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3,75

sur 412 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cent ans c'est une saga qui se passe dans une famille norvégienne , c'est l'histoire de 4 générations de femmes dans un pays où la vie est rude , où les habitants sont ensevelis sous les nombreuses tâches , 100 ans c'est aussi l'évolution d'une société .
J'avais tellement entendu de critiques positives de ce roman que j'ai été étonnée d'être décue .
Ca commence pourtant de façon magistrale , le dépaysement est total puis c'est le début de la déception , j'ai attendu quelques jours et repris ma lecture , mais hélas rien ne se passe comme prévu , je suis définitivement décue .
J'ai aimé quelques passages bien sûr mais j'aurais aimé avoir eu plus de détails sur les différentes époques , il manque à ce livre un je ne sais quoi , de l'émotion ? J'ai eu du mal à comprendre Sarah -Anne qui rencontre , si ce n'est l'amour , en tout cas une personne comme on n'en rencontre qu'une par vie ,dans la personne du pasteur , comment peut-elle reprendre sa vie comme si rien ne s'était passé , après si peu de temps .
La magie n'a pas opéré pour moi et c'est dommage , heureusement j'ai vu qu'il y avait quelques avis dans le même sens . L'écriture m'a fait un peu penser à Anne-Marie Garat dans son roman ' Dans la main du diable ' , les critiques sont aussi très différentes .

C
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1848, c'est l'année du veuvage de madame Lind, mère d'une famille nombreuse dont l'aîné Arnoldus est âgé de quinze ans, suivent Jacob, Sara Susanne, personnage principal de cette saga et … les autres.
Sara Susanne a six ans en 1848, c'est alors que débute l'histoire des aïeux de Herbjørg Wassmo.
La saga s'achève le 6 décembre 1942 à la naissance de l'auteure.
Herbjørg raconte la vie de plusieurs générations de femmes, leurs faits quotidiens et aussi les situations exceptionnelles que peuvent rencontrer tout un chacun.
En compagnie de ces femmes de caractère, j'ai visité la Norvège, un voyage de cent ans !
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Comme le livre de Dina, ce roman nous emmène dans le Nordland norvégien. Il évoque les femmes de la famille de la narratrice sur quatre générations au travers d'histoires se déroulant principalement du milieu du XIXe au milieu du XXe. le roman n'est pas linéaire, le mélange des récits ne facilite pas toujours la compréhension, mais nous sommes captivés par ces destins.

Sara Suzanne, l'aïeule née en 1842, épouse Johannes Krog. Ils s'installent à Havnnes où ils gèrent un comptoir qui tient tout autant de la ferme que du port de pêche et du lieu d'échanges. Sara Suzanne sert de modèle à un peintre pasteur, aventure qui donne une incise moyennement convaincante. Elida, sa cadette, est mariée à Fredrik et le couple doit abandonner son domaine de Rosenhaug pour que le mari puisse de faire soigner à Oslo. Enfin, Hjørdis, cadette d'Elida, rencontre Hans avant la 2nde Guerre mondiale ; ils s'installeront à Øksnes après guerre et auront une fille nommée Herbjørg. le rapport de la narratrice à son père est assez lourd, on suspecte des violences mais elle ne s'attarde pas dessus.

