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4,07

sur 174 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"Le livre de Dina" est un voyage unique vers une des plus belles régions septentrionales, une fresque glacée dépeignant la Norvège authentique du XIXe siècle, un véritable tableau de la vie et des moeurs du comté de Nordland où se situent les magnifiques Îles Lofoten.

Dina est une enfant délaissée par son père et livrée à elle-même suite à l'effroyable accident qui a causé la mort de sa mère, ébouillantée dans la buanderie du domaine familiale. Torturée par la vie et par ses fantômes, elle est indomptable, incontrôlable, indépendante et révoltée.

Dina devient une belle jeune fille, désirable, envoûtante, passionnée et animée de fantasmes affolants. Elle épouse un ami de son père, Jacob, de 30 ans son aîné, propriétaire du domaine de Reinsnes, comptoir norvégien qui vit du commerce maritime. Séduit par son charisme et son charme érotique, un violoncelle entre les cuisses, l'homme mûr devra apprendre à dompter cette femme-enfant, cet enfant sauvage, mi-femme, mi-démon, imprévisible et insatiable.

Dina connaît une vie dure de son enfance à l'âge adulte et devient un être diabolique craint de tous, ne réfrénant aucune impulsion. Sa quête désespérée d'un être à aimer l'amène dans des états proches de la folie. Sa vie au quotidien est noire et solitaire.

On est ici dans la grande littérature norvégienne avec Herbjørg Wassmo, qui dépeint le portrait de son héroïne hors du commun à travers les saisons, dans une nature nordique sublime, au milieu des montagnes et des fjords, en passant par Bergen ou Trondheim, le tout très accès sur le coté maritime de la vie de l'époque.

Une fois dans le sillage de Dina il vous sera impossible d'en sortir, vous la suivrez et cela jusqu'au bout!

"Le livre de Dina" est à l'origine une trilogie, dont sont regroupés ici en un seul volume, les trois tomes: "Les Limons vides", "Les vivants aussi" et "Mon bien-aimé est à moi". Il fait également partie d'un triptyque consacré au personnage de Dina : "Le livre de Dina", "Fils de la Providence" et "L'héritage de Karna".

Cette histoire a été adaptée au cinéma en 2003 avec Ole Bornedal, Maria Bonnevie et Gérard Depardieu.
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En Norvège dans le Norland au milieu du 19ème siècle, Dina perd sa mère, alors qu'elle n'a que cinq an, dans un accident dont son père la rend responsable et pour lequel elle se sent coupable. Délaissée par son père, elle est élevée chez des paysans et développe une personnalité de sauvageonne. Rien ni personne ne peut lui dicter sa conduite : elle fait ce qu'elle veut quand elle veut,et quand son père la reprend à la maison elle continue de grandir en dehors des codes sociaux.Hermétique à la littérature,à part la bible de sa mère qu'elle lit tout le temps et interprète assez librement, elle developpe un don pour la musique , les chiffres et le calcul. Au grand désespoir de son père et de sa belle mère, avec qui elle est en conflit, elle est inmariable selon les critères de la bonne société norvégienne. Pourtant la sensualité qu'elle dégage à 16 ans en jouant de la musique, envoute un amis de son père qui la demande en mariage. Elle va alors suivre son maris dans son domaine de Reisness où elle se retrouvera veuve trés jeune et où elle grandira en ne respectant toujours aucun code mais se révélant d'une force de caractère qui fera d'elle la maitresse incontestée du domaine, à la fois ferme, comptoir maritime, halte des bateaux qui vont dans le nord et aussi auberge hotel pour les voyageurs de passage qui amènent les bruits du reste du monde. Fantasque, énergique, sans scrupule avec une morale toute personnelle, trés croyante et entourée des fantômes de ses morts qui lui parlent et la soutiennent, elle entraine dans son tourbillon des femmes dont l'importance dans le roman est beaucoup plus importante que les personnages masculins, la mère de son mari, mère Karen élément modérateur de son caractère impétueux, Stine la lapone, du même age qu'elle, qu'elle recueille au domaine comme nourice puis comme maitresse de la maison et bras droit alors que leurs relations restent toujours trés contenues et peu prolixes.
Le livre de Dina est constitué de trois livres mais dont la lecture dans l'ordre est indispensable, tellement le récit est homogène et chronologique.
A la fois saga familiale, description de la vie dans les comptoirs du nord norvégien, de la vie des pêcheurs, des paysans, des fjords, de la mer et de la montagne, des nuits d'hiver sans fin et des journées d'été sans nuit, écrit dans un style limpide ce roman trés dépaysans nous entraine dans la vie de cette femme hors norme qui éveille en nous des sentiments trés contrastés.
Cette trilogie ne peux que nous faire penser à celle de Sigrid Undset : Kristin Lavranstader, portrait d'une femme aussi hors norme dan s la Norvège médiévale
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Nord de la Norvège, milieu du XIX ème siècle,

Livrée à elle-même depuis le tragique décès de sa mère, Dina, femme-enfant est hors norme.

