La dernière maison avant les bois

Ted, l'homme étrange et simplet, Olivia la chatte et Lauren la petite fille.
Trois voix qui nous font part de leurs états d'âme, de leurs vies étriquées dans la maison de Ted, marginal, qui passe le plus clair de son temps à boire et avaler des médicaments.
Et puis aussi la voix de Dee, la jeune femme à la recherche de sa petite soeur mystérieusement disparue au bord d'un lac il y a plusieurs années.
Difficile d'en dire beaucoup plus sans trop en dévoiler.
Et pourtant, je me suis ennuyée dans cette lecture, j'y ai trouvé trop de longueurs, l'histoire s'enlise, pas de style.
L'auteur explique en fin de livre avoir décidé de changer ses plans en cours de route, et cela se ressent clairement. Je n'ai pas réussi à m'impliquer dans cette lecture, tout est assez brouillon et l'auteure donne trop d'indices, si bien que les révélations finales n'en ont pas été pour moi (il faut dire que ce n'était pas très difficile, étant donné le peu de personnages).
Je ne participe donc pas à l'enthousiasme général, une lecture qui sera très vite oubliée …

Gros succès en librairie et pourtant je n'ai pas du tout accroché.
On croit comprendre assez rapidement le fond de l'histoire, ce n'est pas très subtil, et hop au dernier chapitre, gros revirement et annonce fracassante.
J'ai surtout eu l'impression que ce n'était pas prévu et que ce twist final a été rajouté pour pimenter un manuscrit assez bateau.
J'ai aussi été très gênée par la forme. Certains passages sont incompréhensibles, alternant le féminin-masculin, pluriel, singulier, tutoiement, vouvoiement. Mauvaise retranscription ?

Je n'ai pas aimé, mais je n'ai pas abandonné, je voulais connaître la fin. Mais ce livre m'a dégoûtée, pouah, j ai eu du mal. le récit alterne entre plusieurs voix, j'ai adoré certaines (est-ce que dire les noms c'est spoiler ? bon, précisons qu'évidemment j'ai aimé Olivia et la soeur de Lulu...) mais c'était trop malsain.

Il y a 2 camps avec ce roman, ceux qui aiment et ceux qui détestent. Je fais partie de la 2nd catégorie, même si le terme détester est trop fort pour moi.
Nous sommes ici dans un thriller psychologique, très psychologique.
La mise en place des personnages et de la situation est classique (j'ai vu bien des téléfilms de ce genre) mais fonctionne plutôt bien. Une fois tout ceci posé, j'ai commencé à m'ennuyer.
Il ne se passe pas grand chose. Nous voyons Ted faire sa petite vie, ainsi que Olivia, son chat, et Laurène, sa fille, ce qui n'est pas très palpitant ni intéressant.
Nous apprenons à connaître Ted, le but étant de se faire une idée sur sa culpabilité ou son innocence dans l'enlèvement de la petite soeur de Dee. D'ailleurs, si vous savez compter, la réponse n'est pas compliquée.
Dee mène une enquête décousue, de façon assez paranoïaque. Je n'ai pas réussi à avoir de l'empathie pour elle malgré sa situation.
J'ai trouvé cette histoire longue, avec une psychologie assez bancale et pas assez bien expliquée.
La fin, que je n'ai pas trouvé très surprenante, m'a laissé sur ma faim.

Une drôle d'expérience cette lecture
Je ne sais pas quoi dire et surtout je ne sais pas quoi en penser
Très tiré par les cheveux cette narration
Cela me laisse sans voix
Je ne saurai vous dire si j'ai aimé ou pas au final
Je ne regrette pas de l'avoir lu mais je ne réitérai pas cette expérience
Cela sort trop des sentiers battus et ce n'est pas pour moi.
La lecture a été tellement atypique que ça a écrasé le suivi du roman et comme dit plus haut, je ne sais pas si je l'ai aimé


#LaDernièreMaisonavantlesbois #NetGalleyFrance

J'ai dû réfléchir pour savoir quoi en penser.