Le roman se déroule dans différentes îles et les Lofoten, dans une Norvège qui reste très traditionnelle. Les familles ont une flopée d'enfants, la pêche reste l'activité principale, et la modernité arrive petit à petit. Des portraits de femmes intéressants mais le roman reste un peu confus.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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100 ans séparent l'auteur de son arrière-grand-mère Sara Suzanne. Dans un roman à la chronologie heurtée, elle rapporte tous les évènements marquants de la saga familiale. Car c'est bien d'une petite saga dont il s'agit au vu des multiples rebondissements, tristes ou joyeux, que vit cette très grande famille du nord de la Norvège.
La chronologie éclatée rend parfois la lecture un peu ardue : chaque carnet commence par un épisode de l'enfance de l'auteur puis se poursuit brusquement par la vie d'une de ses aïeules, pas toujours la même. Mais avec un peu de temps, on parvient à tout remettre dans l'ordre. Et à s'attacher à ses femmes à la vie rude, fortes par nécessité et caractère, qui semblent venir en droite ligne des Vikings.
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1842-1942, chronique d'une lignée de femmes norvégiennes sur plus de 100 ans. Herbjog Wassmo raconte, par un jeu de souvenirs croisés, la vie rude et forte de ses aïeules, Sara Susanne, Elida et Hjordis. A travers elles, on devine la beauté sauvage d'une nature qui modèle la psyché de ses habitants, leurs moeurs et modes de vie. Ainsi se déroule le quotidien d'une communauté unie autour de la pêche dont l'horizon se fracasse sur une mer souvent hostile et une géographie qui ne facilite pas les échanges. L'envie d'ailleurs, se transcender et vivre pleinement ses aspirations personnelles couvent dans le crâne des héroïnes et se transmettent de façon subtile de génération en génération.
L'écriture limpide et la solide construction du récit emportent le lecteur dans un lointain voyage dans l'espace et le temps, en compagnie de personnages complexes mais attachants.
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Je me suis évadée en Norvège pendant pas loin de six cent pages avec ce roman magistral et dépaysant qu'est « Cent ans » de Herbjorg Wassmo. Jusqu'à maintenant, mes expériences avec les auteurs « du Froid » n'avaient guère été concluantes, sans doute par manque de chance, mais là, j'ai été comblée par cette découverte ! Certes nous sommes toujours dans un style d'écriture assez froid et distant, mais cependant non dénué de chaleur car Herbjorg Wassmo a su insuffler des émotions et de la passion dans son oeuvre.

Elle reconstitue, avec force détails, l'histoire de trois femmes qu'elle présente comme ses ancêtres, trois femmes aux destins difficiles et touchants : son arrière grand-mère, sa grand-mère et sa propre mère. Des femmes fortes et admirables, contraintes de se battre pour vivre dans un endroit glacial et hostile pour l'Homme. Des femmes dont on n'attend seulement qu'elles se marient, engendrent une progéniture à répétition et s'occupent de tenir une maison : un avenir bien réducteur, en somme, et qui n'offre guère d'alternatives épanouissantes. Mais ces femmes sont parvenues à trouver du courage pour supporter ce quotidien fastidieux et à saisir les bonnes opportunités pour s'évader de leurs carcans par des moyens détournés : car ces femmes, bien qu'elles ne soient à proprement parler pas malheureuses d'être épouses et mères, aspirent cependant à autre chose.

Cette superbe fresque familiale dresse des portraits de femmes absolument humains et émouvants, auxquels il est malaisé de rester insensible. Des femmes sensibles obligées de composer avec leurs forces, leurs faiblesses et leur environnement. Il ne s'agit pas d'un livre d'action, mais plutôt d'une oeuvre lente, qui s'écoule calmement sur une centaine d'années, qui prend le temps de retracer les différentes évolutions de ses personnages, d'explorer leurs âmes, de parler de leur difficulté de vivre et de se faire une place dans un milieu rude. Roman riche et multiple, il aborde, par le biais de ces femmes et de leurs vies, un grand nombre de thématiques très intéressantes.

L'écriture de l'auteur est épurée et efficace, elle nous baigne dans une ambiance fraîche et inhabituelle pour nous, Européens. Nous sommes entièrement happés par la Norvège, ses habitants, ses modes de vie et son histoire. Nous découvrons, avec un regard neuf, une façon de vivre tout à fait différente de ce que nous connaissons.
Sa narration quelque peu dissolue – nous passons d'une femme à l'autre souvent et sans avertissement – n'empêche pas une bonne compréhension de l'oeuvre. A aucun moment le lecteur ne se perd et les passages consacrés à chacune d'elle sont suffisamment longs pour que l'on ait le temps de s'adapter et de s'attacher.

Une belle découverte, une remarquable leçon d'humanité, un beau et fort moment d'évasion.
Lien : http://www.livressedesmots.c..
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excellente épopée de femmes courageuses. on se perd un peu dans ces vies parfois mais le souffle épique et l'écriture sont riches.
j'ai essayé de le relire : déçue ! la première histoire extra mais les autres ennuyeuses.
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j'ai un coup de coeur pour la littérature nordique découverte il y a deux ou trois ans .C'est un trés bon ouvrage!
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Pour être franche, j'ai aimé ce livre mais moins que mes attentes, c'est toujours quand on pense plonger corps et âme dans une lecture tant attendue qu'on mesure sa déception.