Entière, instinctive, elle n'agit qu'en fonction de ses désirs et en suivant ses propres règles, faisant fi de toutes les convenances notamment celles qui sied à son rang. Cette femme du grand Nord, soumise à la rudesse des temps et aux bourrasques piquantes du ciel est aura fait de sa vie un cruel conte.



La saga dresse un tableau brossé au vitriol du destin de Dina. de l'enfant sauvage à la créature mi femme-mi démon qu'elle devient, la narration suit son cheminement, hanté à tout jamais par le décès de sa mère et habité par un combat permanent intérieur. Dina, un personnage entier, presque animal, est habitée par ses souvenirs qui reviennent la hanter.

La nature est aussi un personnage à part entière, intimement liée au destin de la ferme et de ses habitants et magnifiquement décrite, elle impose ses contraintes aux hommes soumis.

La plume est percutante, directe, sans pathos. Chaque mot est indispensable, aucun ne pare ou ne décore le récit, brut comme Dina.

Une saga qui a rencontré énormément de succès et dont je comprends l'engouement. le récit est sans fioritures, rude et pourtant empli d'émotions.
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Quel personnage cette Dina ! Atypique, parfois folle, souvent juste, déterminée et excessive, elle traverse la vie, les hivers rigoureux et les immenses espaces de son vaste domaine avec panache. Elle fascine et effraie tout à la fois. Elle est capable d'actions terribles, elle joue du violoncelle à faire pleurer, chevauche un cheval indomptable, tombe amoureuse d'un drôle de bonhomme, néglige son fils et semble parfois tomber dans la démence. Un personnage haut en couleurs dont on suit les pérégrinations et les errements successifs avec beaucoup de curiosité.
Le milieu : un comtoir maritime du nord de la Norvège à la fin du XIX siècle nous éclaire sur une vie austère mais riche de rencontres.
A lire sans hésiter pour un voyage dans le temps, le grand nord et dans la presque folie de Dina.
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C'est une saga on ne peut plus prenante. Dina a beau être un personnage qui ne force pas la sympathie, on s'attache à cette sauvagerie, virant parfois à la folie. Se sentant perpétuellement menacée, elle ne relâche jamais sa garde, mais parvient à inspirer le respect à tous. Elle est dure comme le climat du grand nord norvégien, dont les descriptions donnent naissance à de très beaux extraits. La galerie de personnages l'entourant, Thomas, mère Karen ou encore Stine, se laissent également happer par son charisme. Et on se réjouit de ces appuis sans faille, au caractère doux, mais décidé.
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Le récit est mené de manière haletante et s'achève sur une scène forte soulevant de nombreux doute. La tentation d'acheter le second volume, Fils de la Providence, est grande. Je ne suis pourtant pas fan des récits à suite : ils sont souvent vite lus, vite oubliés. Ce qui ne me semblera pas être le cas de Dina et de sa descendance, car quelques jours après avoir lu les dernières lignes du texte, les personnages et l'histoire restent bien ancrés.
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Vous aimez l'ambiance froide et dure des textes des pays nordiques ? les personnages féminins forts ? Alors ce texte devrait vous plaire !
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Un beau roman sur une femme, Dina, dans la froideur de la Norvège du 19e siècle.
Parfois violent comme le climat et les hommes qui y vivent.
Un style très agréable à lire que parfois j'ai eu l'impression de me retrouver dans cette partie isolée de la Norvège.
Un beau roman à découvrir...
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Dina est un livre comme je les aime : un livre qui vous emporte, un livre que l'on empoigne, un livre qui vous attrape, et ne vous lâche qu'à la dernière ligne.
Dina est une histoire comme je les aime : des personnages, une belle portion d'anticonformisme, un peu dépaysement, une once d'étrange, quelques notes de musique, le tout littérairement bien arrangé, un petit « je ne sais quoi » qui vous entraine inexorablement page après page sans temps mort, et sas lassitude.
Sans rien dévoiler de ce que fut la vie de Dina, j'ai aimé cette atmosphère un peu surannée, cette ambiance désuète, ce climat rempli de référence bibliques, dans une Norvège pétrie par la religion Luthérienne. Et pourtant, on ne peut pas dire que Dina soit la rigueur morale. Elle rebelle sauvageonne, forte comme personne ne l'est autour d'elle, redoutablement intelligente. Dina veut vivre Sa vie, et se donne les moyens de la vivre, assume pleinement ce qu'il y a de viril, et bestial en elle.
« L'jour où Dina fera sa demande, celui auquel elle s'adressera aura pas besoin d'poser de questions ! Il aura qu'à répondre ! »

