AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782803635504
80 pages
Le Lombard (13/02/2015)
3.19/5   31 notes
Résumé :
Début 1945. Le Reich pressent la défaite finale. La jeune Nina Reuber, destinée à faire partie de la future élite du National-Socialisme, apprend la mort de ses grands-parents lors du bombardement de Köln. Déguisée en garçon, elle décide de s'enfuir du camp de Ordensburg de Vogelsang et de se construire une nouvelle vie sur les ruines de l'Allemagne nazie...
Que lire après L'innocenteVoir plus
L'état morbide, tome 1 : La maison Dieu par Hulet

L'état morbide

Daniel Hulet

3.89★ (52)

3 tomes

Sarane par Lax

Sarane

Lax

3.50★ (40)

Jim Cutlass - Intégrale par Rossi

Jim Cutlass

Christian Rossi

3.77★ (182)

8 tomes

Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Ce tome comprend une histoire complète et indépendante de tout autre, comprenant 73 pages de bande dessinée. Il est initialement paru en 1991. le récit se déroule entre 1945 et 1949, ce qui a conduit les auteurs à l'intégrer dans leur cycle commençant par Les temps nouveaux, tome 1 : le retour (en 2 tomes), et continuant par Après-guerre, tome 1 : L'espoir (en 2 tome), puis par Les jours heureux, tome 1 : Expo 58 (également en 2 tomes). du fait des dates, ce tome s'insère entre Les temps nouveaux, et Après-guerre. le scénario est écrit par Éric Warnauts, les couleurs sont réalisés par Guy Raives, et les dessins sont le fruit d'une collaboration entre ces 2 créateurs.

À l'été 1944, un haut gradé de l'armée allemande (Gebietsführer) s'adresse aux jeunes filles de l'établissement Ordensburg Vogelsang, en Rhénanie-du-Nord–Westphalie. Il les harangue leur indiquant qu'elles sont l'avenir du IIIème Reich. Quelque temps plus tard, Nina Reuber (17 ans) est reçue par la directrice de l'école, ainsi que la commandante qui lui apprennent le décès de ses grands-parents. Elle se rend dans les douches pour aller pleurer et se rassurer sous le jet d'eau chaude. Son amie Lisel vient l'y retrouver pour la réconforter. Nina lui explique qu'elle a décidé de s'enfuir. Lisel l'aide en lui coupant les cheveux à la garçonne, en lui fournissant des habits de garçon et en couvrant administrativement sa fuite, à la faveur d'un déplacement du groupe de jeunes filles. le 04 février 1945, alors que Nina Reuter s'éloigne de l'établissement, elle voit l'arrivée des troupes américaines, et elle entend les soldats alliés fusillant les soldats allemands restés sur le site.

Affamée, Nina Reuter (toujours habillée en jeune homme) s'introduit de nuit dans la cuisine d'une ferme occupée par les américains. Elle y est découverte par un soldat. Mais le sergent de la troupe intervient et décide d'utiliser ce jeune garçon comme interprète. Il met Nina sous la responsabilité du soldat Jessie Jones, un afro-américain. le 05 mars 1945, l'armée américaine libère Cologne dont la population est passée de 700.000 à 25.000 habitants. Plus tard, l'unité dans laquelle a été intégrée Nina s'arrête dans une ferme pour le ravitaillement. 3 soldats décident de violer la fermière. Malgré les tentatives d'intervention de Nina, rien n'y fait. Un peu plus tard elle accepte de porter le message de Wim, un soldat allemand prisonnier, à sa mère à Berlin. Après la fin de la guerre, elle rend visite à Wim en prison, pour apporter le message en retour de sa mère. Puis elle devient la secrétaire de Bénédicte, une journaliste française, travaillant à Berlin.

