Le chant des revenants

Une lecture un peu décevante.J'ai lu les critiques avant de commencer le livre. Une erreur souvent fatale.
Je m'attendais à un chef-d'oeuvre écrit dans un style magnifique
J'ai eu l'impression d'avoir lu et relu cette histoire cent fois.
Les personnages sont toujours les mêmes, assez caricaturaux,les problématiques sont les mêmes que dans bien des livres américains,le style n'a rien d'original.
Je l'ai trouvé même assez pauvre
Surtout , l'auteure n'a pas réussi à m'entrainer dans son histoire et je me suis vite lassé devant cette histoire qui , pour moi, manque de profondeur
Je trouve que bon nombre d'auteurs américains tournent en rond et que le monde s' arrête aux frontières de leur pays.
Il leur manque souvent le souffle épique qui fait les génies
On est bien loin de Steinbeck ou d'Hemingway
Une littérature qui plaît certainement en Amérique du Nord mais qui m'a laissé de marbre

Malgré les prix et les bonnes critiques, j'ai été déçu par ce roman. Tout n'est cependant pas négatif. J'en ai apprécié l'intelligence de la construction à plusieurs voix qui permettent d'avoir des focales opposées ou complémentaires sur les personnages ou les événements passés ou présents. J'en ai aimé la fluidité de la narration, l'art maitrisé d'une auteure qui sait raconter des histoires. Je n'en discute pas le fond et la thématique (jamais trop abordée) sur la condition des afro-américains aux États-Unis. Mais j'imaginais, à tort, d'être emmené plus haut ou plus loin, porté par une plume légère et gracieuse. Car le style littéraire et la noirceur du propos, malgré quelques éclairs de lumière, ont plombé ma lecture. J'ai trouvé l'écriture certes efficace mais trop lyrique, certes poétique mais un peu trop ampoulée, certes entrainante mais trop répétitive voire obsessionnelle. Bref de grosses ficelles que je n'ai pas réussi à avaler. Saturé par tant d'effets, j'ai finalement peiné à terminer ce livre dont j'ai trouvé la fin parfois digne d'un (mauvais) film d'horreur.

Enfin!
J'ai souhaité le terminer, quitte à m'endormir tard et à y passer ma matinée.
J'ai acheté ce livre au début de l'été, suivant les conseils de François Busnel et les retours très élogieux.
Je me suis ennuyée, c'est un road trip qui m'a laissée sur le bord de la route.
J'aurais juste aimé pouvoir garder avec moi, Jojo et Kayla.
C'est d'une lenteur et d'une monotonie qui ne m'a pas séduite malgré l'écriture agréable.
Rien à dire de plus...
Je ne pense pas être passé à coté, ce livre ne me convient pas et visiblement, on l'adore ou pas...

Malgré le thème passionnant et bouleversant de ce roman, à savoir le racisme dans les États du sud, je l'ai trouvé interminable. le road-trip m'a fait vomir, comme la pauvre petite fille qui n'a que son frère pour la rassurer (et quel frère). Je l'ai trouvé interminable, cette mère de famille irresponsable et droguée m'a tellement agacée que cela a gâché le roman, POUR MOI. Et c'est vraiment dommage, car le jeu sur les différentes voix est bien manié, l'esclavage et le racisme dans cette horrible prison est décrit avec force et la fin est très poétique. Vraiment dommage...
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Je n'ai lu que de bonnes critiques sur ce livre mais ....
suis-je donc la seule à ne pas avoir aimé ce livre ? pendant toutes ces 267 pages, je me suis demandé où voulait nous emmener l'auteure. Une fois la dernière page lue, je ne savais toujours pas.
Un livre sur la ségrégation toujours présente aux USA ? Un livre sur la condition de l'emprisonnement, parfois arbitraire, des noirs ? Un livre sur les liens familiaux pas toujours harmonieux ? Un livre sur les croyances ?
C'est un peu de tout cela mais justement c'est là que le bât blesse : c'est ce "un peu" qui rend ce livre pas assez intéressant.
Je ne suis pas arrivée à comprendre le pourquoi de l'attitude de Léonie envers ses enfants, envers ses parents ; je n'ai pas vu l'intérêt de l'intervention de Richie, de Given.
Non, vraiment, je n'ai pas aimé ce livre et j'ai eu l'impression d'avoir perdu mon temps.
Ou alors je suis complètement passée à côté ?!