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EAN : 9791036512346
Presses Universitaires de Liège (17/05/2018)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Ce recueil s'ouvre sur la première histoire de la littérature de science-fiction produite en Belgique francophone. Au-delà de la question classique de l'existence de cette littérature, Dominique Warfa propose des jalons permettant de l'identifier et de la penser, alors qu'elle fut jusque-là perdue dans l'ombre du fantastique et de l'étrange. Suivent une série d'études et d'analyses, constituant une sélection représentative de l'importante activité critique de l'aute... >Voir plus
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Si les qualificatifs protéiforme et multiple ont jamais signifié quelque chose en littérature, ils le doivent en partie à Michael Moorcock ! Il est peut-être vain, en tout cas profondément banal, de parler d’une œuvre unique. Néanmoins, celle de Moorcock ne peut qu’attirer cette réflexion : unique, elle l’est par son caractère d’exception dans le genre et dans la tradition dont elle est issue. Mais unique, elle l’est au sens premier si l’on entend par là qu’elle est insécable : il existe une œuvre moorcockienne, et non des ouvrages divers (SF, HF, fantastiques, érotiques ou mainstream) unifiés artificiellement par la signature de leur auteur. Ce dernier, particulièrement conscient de ce fait, ne cesse d’ouvrir des portes et de jeter des passerelles entre les différents pans de cette œuvre : rares sont les livres qui ne répondent aux autres, rares sont les personnages qui ne traversent les apparences fictionnelles pour contaminer leurs semblables. Moorcock l’écrivain rend compte d’une immense réalité virtuelle et alternative, issue des rêves, des fantasmes, des idées de Moorcock l’homme. C’est le Multivers, et c’est bien plus que l’organisation de cycles imbriqués.

Dès lors, saucissonner ce grand flot d’écriture et aborder Michael Moorcock selon des étiquettes restrictives ne peut se faire qu’artificiellement — même s’il est difficile de pratiquer autrement et si je puis comprendre les raisons techniques de ce choix. La SF de Moorcock n’a de sens qu’en rapport avec tout le reste, auquel elle participe par les détails comme, surtout, par la préoccupation souterraine et prioritaire qui traverse le Multivers et sourd déjà de la citation reproduite ici : l’idée d’Histoire et l’effet qu’a celle-ci sur les mortels… et sur les immortels !
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Silverberg est toujours parmi nous, et toujours actif, dispensant très régulièrement sa production littéraire. S’il a d’abord été un habile faiseur brûlant la chandelle littéraire par toutes ses extrémités, et s’il demeure parfois capable de quelques faiblesses, son nom est devenu synonyme non seulement de fécondité mais surtout de rigueur et d’intelligence créatrice. Les thèmes fétiches de Silverberg tournent autour de la problématique du temps et de la mort, fascinante et effrayante ; il parcourt les mythologies et croise les immortels ; ses humains sont tendus vers une transcendance qui tend à faire d’eux des dieux, ils sont habités par un messianisme désespéré.
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Hypérion est une œuvre ambitieuse, dont la richesse tient de l’ampleur visionnaire du projet, relayée par une forte capacité de l’auteur à doter ses personnages d’une empathie telle que le lecteur le plus rétif doit être sincèrement transporté. Le plus frappant, et qui donne toute sa force à l’œuvre, est de voir comment la pure virtuosité technique (qui tient lieu d’idées à certains, mais à laquelle Dan Simmons ne se limite de toute évidence pas !) est ici mise au service d’un prodigieux désir de raconter.
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La science-fiction américaine n’est pas nécessairement un modèle, pas davantage que, dans leur domaine, le cinéma américain, la télévision américaine, la musique américaine… Mais elle a compté quelques grands créateurs qui sont de ceux qui façonnent un genre, Asimov ou Dick naguère, Robert Silverberg depuis plus de quarante ans…
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