Dina a à bien des égards, un côté aussi attachant que repoussant. Comment ne pas être attendrie par cette musicienne dans l'âme.
« Savoir jouer les notes ne veut pas dire qu'on a le pouvoir d'émouvoir. La musique a une âme, comme les gens. Il faut aussi la faire entendre… »
Quand Dina joue du violoncelle, c'est son corps entier qui s'empare de son instrument. J'imaginais parfaitement Dina et le violoncelle ne faisant plus qu'un.
L'étrange dans ce livre représente une part non négligeable. Dina, est entourée des fantômes de son existence qui ne la laissent jamais tranquille bien longtemps.
« le chagrin c'est toutes les images qu'on ne peut pas voir, mais qu'il faut porter quand même. »
J'ai aimé l'importance que l'auteur accorde à son environnement naturel, en insistant sur l'extrême solitude des régions septentrionales, et de la nécessaire adaptation à la nature des habitants.



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Bonjour les lecteurs ….

Attention, cette version du " livre de Dina" rassemble en fait les 3 tomes parus initialement de façon indépendante ( les limons vides, les vivants aussi et mon bien-aimé est à moi).

A la suite d'un geste malencontreux, Dina ébouillante sa mère qui décède des suite de ses blessures.
La fillette, rejetée par son père et élevée loin de lui, s'invente un monde à elle avec ses hallucinations et ses propres règles.
Pour ce débarrasser du coli encombrant, son père la marie toute jeune à l'un de ses amis qui se trouve être veuf.
La belle ne se laisse pas emprisonner dans cette cage dorée, faisant fi de toute convenance, elle mène sa vie en toute indépendance, n'ayant peur de choquer ni famille, ni entourage.
Diana la rebelle est aussi indomptable que son pur-sang, son inséparable Lucifer.
A la mort de son époux, elle va reprendre en main la gestion du domaine, sans pour autant s'assagir et rentrer dans le moule.
Dina choque, fait envie, entraine jalousie et convoitise.
Ce coeur indomptable, qui ne semble que froideur et dénué de sentiments trouvera-t-il les voies de l'apaisement ailleurs que lors de ses longues chevauchées, ses errances nocturnes et son osmose avec son violoncelle?
L'arrivée d'un visiteur va petit à petit l'éloigner de ses démons.
Mais est-elle prête à se soumettre ? Trouvera-t-elle enfin la personne à aimer ?
Dina , walkyrie, nous entraine dans une folle chevauchée.
On l'aime pour son caractère, on la déteste .. pour son caractère.
On vibre, aime, hurle avec elle .

Quelle trilogie les amis ! … nous voici, sous la plume d'Herbjorg Wassmo, en pleine cavalcade entre les paysages grandioses du nord de la Norvège du début du XIX° siècle et les états d'âme de Dina.

Si la façon de s'exprimer de Dina est assez perturbante au début, elle retrace bien le caractère entier et combatif de l'héroïne pour qui le mot " concession" est banni de son vocabulaire.
Comme Dina, mi sorcière, mi démon, la plume de l'auteur saura nous ensorceler et c'est sans aucun ennui que les pages se tournent et que nous abordons les 3 tomes de cette saga.

J'ai bien aimé cette " fin ouverte "choisie par l'auteur qui nous donne le choix de décider du sort de Dina.
Je me réjouis de retrouver Benjamin, le fils de Dina dans " Fils de la providence " .. mais ceci est une autre histoire.

De temps en temps .. une épopée romanesque .. cela fait du bien !

Cette trilogie norvégienne à été portée à l'écran sous le titre " Dina" ( avec Depardieu).

Merci à Jean Christophe pour avoir mis en avant cette trilogie norvégienne

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-Entrée : "Les limons vides"
-Plat : "Les vivants aussi"
-Dessert : "Mon bien-aimé est à moi".

