aussi, mais tu ne me vois pas me balader les mollets à l'air.
- Heureusement. Tu as les jambes trop arquées pour pouvoir te le permettre.
Butch afficha une expression exaspérée, feinte.
- Mords-moi, je rêve!
Si seulement, se dit V.
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Mon premier est un S, mon deuxième est un T mon troisième est un O, suivi d’un C, d’un K, d’un H, d’un O, d’un L et d’un M. Et mon tout est synonyme de : LAVAGE DE CERVEAU. 
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Il recula et pressa sa bouche contre la sienne.
- Je t'aime et je t'aimerai même lorsque tu ne sauras plus que j'existe.
Jane cligna des yeux pour retenir les larmes qui montaient, mais il y en avait trop à retenir. Il les sécha avec ses pouces.
- V... Je...
Il attendit une seconde, un battement de coeur. Elle ne finit pas sa phrase et il prit alors son menton dans sa main et plongea ses yeux dans les siens.
- Oh, mon Dieu, tu vas le faire, balbutia-t-elle. Tu va...
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– T'as vraiment une sale gueule.
– Et toi t'es Miss Univers, peut être?
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— J’ai très peur des souris et des araignées. Mais n’utilisez pas ce flingue à votre ceinture pour tirer dans le mur si on en croise une, d’accord? Un magazine roulé fera aussi bien l’affaire. De plus, les dégâts à réparer sont bien moins importants. Mais c’est juste un avis. Elle lui tapota une seconde fois le bras pour l’éloigner, puis se concentra sur le tunnel devant elle. V éclata d’un rire à moitié étouffé d’abord, puis de plus en plus libre. Et Jane sentit le regard de Red Sox se poser sur elle. Elle leva les yeux avec un peu d’hésitation, s’attendant à trouver une désapprobation quelconque. Mais elle ne vit dans les yeux noisette que du soulagement mêlé d’approbation tandis que le regard de l’homme – du mâle – n’importe! – passait d’elle au patient.
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Caldwell n’était pas aussi grand que Manhattan, et de très loin, mais la ville connaissait une ère de violence, des règlements de compte dus à un actif trafic de drogue, et de nombreux accidents de voiture. De plus, avec près de trois millions d’habitants, il y avait la liste infinie des erreurs humaines: Un pistolet à clous qui perforait un estomac parce que le mec avait voulu agrafer son jean avec, une flèche plantée dans un crâne parce que quelqu’un s’était pris pour Guillaume Tell à tort... ou des maris qui se croyaient capables de réparer un fourneau et s’électrocutaient en oubliant d’abord de débrancher l’engin.
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Il irait tout droit chez Jane et ferait un truc romantique. Il ne savait pas encore vraiment quoi, des fleurs peut-être. Enfin des fleurs et puis l'installation d'un système de sécurité. Parce que rien ne disait mieux "je t'aime" qu'un bouquet de détecteurs de mouvement.
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- Qu'avez-vous apporté ? murmura-t-elle.
- Un petit cadeau. Pas grand-chose.
Il s'approcha de l'arbre blanc couvert de fleurs blanches et ouvrit les mains. La perruche s'envola et se percha sur une branche, comme si elle savait qu'elle était désormais chez elle. L'oiseau jaune vif parcourut la branche pâle de l'arbre, s'agrippant de ses petites griffes, puis relâchant, puis s'agrippant de nouveau. Il picora une fleur, laissa échapper un pépiement... leva une patte et se gratta le cou.
V. posa les mains sur les hanches et mesura l'espace qui séparait les fleurs sur toutes les branches. Il allait falloir qu'il apporte une sacré quantité d'oiseaux.
La voix de l’Élue était empreinte d'émotion.
- Elle avait renoncé à eux pour vous.
- Oui. Mais je lui en apporte d'autres.
- Mais le sacrifice...
- ... a été fait. Ce qui se passe sur cet arbre, c'est un cadeau. Je vais le repeupler, que cela lui plaise ou non. C'est elle qui décidera quoi faire avec eux.
Les yeux de l’Élue étincelèrent.
- Elle les gardera. Et ils lui tiendront compagnie, allègeront sa solitude.
V. inspira profondément.
- Oui. Bien. Parce que...
Il laissa le mot s'envoler et l’Élue lui dit avec douceur :
- Vous n'avez pas besoin de le dire.
Il s'éclaircit la voix.
- Tu lui diras qu'ils viennent de moi ?
- Je n'aurai pas besoin de le faire. Qui d'autre que son fils pourrait faire preuve de tant de gentillesse ?
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Il l'embrassa sur la tempe, ferma les yeux et s'autorisa à glisser dans le sommeil. Mais ce ne fut pas possible. Alors qu'il essayait de s'endormir, une ombre funeste plana au-dessus de lui et mit en branle ses liaisons psychiques, précipitant l'intrusion de la peur et de la panique dans son cerveau. Il se dit qu'il avait la frousse parce que, lorsqu'on a été sur le point de perdre la possibilité d'être avec celui ou celle qu'on aime, il faut un peu de temps pour récupérer, pour se calmer, pour y croire. Mais cette rationalisation ne le convainquit pas. Il savait que c'était autre chose... quelque chose de bien trop terrifiant pour qu'il puisse l'imaginer, une bombe dans sa boîte aux lettres. Il craignait que le destin n'en ait pas encore terminé avec eux.
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