L'écriture est parfois maladroite et pas d'un grand style. Mais passons, on ne lit pas du Maupassant tous les jours.
Le concept est intéressant mais assez usé. La postface explique bien mon ressenti. L'auteur a en effet imaginé son dénouement en cours de route et ça se ressent assez.
Il y a quelques longueurs. On a le personnage du chat et tout le monde trouve cette idée super mais au final, il pourrait ne pas être là, ça ne changerait pas grand grand chose. La postface nous expliquera que la cohérence finale de ce personnage est fortuite. Elle n'est due qu'à l'idée de dénouement qui est venue en cours de route et donc ce personnage n'apporte vraiment pas grand chose.
Dès que l'on sent la clé du mystère, (ce qui arrive texto au milieu du récit, si jamais vous ne l'avez pas deviné un peu avant, donc très tôt) on redoute la fin télescopée façon fin de film à l'américaine et on tombe droit dedans.

La lecture divertit néanmoins, et le roman a au moins le mérite de m'avoir donné envie d'aller au bout (les dernières pages sont un peu fastidieuses d'ennui malgré tout).
Je suis peut-être dur, mais je m'attendais à mieux après un avis assez dithyrambique de ma libraire et les avis laissés ici...

Globalement assez déçue de cette lecture.

Je n'ai pas détesté, mais j'en attendais beaucoup car j'avais lu un bon nombre de commentaires et de critiques qui l'encensaient. Et forcement, quand on démarre en idéalisant quelque chose on a plus de chance d'être déçu.

C'est vrai, je ne m'attendais pas à cette fin. Tout au long du récit, tout semble tellement évident que je me demandais sans cesse comment l'autrice allait réussir à me surprendre. Je n'avais pas vu les indices que certains disent avoir repéré au cours de leur lecture, donc c'est un peu tombé comme un cheveu sur la soupe pour moi. J'ai un peu plus compris pourquoi en lisant les explications de l'autrice à la fin du roman, expliquant qu'elle a totalement modifié son histoire en cours d'écriture.

Certaines scènes m'ont fait lever les yeux au ciel, car un peu trop psychédéliques pour moi, et j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages. Et pour cause, on nous fait sans cesse changer de sentiments à leur égard. Cette partie là me semble quand même intéressante, car c'est intelligent de montrer à quel point certaines apparences peuvent être trompeuses.

En bref, je ne regrette quand même pas ma lecture, car tout n'est pas « à jeter » selon moi (les mots sont forts ici !) et je pense que mes réactions sont fortement dues au fait que j'en attendais beaucoup, comme évoqué précédemment.

C'était siiii long.
J'ai apprécié au début de ma lecture l'originalité de la narration mais le manque de repères spatio-temporels ont commencé à avoir raison de moi tout comme l'alternance de protagonistes. 400 pages pour naviguer dans le flou, dans des souvenirs et des ressentis c'est un peu trop. Finalement l'intrigue principale est assez mise de côté pour entrer dans la psyché des personnages et cela en pâtit forcément sur le rythme et l'action.

J'ai trouvé les plots-twists assez convenus (beaucoup d'indices disséminés au fil des pages).

Bref une lecture un peu poussive que j'oublierai rapidement.

Ce sont les critiques des professionnels comme des lecteurs qui m'ont donné envie de lire "La dernière maison...". J'avais hâte de m'y plonger aussi la déception n'en fut que d'autant plus grande.
Déçue lorsque j'ai réalisé qu'une bonne partie du récit s'appuyait sur des bases irréelles. Bien qu'ayant une explication scientifique à la toute fin, il faut quand même intégrer le fait qu'un chat s'exprime tout au long de l'ouvrage.
Il m'a donc été impossible de rentrer complètement dans le récit.

Roman plutot crétinou, extrêmement émotionnel. Comme on sait qu'il y a un truc (l'un des narrateurs est un chat), on attend patiemment le dévoilement du truc. Et il y a un truc. Je ne dis pas lequel, pour que les lecteurs puissent apprécier tout de même.
Le thème, c'est que quand on a des parents méchants, eh bien après, on est traumatisé toute sa vie. Je comprends et le thème ne me gêne pas, loin de là : mais tant qu'à faire, autant essayer de ne pas donner dans le nunuche, en mode attends je vais inventer un roman avec un truc dans le truc et le lecteur va se faire prendre.
Je me suis laissé prendre, mais juste par curiosité : j'ai lu le roman très vite pour avoir le fin mot du truc.
Et je l'ai eu.
Et voilà.