Les Cent Jours vu pour une fois du coté de
Louis XVIII. Un angle intéressant et peu abordé. On y vit au jour le jour
la semaine sainte de mars 1815 (on peut lire en parallèle le roman éponyme d'
Aragon), l'exil de Gand et le retour à Paris après l'épisode du Souper. On y retrouve les seconds couteaux de 1815 : le comte d'Artois toujours aussi borné, Talleyrand toujours aussi subtil, Fouché toujours aussi menaçant et
Chateaubriand toujours aussi modeste. Toujours avec l'excellente plume d'Emmanuel de Waresquiel. A lire en pendant aux Cent Jours de
Charles Eloi Vial, tout juste sorti.