Techniquement parlant, "Le livre de Dina" se compose en réalité de trois livres, mais cela n'a guère d'importance, puisqu'ils forment bien au final un seul et même roman, qui se dévore d'une traite.
Peu importent également les sous-titres attribués par l'auteure à chacun des trois tomes, il s'agit bien là du LIVRE DE DINA. En effet, malgré la présence de beaux personnages secondaires, l'héroïne éponyme de l'oeuvre d'Herbjørg Wassmo y prend toute la place, impose au lecteur comme aux personnages qui l'entourent son atypisme et sa force de caractère.

La trilogie s'ouvre d'ailleurs sur une image brutale et insolite : Dina précipite au bas d'une falaise le traîneau où son mari Jacob gît, blessé. Autour, le décor hostile, de glace et de vent, du nord de la Norvège.
Voilà pour le prologue...

Retour quelques années en arrière...
Dina a cinq ans. Elle provoque par inadvertance la mort de sa mère Hjertrud. Son père ne lui pardonne pas cette maladresse fatale. Il se détourne de sa fille, ne supportant même plus sa présence à table, et la laisse grandir livrée à elle-même. L'enfant devient sauvage, asociale, malpropre, mais aussi agile, endurante et forte. Elle assouvit ses envies et ses besoins sans considération de la bienséance, et rend bien à son entourage la distance quelque peu effrayée éprouvée à son égard.

Un homme, pourtant, va parvenir à percer la carapace de la fillette. Lorch est précepteur, et à la demande du père de Dina, est chargé de lui transmettre un minimum d'instruction. Il est d'une patience remarquable et très ouvert d'esprit. C'est également un passionné de musique, qui joue du violoncelle. Il repère rapidement chez sa jeune élève une aptitude exceptionnelle pour le calcul et la musique, et entreprend de l'initier à son art.
C'est, plus tard, la vision de Dina avec un violoncelle entre les jambes, alors qu'elle en joue pour des invités de son père, qui séduit Jacob Grønelv. Il demande et obtient la main de cette jeune rebelle qui a vingt ans de moins que lui...

Dina sera une épouse peu ordinaire, dont le comportement brutal et masculin fera frémir les proches de Jacob, mais elle trouvera aussi parmi eux de fidèles alliés, telle Karen, sa sage et énergique belle-mère, ou encore Anders, fils adoptif d'une première union de Jacob.
Dina sera une veuve tour à tour mutique et hurlante, exprimant son traumatisme d'une manière sauvage et violente.
Puis Dina sera mère, une mère certes peu démonstrative mais finalement compréhensive et patiente.
Elle sera aussi une redoutable femme d'affaires, une amoureuse intransigeante...
Mais le mieux est de vous laisser découvrir ce qu'il adviendra de cette femme incroyable et férocement attachante, au gré des rebondissements d'une intrigue qui ne faiblit à aucun moment.


Dans une société (l'action se déroule au milieu du XIXème siècle) où le rôle de la femme est en général cantonné à celui de maîtresse de maison, Dina force l'admiration par son indépendance et son refus de toute compromission. Elle évolue, aussi, peu à peu. Oh, bien sûr, elle garde sa fougue, sa conception brute et inflexible de la droiture, cette manière dévorante d'assouvir ses désirs... mais elle apprend aussi à se faire coquette, à s'adoucir, quand elle a besoin d'user de son charme pour conclure une affaire, par exemple. le lecteur découvre, sous ses airs abrupts, une femme intelligente, maline, et juste, malgré sa dureté.

Herbjørg Wassmo dote son texte d'une écriture efficace et d'un rythme homogène, qui dénotent un grand talent de conteuse d'histoires. La relation des faits est régulièrement entrecoupée de la transcription des monologues intérieurs de Dina, qui révèlent un univers d'obsessions avec lesquelles elle a appris à vivre en bonne intelligence. Hantée par les fantômes de ses proches disparus, sa mère en tête, elle les laisse s'inviter avec philosophie dans son monde, et cohabite avec eux. Une touche de surnaturel s'immisce ainsi dans le récit, lui conférant consistance et originalité.

Vous l'aurez compris : je vous incite à faire la connaissance de Dina, elle en vaut le détour !
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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"Le livre de Dina" est le premier volume d'une saga passionnante mêlant citations bibliques, mort, amour, érotisme, vie quotidienne dans un domaine tenu par une femme libre et indomptée, Dina Gronelv. La galerie de personnages autour de cette dernière est intéressante. le personnage de Dina est absolument fascinant même si elle n'est pas attachante. L'écriture de Wassmo ou en tout cas la traduction nous plonge totalement dans une atmosphère particulière, elle est notamment poétique, avec un travail sur les images, sur la description assez formidable.
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