Toutefois j'ai aimé la plume de cette auteure et la découverte de la Norvège… Ainsi que le tableau de la condition féminine à travers cette saga familiale, cette quête de liberté de penser, d'agir, de pouvoir choisir son destin quand on est une femme et qui à cette époque n'avait pas encore la chance de pouvoir s'émanciper pleinement. Sur 100 ans, l'évolution n'est pas si probante qu'on pourrait le croire, même parfois un retour à la case départ. L'audace et la volonté sont, me semble-t-il plus les armes pour s'imposer en tant qu'être humain de sexe féminin que la lente évolution des moeurs.

J'ai moins apprécié tout cet entrelacs d'une vaste famille qui se croise entre le présent et le passé ; j'avoue : un peu de mal à garder mes repères…



Le début m'a d'emblée conquise et me laissait deviner une histoire toute autre avec ce mystérieux “Lui” qui revenait comme une ombre menaçante sur la vie de la petite fille, mais la suite s'est révélée moins prenante.

L'auteur pose le ton et trace l'esquisse du livre comme une tragédie, alors que je n'ai pas ressenti pleinement ou du moins le poids de ces mots cités ci-dessus.

Le livre se décline en 6 cahiers qui départagent soit une époque soit l'histoire d'un personnage. Des cahiers qui n'ont pas retenu tous autant mon attention et mon plaisir, des longueurs et moins d'intérêt pour certains.



J'ai beaucoup aimé par contre l'épisode de Sara Susanne Krog, l'arrière grand-mère de “l'auteur” avec ce tableau retrouvé d'un ange peint par un prêtre, l'histoire d'amour défendu qui se faufile, ces interdits et le confinement de toute une vie.

Ce qui est intéressant, c'est la découverte d'une époque donnée, ce pays que je ne connais nullement, leurs valeurs. Sur ce point cette lecture est fort enrichissante. L'ambiance parfois poétique m'a charmée, ce qui m'a permis de lire ce livre suffisamment attentionnée et avec plaisir malgré le moindre attrait pour certains épisodes.


Lien : http://lesmotsdepascale.cana..
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Ce livre est composé de six cahiers, et on passe alternativement de la vie de Sara Suzanne (l'arrière grand-mère), à celle d'Elida (la grand-mère) puis celle d'Hjordis (la mère).

Au début de chaque cahier on découvre un peu de la vie de l'arrière petite-fille avec un lui qui a l'air terrible et qu'elle ne nomme pas, et ce n'est qu'à la toute fin du livre qu'on découvre qui est cette arrière petite-fille qui nous a raconté toute l'histoire de sa famille.

Mon avis est mitigé car j'ai adoré certains cahiers et j'ai beaucoup moins accroché aux autres. J'ai beaucoup aimé la vie de Sara Suzanne (l'arrière grand-mère) et notamment toute l'histoire concernant sa participation à une peinture comme modèle. C'est un pasteur qui la peint et ils en profitent pour parler, de la vie, des choix, du devoir, leur relation évolue peu à peu et ils se confient l'un à l'autre. C'est mon passage préféré de ce livre.

Pour le reste je suis moins enthousiaste, toutes ces femmes ont eu beaucoup d'enfants et je me mélangeais un peu dans tous ces prénoms, surtout en passant d'une partie à l'autre, je ne savais plus trop qui était qui.

J'ai moyennement aimé tout ce qui concerne la vie d'Elida (la grand-mère) et son mari Fredrick, il est malade et doivent quitter leur maison pour qu'il puisse se faire soigner.

Et je n'ai pas du tout aimé la fin du livre, il y a d'abord toute une série de lettres entre Hjordis (la mère) et son amoureux, d'une longueur...... enfin les lettres sont courtes mais il y en a beaucoup et cela n'apporte pas grand chose à l'histoire. Suite à ces lettres le livre se termine de façon un peu abrupte à mon goût, on apprend le prénom de celle qui nous a raconté toute l'histoire et puis voila, c'est fini. La boucle est bouclée mais je ne m'attendais pas à ce que cela se termine de cette façon.


Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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