Le lecteur constate rapidement que les auteurs n'y sont pas allés à moitié pour insérer leur histoire dans les faits historiques. Il y a bien sûr les dates précises. Les premières concernent la construction du centre de formation de la future élite de Vogelsang, construit en 1936, recueillant des adolescents des villes d'Aix, de Cologne et de Düren à partir de 1943. Les suivantes concernent des faits militaires de petite ou de grande importance, aisément vérifiables : la prise de l'Ordensburg Vogelsang le 04/02/45, la libération de Cologne le 05/03/45, l'offensive vers l'Elbe le 01/04/45, l'occupation d'Hanovre le 10/04/45, l'entrée dans Leipzig le 25/04/45, le procès de Nuremberg (20/11/45-01/10/46), etc. Pour cette réédition, le lecteur trouve, à la fin du volume, 2 pages de chronologie des principaux événements historiques du 09/08/45 (bombardement de Nagasaki) au 20/12/45 pour la victoire de Ray (Sugar) Robinson sur Tommy Bell au Madison Square Garden de New York. Il peut donc se fier entièrement à l'authenticité de cette reconstitution historique, que ce soit pour le déroulement des événements, ou pour les uniformes militaires, les armes, les véhicules et engins de guerre, les tenues civiles, et même les coiffures à la mode. S'il en a la curiosité, il peut même chercher sur internet des photographies de l'Ordensburg Vogelsang et constater que les 2 dessinateurs l'ont reproduit avec fidélité. Dans une interview, Éric Warnauts a même indiqué que son propre père avait été stationné dans l'Ordensburg Vogelsang, et que lui, son fils, avait appris à nager dans la piscine représentée en page 12.

Le dessin de couverture envoie un message ambigu : celui d'une jeune femme (forcément l'innocente du titre), en tenue militaire américaine avec l'épaule dénudée. Dans le cours de récit, le lecteur découvre plusieurs scènes effectivement dénudées, avec des rapports sexuels, y compris des plans à trois. La première fois, il est surpris de découvrir Nina Reuter sous la douche, y compris avec une case centrée sur son entrejambe. La scène dénudée suivante montre les soldats américains de l'unité de Nina en train de la déshabiller, et se retrouvant très surpris de ce qu'ils découvrent. Par la suite, il s'agit de relations sexuelles consenties. le lecteur constate rapidement qu'il ne s'agit pas (uniquement) de titiller la libido du lecteur mâle. En particulier, lors de la scène viol de la fermière, il n'y a pas de nudité, pas de voyeurisme racoleur ou malsain. Ensuite, la vie sexuelle de Nina Reuter constitue une composante importante de la construction de sa personnalité et de l'environnement dans lequel elle évolue. Elle profite de la sensation de liberté qui accompagne la chute du régime nazi et la remise en question des coutumes et des moeurs. Les auteurs montrent que son choix de vie peut être interprété comme une réaction aux horreurs révélées lors du procès de Nuremberg, une pulsion de vivre maintenant. Les artistes n'hésitent pas à dessiner le corps humain nu de manière frontale, sans hypocrisie, y compris celui des hommes. Il n'y a pas de forme de culpabilité ou de concupiscence malsaine. En page 54 & 55, le lecteur accompagne Nina et Bénédicte aux bains turcs, et l'érotisme nait plus de l'expérience que raconte Bénédicte, que de la nudité des 2 femmes. Les auteurs s'y montrent d'ailleurs assez facétieux en utilisant alors une taille de police de caractère très petite pour contraindre le lecteur à faire un effort de lecture supplémentaire, s'il veut profiter de ces confidences coquines.

S'il peut apprécier l'érotisme des dessins, le lecteur découvre surtout l'évocation historique de l'Allemagne juste après la seconde guerre mondiale, du point d'une jeune femme qui découvre le monde. Les auteurs racontent le parcours de Nina Reuber, côtoyant dans un premier temps les soldats américains, puis entretenant une relation sporadique et complexe avec Wim (ayant servi dans l'armée allemande) à Berlin. Les rappels historiques rigoureux permettent de situer l'action précisément et de de mesurer l'ampleur de leur incidence sur la vie des personnages. le récit se termine le 12 mai 1949 et Nina Reuber a assisté ou participé à différentes phases : la mise en place du marché noir à Berlin, le procès de Nuremberg, les risques d'annexion de Berlin par les russes. le récit se termine avec une ouverture sur d'autres pays d'Europe en 1948/1949, jusqu'en Israël. le lecteur intègre progressivement que le récit montre la vie d'allemands qui n'étaient pas des nazis, pas des partisans de cette idéologie, qui doivent apprendre à vivre dans un pays occupé et en reconstruction, et qui découvrent l'ampleur des ignominies perpétrées par le régime nazi, mais dont ils ne sont pas responsables personnellement. le titre renvoie alors à l'innocence de l'héroïne par rapport à ces crimes contre l'humanité. le terme d'innocente prend également une autre signification par rapport à ceux qui se livrent au trafic du marché noir, ou qui compromettent leurs idéaux en acceptant de collaborer avec les occupants.

Cette bande dessinée est l'une des premières collaborations entre Raives & Warnauts, et déjà ils mêlaient avec harmonie l'évocation de l'Histoire et des protagonistes complexes, au travers de l'histoire personnelle d'un personnage principal. Nina Reuber n'est pas naïve ou idiote, elle n'a pas beaucoup d'expérience de la vie du fait de son âge. Incorporée dans une unité américaine, elle côtoie des soldats qui sont des hommes imparfaits, certains droits, d'autres profiteurs jusqu'à violenter une femme. Son comportement montre qu'elle reste attachée à aider ses compatriotes dans la mesure de ce que lui autorise sa propre situation. Les auteurs n'idéalisent donc pas les soldats américains. Plus tard, Nina Reuber est malade physiquement quand elle découvre l'existence des fours crématoires, la récupération des cheveux, ou encore des abat-jours en peau humaine. Il la voit évoluer au fil des mois et des années qui passent, acquérir des convictions, des valeurs, les défendre avec ses moyens, apprendre à apprécier la sensation de liberté que procure le jazz, en particulier celui de Glenn Miller. Elle s'étoffe de page en page, le lecteur étant tenu sous le charme de sa liberté et de ses indignations.

Par la force des choses, dans ce tome, l'apparence des dessins de Warnauts & Raives diffère de celle des histoires plus récentes commencée dans Les temps nouveaux, puisque que 25 ans se sont écoulés. Pourtant le lecteur retrouve la même approche graphique, en moins aboutie. En particulier, ils détourent beaucoup plus systématiquement les contours avec des traits fins, donnant une impression plus détaillée plus appliquée, moins spontanée. Ce type de représentation confère également plus de précision à la reconstitution historique qui est très minutieuse. Dans la mesure où les informations visuelles sont essentiellement portées par les traits encrés, la mise en couleurs ne présente pas le même degré de sophistication que les aquarelles des albums des décennies suivantes. La narration visuelle de Raives & Warnauts s'avère dense et facile à lire, avec des moments mémorables. le lecteur observe avec curiosité la décoration de la piscine de l'Ordensburg Vogelsang. Il prend conscience du degré de destruction de Cologne lors d'une vue aérienne en page 17. Il grimace devant l'obscénité de la violence des soldats à l'encontre de la fermière. Il sourit devant le naturel avec lequel les soldats américains se baignent nu dans la rivière, ou se détendent sur la rive, en page 28. Il apprécie la valeur des chaussures de luxe portées par Wim page 36. Il partage la frustration de Wim regardant Nina ayant mis les sous-vêtements qu'il lui a offerts en page 44. Il détaille les cages d'escalier en pages 49 et 63. Il apprécie l'utilisation d'une teinte dominante dans certaines séquences pour installer une ambiance.

S'il découvre cet album en dehors du contexte du cycle commencé avec Les temps nouveaux, le lecteur savoure une reconstitution historique solide, mettant en scène des allemands de différentes conditions sociales essayant de donner un sens à leur nation après la défaite de la seconde guerre mondiale et la mise au grand jour des atrocités perverses perpétrées dans les camps de concentration. Il s'attache à la personne de Nina Reuber qui évolue et grandit au fil des séquences, bénéficiant d'une narration visuelle riche et précise. Il regrette que la fin soit un peu abrupte. S'il le découvre dans le contexte dudit cycle, il prend conscience du savoir-faire déjà remarquable des auteurs au début de leur carrière, pour donner à voir L Histoire, en suivant une femme libérée. Il lui faut un temps pour accepter de ne pas retrouver les magnifiques aquarelles de Guy Raives, et de revenir à un mode de dessin très précis, mais moins chaleureux.
Commenter  J’apprécie          62
L'album commence dans un camp de jeunes nazis un peu avant la fin de la guerre.
Nina Reuben, dévastée par la mort de ses grands parents, s'enfuit déguisée en garçon pour rejoindre sa tante à Berlin.
Elle croise la route de soldats américains qui l'embauchent comme traducteur, et d'un soldat allemand prisonnier qui lui confie une lettre pour sa mère.
A travers les yeux de Nina, on suit tous les événements de la fin de la guerre au blocus de Berlin en passant par le procès de Nuremberg.
J'ai beaucoup aimé cet aspect historique, cela rend l'album très intéressant, d'autant que les événements sont décrits sans concessions.
J'ai également beaucoup apprécié les dessins classiques et d'une grande finesse.
Le seul bémol concerne le scénario, j'aurais aimé que chaque période soit plus développée, qu'on passe d'une année à l'autre avec un peu plus de transition, qu'on ait plus de détails. Et surtout j'ai trouvé la fin un peu bâclée, je suis restée sur ma faim alors que le début de l'album m'avait semblé fort prometteur.
C'est le premier album du binôme Warnauts/Raives que je lis et je vais sans nul doute continuer à découvrir leur oeuvre.
Commenter  J’apprécie          210
Les planches de dessins sont d'un réel qui donnent au récit toute sa profondeur mais aussi sa cruauté et sa crudité qui passent au dessus de l'Histoire pour laisser place à l'histoire de Nina jeune recrue des jeunesses hitlériennes un peu spéciales et qui , après le décès de ses grands-parents s'enfuie du camp retranché où elle devait remplir ses devoirs de bonne citoyenne enrôlée.
BD très actuelle sur le fond avec les sujets consensuels que l'on doit y retrouver.
Les derniers dessins laissent présager un second tome à minima.
Commenter  J’apprécie          190
Ce superbe album de la collection Signé des éditions du Lombard nous plonge sans ménagement en pleine Allemagne nazie, à Ordensburg Vogelsang, où a été construit, en 1936, un centre de formation de la future élite nationale-socialiste, « les Junkers ». Depuis 1943, y sont accueillies les adolescentes des villes d'Aix (Aachen), Düren et Köln (Cologne).
Nina Reuben est l'une d'entre elles. La Madelringfürher lui apprend que ses grands-parents sont morts sous les bombes, lors d'un raid aérien sur Köln. Alors qu'elle pleure, celle qui vient de lui annoncer la nouvelle croit bon d'ajouter :
« Cessez de pleurer ! Après tout, vos grands-parents représentaient l'ancienne Allemagne, celle qui avait accepté le diktat de Versailles. Nous sommes votre famille… Celle qui doit compter… »
Après s'être confiée à son amie Lisel, Nina décide de prendre l'allure d'un garçon pour partir rejoindre sa tante Heike, à Berlin. le 4 février 1945, l'Ordensburg Vogelsang est pris par l'armée US qui enrôle Nina comme traducteur et nous suivons l'avancée américaine en terre allemande avec les crimes commis par certains comme ce viol dans une ferme. Nina sympathise avec un soldat allemand prisonnier, Wim, qui lui demande de porter un message à sa mère.
Dans Berlin dévastée et partagée en zones américaine, britannique, soviétique et française, la vie reprend peu à peu ses droits mais le marché noir se développe, les amours aussi et Nina découvre toutes les vicissitudes humaines, perdant rapidement son innocence. le procès de Nuremberg (20 novembre 1945 – 1er octobre 1946) révèle à Nina toute l'horreur des crimes commis par les Nazis : « Oh, Bénédicte, qu'avons-nous fait ? »
Puis c'est le blocus de Berlin, les anciens nazis sont blanchis par la commission américaine de dénazification et le réalisme prime, ce que Nina ne peut accepter. Alors, elle voyage, va en Israël, en Egypte et à Megève avant de retrouver Berlin où le blocus est levé le 12 mai 1949.
La chronologie historique rythmant le récit, les auteurs listent, en fin d'ouvrage, quelques dates importantes des années 1945 et 1946. L'Innocente, une BD au dessin beau et élégant tout en restant très réaliste permet de revisiter cette période décisive pour la seconde partie du XXe siècle qui va suivre.

Commenter  J’apprécie          80
Pour sa réédition en 2015 au Lombard, Dargaud donne à L'Innocente ce synopsis : "Allemagne, mars 1945. Nina Reuber s'évade d'un centre de formation de la future élite du national-socialisme, déguisée en garçon. Réquisitionnée comme traducteur par une division de l'infanterie américaine, elle part pour Berlin. C'est là, sur les ruines du Troisième Reich et à l'aube du procès de Nuremberg, que Nina deviendra une adulte. "
Quand d'autres jeunes filles passent entre les mains des bonnes soeurs, Nina passe par celles des nazis, en leurs centres destinés à forger la nouvelle race. Quel rapport alors entre la guerre dont on parle et l'avènement du Reich ? Ce dernier de moins en moins certain et la famille de Nina décimée par les bombes alliés, la guerre prend un autre tour...
Comment grandir, retrouver son corps, s'ouvrir aux autres et à l'amour quand on est une jeune allemande dans un pays déchiré par les alliés, ses crimes passés et sa propre culpabilité ?
Graphisme et narration vont toujours aussi bien de pair, avec ce mélange de raffinement et de naturel signature du tandem Warnauts-Raives. Histoire et musique se rejoignent aussi, comme les regards et les corps qui disent ce que les mots n'osent pas ou plus dire. C'est émouvant et captivant et interpelle sur la fin de l'Allemagne nazie, l'occupation alliée, l'engagement, la fidélité et la justice des hommes.
Commenter  J’apprécie          100


critiques presse (2)
BDGest
10 mars 2015
Doté d'une grande force évocatrice, L'Innocente met à profit une thématique rarement mise en avant et offre une lecture à la fois grave et enrichissante.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
06 mars 2015
Une réédition profitable pour ceux qui auraient raté la première publication et qui permet de lancer un personnage tout en féminité.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Un Berlinois de la zone est rencontre un camarade de la zone ouest.
Il lui dit "Vous autres à l'ouest vous êtes exploités par les capitalistes, vous ne savez pas ce que c'est la solidarité. Nous et les camarades russes nous nous entendons si bien qu'ils nous reconduisent en camion."
"Peuh" Fait l'autre "Chez nous un officier américain passe en jeep. Il s'arrête t'invite à monter et t'amène à sa villa. Il t'offre du champagne. Ensuite tu peux même prendre un bain et dormir dans son lit."
"C'est de la propagande" s'écrit l'autre "Ca t'est arrivé à toi?"
"Pas à moi... A ma soeur!"
Commenter  J’apprécie          60
Bientôt les nouvelles armes secrètes promises par notre Führer permettront à notre armée de repartir de l'avant. En attendant, j'ai décidé de vous transférer dans un lieu plus éloigné du front. Car vous toutes, jeunes filles allemandes, représentez le bien le précieux de l'Allemagne en marche, le symbole du monde futur, Vos ventres, sources de vie, constituent la base de granit sur laquelle repose la destinée du IIIème grand Reich allemand. Des motifs puissants aux racines profondes président à la réorganisation totale de la nation. Souvenez-vous du serment à notre Führer ! pour que naisse une nouvelle race allemande moralement et physiquement pure.
Commenter  J’apprécie          10
Un jour, il décide de partir pour Nice, mais en chemin il s'est arrangé pour faire une halte. Mais un petit hôtel au bord de la route. Et là, à ma grande surprise, je découvre une autre femme, grande et terriblement distinguée. Enfin, jusqu'au moment où nous sommes montés dans une chambre claire et aérée. Alors ce fut un feu d'artifice. Cette femme m'a caressée pendant que Jorg me pénétrait.
Commenter  J’apprécie          20
La région du grand Berlin sera occupée par chacune des quatre grandes puissances. Une autorité interalliée sera établie pour diriger conjointement cette région. Elle fonctionnera sous la direction générale du Conseil de Contrôle des quatre commandants en chef qui, en outre, auront droit d'autorité dans leur zone propre. Sous ce conseil, seront établis un comité permanent de coordination, ainsi qu'un état-major chargé de donner des avis, d'exécuter les décisions et les transmettre aux organismes allemands.
Commenter  J’apprécie          10
Dieu t’entende….Mais je crains que depuis quelque temps, il ne soit devenu sourd !
Commenter  J’apprécie          100

Lire un extrait
Videos de Eric Warnauts (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Eric Warnauts
Raives et Eric Warnauts - Sous les pavés
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (67) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5224 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..